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Chapitre 4

Deuil difficile

Salut tout le monde !

Voici le quatrième chapitre de mon histoire. Un peu en retard, mais je l'ai au dernier moment vraiment étoffé grâce à une crise d'inspiration aigüe, provoqué par Pamplelune d'Agrumes. Merci à elle ! J'ai plus que doublé la taille de mon chapitre ! XD

Sur ce, je vous laisse, et, bien sûr…

Bonne lecture !

Le cours avait continué, avec un enseignant furieux que trois de ses élèves aient déserté sa leçon. Kyoko, elle, était inquiète. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle n'avait pas loupé l'air préoccupé de Yamamoto quand il était partit, ni l'air paniqué de Gokudera, à sa suite. Et malgré tout le temps qui avait passé, ils n'étaient pas revenus. Elle sentit son estomac se serrer. Maintenant qu'elle était au courant de la véritable nature des "tournois de Sumos", elle avait vraiment peur pour Tsuna, ne pouvant qu'imaginer tous les dangers qui pouvaient le menacer.

Hana avait un air renfrogné. Elle n'était toujours pas au courant des occupations de Dame-Tsuna, mais était assez intelligente pour deviner. Tsuna était impliqué dans quelque chose d'énorme, et de sombre. Il pouvait faire ce qu'il voulait de sa pitoyable vie, mais à partir du moment où il impliquait Kyoko, elle jugeait bon d'avoir son mot à dire. Kyoko était sa meilleure amie, et elle ferait tout pour la protéger. Et même si elle devait admettre que Dame-Tsuna était un peu moins "naze" ces temps-ci, elle ne le connaissait pas assez pour savoir si elle pouvait lui faire confiance.

Il y eu soudain le jingle de l'école pour une annonce. Tous se turent, et le haut-parleur grésilla avant qu'une voix légèrement angoissée n'annonce :

- Tout les enseignants sont tous demandés d'urgence dans la salle des professeurs. Je répète, tous les enseignants sont tous demandés d'urgence dans la salle des professeurs. Maintenant. Merci.

Il y eu un autre grésillement et un profond silence. Le professeur de la classe qui nous intéresse fronça des sourcils avant de fermer son livre et de le poser sur son bureau. Fixant ses élèves, il leur ordonna d'être sage et de rester calmement dans la classe. Ils pouvaient faire en attendant les exercices, bla bla bla…

Il sortit.

Aussitôt, la classe se mit à parler.

- C'est quoi cette histoire ?

- C'est cool. Plus de prof. Plus de cours.

- Dit pas de bêtise. Ils ont parlé d'une urgence. C'est peut-être grave ?

- Qu'est-ce qui a pu se passer ?

- Vous croyez que c'est encore la faute à Dame-Tsuna ?

Kyoko releva la tête de son cahier, fronçant les sourcils à cette logique.

- Possible. Il n'est pas là, ni les deux autres.

- Franchement, je me suis toujours demandé pourquoi des mecs aussi cool que Gokudera ou Yamamoto pouvaient trainer avec Tsunaze.

- Ne dit pas ça à Gokudera, il t'éclaterait !

- Clair !

- Alors, qu'est-ce que vous croyez qu'il a fait cette fois ?

- Il va encore s'attirer les foudres d'Hibari s'il continu ses conneries…

- C'est pas sa faute ! C'est Dame-Tsuna après tout !

Le groupe éclata de rire. Kyoko craqua. Elle se leva en tapant des mains à plat sur son bureau.

- C'est faux !

Beaucoup sursautèrent, et Hana se tourna vers elle, éberluée. Son ami avait un visage tendu, et ses yeux lançaient des éclairs. Elle ne l'avait encore jamais vu en colère.

- Kyok-

- Vous ne savez strictement rien de Tsuna-kun. Comment pouvez-vous dire des choses pareilles ? C'est gratuit et méchants. C'est inutile.

