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Chapitre 2

Piège

Bonjour ou bonsoir selon le cas, mais à tout le monde, c'est sûr !

Voici le deuxième chapitre. Il vient assez rapidement car je voulais le mettre en ligne comme ça, histoire de réellement commencer l'histoire. Le premier chapitre n'étant qu'une simple mise-en-bouche. ^w^

Bonne lecture !

- Yo Tsuna !

- Adresse-toi au Juudaime avec plus de respect, stupide joueur de base-ball !

- Mah, mah~ ! C'est bon Gokudera !

- Tch !

- Les gars…

Tsuna soupira. Il n'était pas d'humeur à arbitrer une autre de leur sempiternelle dispute. Il s'assit à sa place, et posa sa tête dans une de ses mains, observant de nouveau le ciel en silence. Il ne remarqua pas le regard concerné qu'échangèrent ses deux amis.

Yamamoto s'approcha de Tsuna, lui bouchant la vue sur la fenêtre. Tsuna se redressa, surprit. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de demander :

- Yamamoto ?

- Qu'est-ce qu'il se passe, Tsuna ?

- Pardon ?

- Tu n'es pas de bonne humeur ces temps ci. Tu as un souci ? On peut peut-être t'aider ?

Tsuna se sentit coupable face à l'inquiétude sincère de Yamamoto. Il ne voulait pas les ennuyer. Il se força à sourire, et s'excusa.

- Ce n'est pas grand-chose, Yamamoto. C'est juste de la fatigue. Je n'ai pas de souci particulier en tête, je t'assure.

- C'est vrai ?

- On peut vraiment vous aider Juudaime ! S'il vous plait…

Tsuna se tourna pour regarder chacun leur tour Yamamoto et Gokudera, qui n'étaient pas rassurés. Il secoua doucement la tête, et força les pensées qu'il avait en tête à s'éloigner. Pour un moment. Son sourire était plus sincère cette fois quand il leur répondit.

- Merci beaucoup pour votre implication, les gars. Mais vraiment, ce n'est que de la fatigue. Rien de spécial.

Cette fois, ils furent plus enclins à le croire. Yamamoto rigola.

- J'imagine qu'on doit tous être sous le coup de ce qui nous est arrivé.

- Ouais… C'était plutôt spécial, rajouta Gokudera.

Tsuna ne fit qu'acquiescer, de peur de dire quelque chose qui les ferait changer d'avis. Mais le prof entra à ce moment là, et ils durent s'assoir. Cette discussion était close. Pour le moment.


 

Reborn était toujours en train d'observer Tsuna, cacher dans un des tuyaux d'aération de la classe. Il semblait avoir du mal sur un des problèmes de math que le prof leur avait donné. Il sourit. Il y avait toujours des trucs qui ne changeaient pas.

Sa journée passa plutôt vite. Il se décidé à rentrer à la maison, bien décidé à faire cracher le morceau à son élève. Il avait toujours évité la conversation comme il venait de le faire avec ses amis. Mais s'il pensait pouvoir tromper Reborn…

- Tu es toujours un bon à rien, Dame-Tsuna, murmura-t-il à lui-même.

Mais les choses ne se passèrent pas comme il l'avait prévu. Une fois chez les Sawada, il monta dans la chambre de Tsuna, où il se figea. La fenêtre était ouverte, et une lettre avait été déposée en évidence sur le bureau de son élève. Il s'approcha.

La lettre était de toute évidence adressée à lui. Elle portait le sceau des Arcobaleno. En fronçant des sourcils, il l'ouvrit. Ses yeux ne montrèrent pas la surprise que pourtant il ressentait.

Cher Arcobaleno porteur du Pacificateur Jaune, Reborn.

Vous êtes convié à une réunion extraordinaire des Arcobaleno au chalet de la Destinée.

Prière de vous y rendre le plus rapidement possible.

Aria.