- Oy, Kyoko-chan, calme toi ! Ce n'était pas-

- Non, taisez-vous ! Vous ne savez rien de Tsuna-san, rien du tout ! Rien de ce qu'il pense sur le fait d'être insulté chaque journée qui passe, rien sur les épreuves qu'il est obligé de traverser ! Rien sur sa force de caractère, sur sa force tout court ! Parce qu'il a beau subir tout ça, il est toujours capable de sourire sincèrement. En seriez-vous seulement capable ? Non. Alors ne parlez pas de lui comme ça. Vous ne savez pas…

Vous ne savez pas contre quoi il se bat quotidiennement, rajouta-t-elle silencieusement.

- Kyoko-ch…

- Je vais le chercher, décida-t-elle soudain.

Elle se dirigea vers la sortie. Mais elle fut arrêtée par une voix concernée.

- Attend ! Kyoko, je t'accompagne.

Kyoko se tourna vers sa meilleure amie, Hana. Elle se sentit aussitôt se détendre, et parvint même à sourire légèrement. Elle chuchota, assez bas pour que seule la personne concernée puisse l'entendre :

- Merci, Hana-chan.

Hana hocha la tête. Elles partirent ensemble


 

Elles avaient déambulées dans les couloirs de l'école, prudentes. Elles ne souhaitaient pas rencontrer Hibari au détour d'un couloir et devoir lui expliquer pourquoi elles n'étaient pas en cours. Mais la chance n'était pas avec elles.

- Hé ! Vous ! Qu'est-ce que vous faite dans les couloirs à cette heure ?

Elles se retournèrent, et se dirent finalement qu'elles avaient de la chance. C'était Kusakabe Tetsuya, le second du Comité de Discipline, extrêmement fidèle à Hibari, mais plus sociable. Kyoko se précipita sur lui, suivit de son amie.

- Kusakabe-san ! Il y a eu une annonce pour les professeurs, évoquant une urgence, et Tsuna-kun, Gokudera-kun et Yamamoto-kun étaient partis en plein cours, et ne sont pas revenus. Est-ce que vous les avez vus ?

Kusakabe cligna des yeux, prit par surprise. Oui, il les avait vus. Ils avaient cherché, avec Yamamoto-san dans toute l'école l'élève Sawada-san, porté disparu. Sans succès. Il avait été contacté par plusieurs équipe de patrouille, lui signalant que les élève Gokudera Hayato et Sasagawa Ryohei avaient eux aussi été interceptés en train de fouiller l'école. Ensuite, ces trois personnes s'étaient retrouvées au portail de l'entrée, et il était allé faire son rapport de visu.

Mais quand il était arrivé à la salle utilisé par le Comité comme QG, Kyou-san n'était plus présent. Il était à sa recherche depuis un moment, et était tombé sur ses deux élèves. Il hésitait à leur dire la vérité quand il aperçut un mouvement à la frontière de sa vision. Il tourna la tête pour voir un groupe de plusieurs personnes revenir de la forêt. Et, assez étrangement, Kyou-san était parmi eux.

Kyoko suivit le regard du membre disciplinaire, et vit avec un sursaut au cœur son frère marcher avec ses deux camarades de classes, mais aussi Bianchi et Reborn.

- Onii-chan !

Sans attendre, elle se précipita à leur rencontre, plus inquiète que jamais. Elle était suivit par les deux autre, mais ne s'en rendait pas compte. Une seule pensée tournoyait dans sa tête.

Elle n'avait pas vu Tsuna-kun.


 

- Onii-chan !

Ryohei releva vivement la tête à l'appel qu'il connaissait par cœur. Sa chère petite sœur courait vers lui accompagné de son amie Hana et de Kusakabe. Il s'arrêta, accompagné du reste des personnes qui l'accompagnait.

- Kyoko…

- Onii-chan… Qu'est-ce que tu fais là ? Où…

Elle eu un sourire déchiré, le suppliant de la détromper.

- Où est Tsuna-kun ?

La tête de Ryohei se rabaissa, vaincu. Elle chercha les réponses ailleurs, mais n'eut pas beaucoup plus de résultat. Gokudera ne bougea pas, encore sous le choc de la découverte qu'il avait toujours en tête, et Yamamoto détourna ses yeux assombris par les soucis.

- Non…

Bianchi s'approcha d'elle et lui mit une main sur l'épaule, mais cela ne la réconforta pas. Hana n'arrivait pas à comprendre ce qui arrivait. Elle, qui était si intelligente et doué pour percevoir les moindre petites choses sentait son cerveau tourner dans le vide. Il n'était rien arrivé à Dame-Tsuna, n'est-ce pas ? Parce que… Enfin ! C'était de Dame-Tsuna dont on parlait ! Que pouvait-il bien lui arriver ?

- On l'a enlevé. On nous a enlevé Tsuna.

Kyoko fixa Reborn, qui avait ses yeux caché par son chapeau, et le visage inexpressif. On avait quoi ? Comment… Qui ?

- Non…

Cette fois, Kyoko n'arrivait pas à traiter l'information. Elle s'était mise à trembler comme une feuille. Elle sursauta quand Gokudera frappa le sol de toute sa force et hurla sa colère et sa peine, le visage inondé. Elle vit distraitement de lentes gouttes de sang couler des mains de Yamamoto, trouvant sa source là où ses ongles s'étaient enfoncés dans sa paume. Alors elle comprit.

Tsuna était partit.

Non. Tsuna avait été enlevé.

Quelqu'un avait enlevé Tsuna.

Quelqu'un qui pouvait lui faire du mal.

Qui pouvait le tuer.

Elle éclata en sanglot dans les bras de son frère.


 

Kusakabe avait regardé la scène sans réagir. La bouche légèrement entre ouverte, il essayait lui aussi de comprendre ce qui arrivait. Mais quand Hibari, dont la patience avait sûrement atteint ses limites à cause des pleurs bruyant de l'herbivore femelle se dégagea du groupe, il le suivit, plus par habitude que par réflexion.

Le voyage fut silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Ils arrivèrent rapidement dans la salle de réunion, où Hibari s'assit et commença à faire sa paperasserie habituelle. Comme si de rien n'était. Kusakabe en était surprit, voir choqué.

Il hésita, avant d'oser.

- Kyou-san-

- Silence.

- Ah…

Pendant un autre long moment, seul le bruit saccadé du crayon frottant sur le papier fut entendu. Mais Kusakabe ne comprenait pas.

- Kyou-sa-

La mine qu'utilisait Hibari se cassa sous la pression qu'il exerça. Elle roula silencieusement jusqu'au bord de la table où elle tomba. Le regard meurtrier, Hibari regarda son second, et avec une voix menaçante et basse, feula :

- Quoi, Kusakabe Tetsuya. Tu ne comprends plus l'ordre silence ?

Regrettant déjà ce qu'il allait dire, le second se lança.

- Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi nous ne faisons ri-

- On n'a rien à faire.

- … Pardon ?

- On n'a rien à faire. Les recherches ont été lancées par l'akambo, ce n'est plus de notre ressort. C'est comprit, cette fois ?

- … Oui, Kyou-san. Excusez mon impertinence.

- Tu resteras après les cours pour faire tes devoirs de membre du conseil de discipline pendant une semaine pour m'avoir désobéi.

- Bien Kyou-san.

- Hn.

Hibari chercha un autre crayon et reprit sans autre commentaire son travail. Kusakabe s'inclina et sortit de la salle. Oui, maintenant il comprenait. Ce n'était plus du ressort de l'école. Maintenant, même Kyou-san était impuissant à changer quoi que ce soit à la situation.

Tant cette impuissance que le fait de savoir qu'on avait brisé ses règles étaient les moteurs de la rage profonde que ressentait en ce moment le chef de Discipline.

Et Kusakabe, maintenant comprenait qu'a sa manière, Hibari était lui aussi en train de s'inquiéter pour l'élève disparu.

Il était, après tout, une propriété de l'école.