Il regarda un moment la lettre avant de la glisser dans son chapeau. Le chalet de la Destinée était le nom du lieu ou les sept personnes choisis s'étaient réunis avant leur transformation en Arcobaleno. Et Aria était le nom de la détentrice du Pacificateur Orange, l'Arcobaleno du Ciel. Ça ne semblait pas être une blague…

Soudain la porte de la chambre s'ouvrit, laissant entrer trois jeune personnes. Qui s'arrêtèrent en voyant l'Arcobaleno.

Reborn se tourna vers son élève qui venait de rentrer dans sa chambre. Leurs regards se croisèrent, et Tsuna cligna plusieurs fois des yeux. Non pas qu'il était surpris de trouver son Démon de prof dans sa chambre, mais pendant un court moment, il avait eu l'impression que…

- Ça va, Reborn ?

- Pourquoi tu me demande ça, Dame-Tsuna ?

Tsuna soupira. Non, c'était bien le même Reborn rude de d'habitude. Reborn hésita un moment. Fallait-il prendre cette lettre au sérieux ? Il avait un drôle de pressentiment. Mais il devait obéir aux ordres qui lui étaient donnés.

- Tsuna.

- Hm ?

- Je vais devoir partir quelque temps.

- Hein ? Où ça ?

- Ce ne sont pas tes affaires, Dame-Tsuna.

- Aah… C'est quoi cette réponse…

Reborn ignora la remarque, et fixa les deux fidèles gardiens.

- Vous deux. Je vous charge de la sécurité de Tsuna. Faites en sorte qu'il ne lui arrive rien pendant mon absence.

- Okay !

- Je veillerais sur le Juudaime au péril de ma vie s'il le faut !

- Ce n'est pas nécessaire que tu meurs, Gokudera-kun, glapit Tsuna.

Reborn les fixa, et se détourna avant de penser tout haut.

- Je ferais mieux de prévenir Hibari au cas où…

- Re-Reborn ! N'implique pas Hibari-san dans tout ça !

- Jusqu'à ce que je revienne, continua Reborn en ignorant totalement le regard noir qui lui était lancé, Bianchi se chargera de ta sécurité en dehors de l'école, c'est comprit ?

- Oui… Soupira Tsuna.

Il avait un peu peur, par contre, que Bianchi essaye plus de le tuer que de le protéger. Il secoua la tête, et demanda.

- Et quand est-ce que tu pars, si je peux savoir ?

- Demain matin.

Tsuna hocha la tête. Il s'apprêtait à dire quelque chose quand Lambo poursuivit par I-Pin firent irruption dans la pièce, bousculant Gokudera, qui se mit à hurler sur le gamin. Ledit gamin qui se moqua ouvertement de lui;

- Héhé ! Stupidera est aussi bête que ses pieds !

- Toi, je vais te tuer !

- Hiiii ! Non, pas de dynamite !

- Ahahaha !

Comment Yamamoto peut-il rire ? Il sait que ce sont de vrais explosifs maintenant, non ?

Tsuna, désespéré essayait de calmer tout ce beau monde en sauvant sa chambre, sous le regard moqueur et indifférent de Reborn.


 

Le début de cette journée était semblable à toutes les autres. Un coup de pied comme réveil, un hurlement en voyant l'heure, un petit-déjeuner pris sur le pouce, et Tsuna se rua en direction du collège de Namimori.

Reborn le regarda partir, mais ne le suivit pas, pour une fois. Il vérifia la présence de la lettre dans son chapeau avant de partir. Il avait prévenu Bianchi, qui avait accepté la charge de la surveillance de Tsuna avec la promesse de Reborn de revenir vite. Il avait aussi prévenu Hibari de garder un œil sur Tsuna, mais doutait que ce dernier le fasse réellement.

C'était à son tour de partir. Il transforma Léon en petite voiture, et fila sans un mot, direction le port de Namimori.


 

De son côté, Tsuna devait essayer de calmer son ami surprotecteur, qui empêchait quiconque de l'approcher à moins de cinq mètres de distance. Il n'était pas aidé par Yamamoto, qui après moult suppliques et l'aide de Tsuna avait obtenu le droit de rester à ses côtés. Mais qui ne faisait rien pour empêcher Gokudera de mettre en place la zone de sécurité autour d'eux. Bien sûr, ce dernier n'oubliait pas d'insulter et de crier sur Yamamoto, qui ne faisait que les balayer par un geste de la main.