 

Une fois Kusakabe sortit, Hibari arrêta sa main. Qui continuait de trembler.

La rage qu'il ressentait n'avait aucune commune mesure. Et, oserait-il l'admettre ? Un soupçon de peur envers cet herbivore débile.

Il connaissait la force cachée… Non. Enfouie, de Sawada Tsunayoshi. Sa Flamme, mais aussi son Hyper Intuition.

Mais il n'y avait aucune trace de lutte. La surprise avait dû être totale.

D'un côté, il rêvait de se confronter à la personne qui avait réussi le tour de maitre de le tromper et de tromper le bébé. Mais d'un autre côté, tous ses instincts lui disaient clairement que ce n'était pas un adversaire à sa taille.

Et ça, ça le rendait fou de rage.

La tension dans la salle augmenta encore d'un cran alors que le deuxième crayon se brisa, cassé cette fois en deux par le milieu.


 

Quelques heures après ça, ce n'était plus seulement à Namimori, mais sur tout le Japon qu'étaient organisées des recherches minutieuses, mené par les Vongola, et par quelques familles alliées, dont celle des Cavallone. Encore quelques heures, et c'était une recherche qui impliquait le monde entier et par plusieurs familles alliées. Plus des trois quart des Vongola était à la recherche de l'héritier disparu des Vongola.

Jamais personne ne trouva la moindre autre trace d'un garçon de quinze ans, souriant, aux cheveux châtain constamment ébouriffé. Comme s'il n'avait jamais existé.

À Namimori, c'est comme si le soleil n'arrivait plus à réchauffer ses habitants. Les parents avaient été choqué d'apprendre qu'un enlèvement avait eu lieu en plein jour et à l'école, un lieu public regorgeant de témoins potentiels. Une grande peur paranoïaque s'était d'abord installée, avant que petit à petit, la vie reprenne son cours normal. Et une grande solidarité s'était mise en place autour de la famille et les amis.

C'était gentil. Mais c'était tout.

Sans leur Ciel, sans leur lien, la Famille de Tsuna s'était peu à peu isolée les uns des autres. Gokudera errait comme un zombie dans l'école ou dans la ville, mangeant et dormant seulement par nécessité. Il disparaissait parfois, et Yamamoto le retrouvait toujours là où le sang de leur boss avait coulé. Car c'était sûr, les examens l'avait confirmés. C'était bien son sang qui avait été retrouvé. Le sang de son patron, son ami, son sauveur qui avait coulé, et lui avait été incapable de l'en empêcher.

Le sourire n'avait pas quitté le visage de Yamamoto. Mais tout le monde pouvait voir qu'il était forcé. Pendant les cours, son regard glissait souvent malgré lui vers la place vide qu'occupait Tsuna avant. Et il ne pouvait pas empêcher un frisson de le secouer. De la peur ? De la colère ? Il ne le savait pas. Mais c'était le seul instant où son expression reflétait réellement ses sentiments. Il ne jouait plus au baseball, ne pouvant penser à s'amuser. Il ne pratiquait plus non plus le kenjutsu, car… Pour qui se serait-il battu maintenant ?

Ryohei restait fort. Il le devait pour ses kôhais, et pour sa sœur, qui avait été choquée, comme toute l'école par la disparition de Tsuna. Il était toujours aussi énergique, et semblait être celui qui se remettait le plus vite. Mais parfois, pendant un entraînement de boxe, il se mettait à frapper le sac de sable de plus en plus vite, de plus en plus fort, jusqu'à ce que ce dernier explose. Il se stoppait alors, fixait le sable s'écoulant lentement un moment, et partait de la salle d'entrainement. Personne ne lui disait jamais rien, malgré le coût que ça engendrait.

Hibari était plus furieux que jamais. Son honneur avait été bafoué. Non seulement on avait réussi à briser ses règles, mais en plus, cette personne n'avait pas été puni. La discipline dans le collège de Namimori n'avait jamais été plus rude.