Tsuna soupira. Il ne pensait pas que Reborn lui manquerait déjà. Il n'avait certes plus la crainte de tomber sur des pièges plus dangereux les uns que les autres, ni d'entraînement démoniaque, mais là… Il attirait vraiment trop l'attention !

- Gokudera-kun !

- Juudaime ?

- Arrête ça, s'il te plait…

- Mais… Juudaime, je dois vous protéger !

- Je te remercie, Gokudera-kun, mais faire ce n'est pas utile de te donner autant de mal… S'il te plait.

Gokudera était déchiré. Il ne pouvait pas refuser une faveur de son cher boss. Mais d'un autre côté, sa vie était entre ses mains, et il ne voulait pas faillir à la mission que Reborn-san lui avait attribuée… Il finit par se rapprocher d'eux, et marcher aux côtés de Tsuna. Mais tout le long du chemin, il ne cessa de regarder autour d'eux, lancer des regards noirs aux pauvres innocents qui approchaient.

Tsuna soupira. Voilà qui promettait d'être une longue journée, encore…


 

L'Ombre, caché par le monde. Invisible, et pourtant présente.

Deux yeux noirs, mais luisants, seul éclat lumineux dans l'obscurité qui le possédait.

Fixant sa cible. Un garçon et ses amis, jeunes. Trop jeunes.

Il trouvait ça dommage, qu'un aussi jeune garçon doive être impliqué dans ses ténèbres.

Mais il n'hésiterait pas. Car c'était sa mission.

Plus silencieux que le vent, mais tout aussi rapide, il disparu dans le néant.

Le piège était mis en place, et se refermait doucement et aussi silencieusement que lui.

Quand on prendra conscience, se sera trop tard.


 

Reborn prit le temps de respirer un peu de l'air marin qui soufflait sur l'île. Ça faisait un moment qu'il n'était pas venu ici. Il devra organiser un autre voyage ici avec la Famille de Tsuna, bientôt. Mais pour l'instant, l'heure n'était pas à la détente.

Il était arrivé grâce à un des nombreux bateaux commerciaux qui passaient près de l'île sans se douter de son activité particulière, et était descendu en route, rejoignant l'île par Léon-scooter-des-mers-express. Il regarda derrière lui le parc d'attraction géant, qui avait la taille de la moitié de l'île. À ce qu'il pouvait voir, Mafia Land marchait toujours aussi bien. Mais il ne se dirigea pas vers le parc. Il ne voulait pas se faire remarquer. Aussi il longea la côte pendant un bon quart d'heure, jusqu'à tomber sur des falaises abruptes.

Il les escalada sans problème, sautant sur plusieurs appuis, et arrivant au sommet sans même être essoufflé. Mais là, il se figea. Son Pacificateur venait de se mettre à briller, indiquant la présence d'un autre Arcobaleno dans les proches environ. Il fronça des sourcils. Ce n'était pas normal, Colonnello aurait déjà dû partir pour le lieu de rendez-vous… Pourquoi-

- Voyez-vous ça ! C'est une surprise de te voir ici, kora !

Reborn soupira, et leva la tête. Colonnello, l'Arcobaleno blond aux yeux bleus et au Pacificateur de la même couleur se tenait au dessus de lui, porté par son habituel aigle, Falco.

- Tu es venu me défier, Reborn ?

- Tu souhaites donc vraiment mourir, Colonnello…

- Kora !

- La ferme vous deux !

Les deux se tournèrent vers l'Arcobaleno raté qui venait d'apparaitre.

- Lal Mirch…

- Quoi, Reborn ?

- Qu'est-ce que vous faite tous les deux ici ?

- C'est plutôt à nous de te poser cette question, kora !

Mais Reborn ne se soucia pas de l'énervement de Colonnello. Son mauvais pressentiment s'accentuait, et il fixait Lal, lui intimant silencieusement de répondre. Elle soupira.

- Je suis en mission pour le CEDEF, et je passais dans le coin. Je me suis arrêté pour voir si le crétin de service était toujours en vie, ou s'il s'était fait bouffé par les poissons.

- C'est méchant, Lal !

Lal soupira, et fixa Reborn, en fronçant des sourcils. Elle avait remarqué qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec lui. Mais ne savait pas quoi. Reborn réfléchit un instant avant de glisser sa main sous son chapeau, et d'en sortir la lettre. Intrigués, Lal s'avança alors qu'enfin Colonnello atterrissait par terre. Ils jetèrent tout les deux un œil sur la lettre, et se renfrognèrent. Lal demanda, la voix plus sérieuse que jamais.

- Reborn, qu'est-ce que ça veut dire…

- Comme je pensais… Vous n'avez pas reçu cette convocation, vous deux…

Ils secouèrent la tête. Reborn, pour la plus grande surprise des deux autres jura en italien avant de se détourner. Remettant d'une main la lettre dans son chapeau, il prit un téléphone cellulaire dans sa veste et composa rapidement un numéro. Il tapait du pied impatiemment en attendant que l'on réponde, en colère contre lui-même et franchement inquiet. Les deux autres n'osèrent pas le déranger dans l'état où il était, mais échangèrent des regards, et ne s'éloignèrent pas.

Allô ?

- Bianchi, c'est moi.

Reborn ! Comment-

- Plus tard. Je veux que tu ailles immédiatement au collège de Tsuna. Une fois là bas, tu le ramènes à la maison, et tu ne le quittes pas des yeux, c'est comprit ?

Reborn, qu'est-ce-

- Plus tard. Fait ce que je te dis, d'accord ?

Comprit. Je pars immédiatement.

- Merci.

Il raccrocha, et se prépara à partir, ayant déjà oublié les deux autres. Mais eux l'arrêtèrent.

- Reborn ! Qu'est-ce qui se passe ?

- Un problème avec ton élève, Kora ?

Il hésita un moment, et puis se dit qu'il était mieux de les mettre au courant. Il leur présenta de nouveau la lettre, et chacun purent voir la haine dans les yeux noirs de Reborn.

- On a déposé cette fausse convocation sur le bureau de Tsuna hier. J'avais un mauvais pressentiment, mais…

- Tu devais obéir, continua Lal. Reborn acquiesça, et reprit.

- Je suis passé par cette île pour vérifier ce sentiment. Si Colonnello n'avait pas été là, j'aurais filé direct au chalet.

Il les fixa, l'air toujours impassible, mais sa colère était facilement sensible. Les deux autres Arcobaleno frissonnèrent. Quiconque avait osé provoquer la colère du meilleur Hitman du monde ne vivrait pas assez longtemps pour le regretter.

- Mais puisque vous êtes tout les deux ici, et qu'aucun de vous n'a reçu cette convocation, soit c'était une mauvaise blague, soit on a voulu m'éloigner de Tsuna. Je ne crois pas à la blague.

- Tu crois que le gamin est en danger, kora ?

- Je ne sais pas. Mais je ne prendrais aucun risque. Je ne crois pas qu'il soit en état de se défendre lui-même, en ce moment.

- Pourquoi ?

- Il se pose trop de question. Il ne fait pas attention à ce qui l'entoure, pas même ses amis.

- Tss. C'est mauvais.

- Oui.

Sur ce, Reborn essaya de nouveau de repartir, mais Colonnello l'arrêta de nouveau. Alors que Reborn était à deux doigts de le tuer, il lui proposa :

- Viens ! Je t'emmène par les airs, kora !

Lal cligna plusieurs fois avant de comprendre.

- C'est vrai, Reborn, ce sera plus rapide que de devoir attendre le prochain ferry. Moi, je vais joindre Iemitsu, et voir s'il n'a pas entendu parler de rumeurs sur une tentative d'agression sur le Decimo.