Chrome avait pleuré pour la première fois depuis longtemps, et ni Ken ni Chikusa ne l'avait engueulé pour ça quand ils avaient appris la nouvelle. Elle avait été annoncée une première fois par Reborn au gang Kokuyo, mais le désespoir de Chrome avait forcé Mukuro à prendre le dessus sur la pauvre fille. Reborn avait été obligé de répéter. On racontait alors que Mukuro avait pris possession de plusieurs personnes à travers le monde, de plusieurs animaux pour retrouver le cher petit boss de la mafia, mais ce n'était qu'une rumeur, et jamais Mukuro ne l'aurait certifié.

Mais vrai ou faux, même lui n'avait rien trouvé. Et c'était un coup pour son orgueil personnel. Le Vongola était sa proie. Et il se l'était fait voler sous le nez. Furieux était bien trop faible pour exprimer sa rage.

Kyoko et Haru étaient silencieuses, ou pleuraient ensemble. Haru avait d'abord refusé tout en bloc, assurant à qui voulait l'entendre que Tsuna-san allait revenir. Mais les semaines passant, elle dû se rendre à l'évidence, et accepter la vérité. Elle pleura toute une journée avec Kyoko ce jour là.

Elles ni riaient plus et se demandaient si elles auraient pu faire quelque chose. Elles étaient au courant pour la mafia maintenant. Et savaient que c'était un monde sombre. Elles en avaient eu la preuve avec le voyage dans le futur. Mais pendant tout ce temps, elle n'avait pas paniquées, car elles savaient que Tsuna les protégerait toujours, et qu'il les ramènerait chez elles. Et il avait tenu ses promesses. Il tenait toujours ses promesses. Mais voilà, maintenant, il n'était plus là, et elles se sentaient seules, tristes, et impuissantes.

Lambo, I-Pin et Fuuta avait eu aussi perdu leur sourire. En vivant avec la famille Sawada, ils avaient presque oublié qu'ils appartenaient au monde de la mafia. Ce drame leur avait rappelé d'une manière très dure. Ils avaient perdu plus qu'un boss. Ils avaient perdu un grand frère protecteur, qui les avait acceptés dans sa famille sans y repenser, sans se soucier de leur passé respectifs, et qui ne cherchait pas à les utiliser comme des outils.

Reborn et Bianchi se sentaient coupable. Et furieux. Reborn pour être tomber dans un piège qu'il avait deviné, et Bianchi pour ne pas avoir été plus prudente. Ils auraient bien aimé partir à travers le monde, faire partit des équipes de recherches, mais étaient finalement restés à la maison, devenue dans un sens le QG des recherches pour le Vongola Decimo. Mais ils restaient surtout pour soutenir les parents de Tsuna.

La colère et la culpabilité de Iemitsu ne faisait que grandir, le rongeant de l'intérieur, ne trouvant personne sur qui se défouler. Il ne pouvait pas blâmer Reborn. Il ne pouvait pas blâmer les Gardiens de Tsuna. Il ne pouvait pas blâmer le coupable, qui restait invisible. Il ne pouvait que se blâmer lui-même pour ne pas avoir entendu parler d'une préparation d'un enlèvement sur son propre fils.

Le Neuvième, sans quitter son manoir en Italie, continuait à organiser les recherches. Si la destinée du jeune homme le concernait, il était malgré tout plus concerné par l'avenir de la famille. Ce coup avait été profond, et bien préparé. C'était une faille dans la réputation qui laissait place aux pires menaces. Et puis, sans héritier, que deviendrait la famille ? Il fit même, par désespoir, envoyer la Varia à la recherche de Tsuna.

Cette dernière, à la grande surprise du Neuvième et plus généralement de tous, mettait plus de cœur à l'ouvrage qu'on aurait pu en attendre d'eux. Les deux raisons que donnait Squalo, vu que Xanxus massacrait les personnes qui osaient lui poser une telle question, était :

- VOOOOI ! ON NE TOUCHE PAS LA FAMILLE VONGOLA SANS EN PAYER LE PRIX FORT ! QUI QUE SE SOIENT, ILS PAYERONT TRÈS CHER !

Et la deuxième :

- VOOOOOOIIII ! C'EST AU BOSS D'ÉCLATER LE SALE MORVEUX, ET À PERSONNE D'AUTRE, COMPRIS ?

Cette dernière réplique était souvent suivie d'un verre de whisky envoyé avec violence sur le crâne du Gardien de la Pluie de la Varia, suivit d'un :

- La ferme, déchet. Tu parles trop.

Et d'un rire fou d'un certain prince blond.

Mais malgré le déploiement impressionnant d'hommes et de moyens, rien ne fut trouvé. Et plus le temps passait, moins les chances de survie du jeune garçon était élevé.

Une semaine. Puis deux. Puis trois. Puis…

Les recherches s'essoufflaient. Il y avait moins d'entrain. On commençait à parler de Tsuna au passé.

Un mois. Et puis deux… Noël approchait, ses fêtes de famille, sa joie… Mais cette année, il n'y avait pas de joie. Pas de famille.

Les recherches organisées des Vongola continuaient, mais ce n'était plus l'entière famille, mais plus que quelques hommes choisi pour leurs capacités dans ce domaine. Dans les familles alliées, on attendait l'annonce de la mort de l'héritier. Dans celles ennemis, on attendait l'annonce que la Famille Vongola n'était pas intouchable, qu'elle n'était même pas capable de protéger un gamin de seize ans, le dernier héritier.

On attendait, de par le monde. En Italie, particulièrement. Mais aussi au Japon. Pour d'autre raison, ceci dit.

Parce que… Quelque part, ce n'était pas possible. Était-ce à cause du voyage dans le futur, où ils avait alors vu la puissance, la prestance du Dixième du Nom lors de son combat contre Byakuran ? Ou plus simplement parce qu'ils refusaient de croire à la mort de leur ami ? Personne ne le savait. Mais ils attendaient, non pas l'annonce de sa mort, mais un signe, qui, ils en étaient certains, apparaitrait bientôt, et leur donnerait enfin une piste à suivre, un espoir pour continuer.

Celle qui attendait avec le plus de patience, et qui étonnait tout le monde par sa tranquillité, c'était Nana Sawada. Les voisins la regardaient avec un mélange de pitié et de tristesse. On la disait folle. Car elle souriait sans se forcer. Car, si son sourire avait perdu un peu de sa lumière, il était toujours présent, et sincère. Quand on lui demandait pourquoi elle n'était pas plus effondrée par la disparition de son seul enfant, elle répondait, toujours en souriant.

- Tsu-kun va revenir. Tsu-kun revient toujours à la maison.

Certain enviait son optimise et sa patience, d'autre détournait la tête devant tant de confiance basé sur rien. Car ce n'était sûrement que pure folie qui lui faisait refuser la cruelle vérité.

Mais c'est sûrement ce sourire qui leur permit de tenir. Iemitsu, Reborn, Bianchi, Gokudera, Yamamoto, Ryohei, Lambo, Fuuta, I-Pin. Toute la Famille de Tsuna attendait. Répétant cette phrase comme un mantra.

Il va revenir. Il va nous revenir, et tout ira mieux.


C'est bizarre… Je sens dans l'atmosphère une envie de meurtre à mon encontre… Brrr. Effrayant !

Heureusement, je suis protégée par mon écran d'ordinateur, et par votre envie de savoir la suite, n'est-ce pas ? XD

Il risque d'y avoir une petite pose dans la publication. Elle va reprendre rapidement, mais ne comptez pas sur un nouveau chapitre avant deux ou trois jours (et oui, les jours fériés sont fait pour se reposer !). J'essayerai de faire plus court, mais je ne garantie rien.

Allez ! Encore merci à ceux qui prennent le temps de mettre un commentaire ! Je regarde tous les jours et je les lis avec plaisirs !

Bye !

 

 Chapitre 3 La Raison  Chapitre 4 

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Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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