- Ça m'étonnerait. C'est son fils, il me l'aurait dit. Mais merci à toi, Lal.

- Pas de quoi.

- Bon, on y va, KORA !

Reborn hocha la tête, et transforma Léon en parachute. Il accrocha un filin à la taille de Colonnello, qui s'envola rapidement. Lal les regarda filer vers l'horizon un court instant avant de prendre son propre portable. Si quelqu'un tentait vraiment de porter la main sur les Vongola, il devait être au choix soit fou, soit très bien préparé. Et Lal Mirch avait la désagréable impression que c'était le second choix le bon.


 

Tsuna, de son côté marchait tranquillement dans les couloirs désert de l'école, totalement ignorant du danger qui planait sur lui. Il portait plusieurs documents qu'il avait été chargé de remettre à un enseignant dans la salle des professeurs.

Son hyper intuition lui disait qu'il y avait quelque chose de bizarre. Mais c'était une impression trop diffuse pour qu'elle perce les pensées dans lesquelles il était de nouveau plongé. Il ne fit pas attention à l'Ombre qui s'approcha derrière lui.

Quand enfin il entendit son intuition lui hurlant de faire attention, c'était trop tard. Il sentit un mouchoir humide devant sa bouche et son nez, dégageant une forte odeur. Il entendit une voix basse murmurer à son oreille.

- Dort.

Il n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour crier qu'il était déjà engloutit par des ténèbres trop puissante pour qu'il puisse lutter. Les documents qu'il tenait glissèrent de ses mains pour atterrirent sur le sol, et la dernière feuille n'eut pas le temps de s'immobiliser qu'il n'y avait déjà plus personne dans le couloir.


 

Gokudera Hayato tapait nerveusement du pied par terre. C'était long, beaucoup trop long. Ce c*****d de prof avait envoyé son précieux boss faire une tâche dégradante, et il n'avait même pas eu le droit de l'accompagner. Il se foutait comme de sa première paire de chaussure de ce que lui autorisait le prof, mais son Dixième du Nom lui avait fait un sourire tranquille, en lui demandant de se calmer.

Il s'était alors rassit. Mais ça faisait un quart d'heure, maintenant, et le Dixième du Nom n'était toujours pas de retour. Il ne fallait pourtant pas si longtemps pour aller dans la salle des profs et en en revenir… Il ne pouvait pas s'être perdu… Et s'il lui était arrivé quelque chose, et si-

- Sensei !

- Oui, Yamamoto ?

- Je peux sortir un moment, s'il vous plait ?

- Euh… Oui… Ne soit pas trop long.

- Merci sensei, répondit Yamamoto avec son grand sourire.

Gokudera lui lança un regard noir. Comment pouvait-il penser à se soulager quand le Dixième du Nom n'était pas là. C'est alors qu'il remarqua que le sourire qu'il avait affiché devant le prof se fanait à chaque pas qu'il faisait en direction de la porte, remplacer par une expression inquiète.

Gokudera sentit son estomac se crisper. Si même cet insouciant de joueur de baseball était inquiet, ce n'était pas bon. Pas bon du tout.

Ne tenant plus, il se leva et sortit en trombe de la classe quelques secondes après Yamamoto, totalement ignorant des cris d'exaspérations du prof. Il n'hésita pas et se précipita vers la direction qu'avait dû prendre également Yamamoto, la salle des profs.

Il sentit son cœur louper quelques battements quand au détour d'un couloir, il vit Yamamoto accroupit par terre, des papiers à la main. Il s'approcha, et reconnut lui aussi les papiers que son boss était censés transporter. Mais pas de Dixième du Nom en vu.

Yamamoto leva la tête pour rencontrer le regard paniqué du demi-italien. Qui reflétaient la même panique qu'il ressentait. Il se releva, et dit d'une voix étranglée, qui le surprit lui-même.

- Il est arrivé quelque chose à Tsuna.

Il jura en italien, mais Yamamoto n'avait pas besoin de connaître cette langue pour comprendre la signification. Il prit une grande inspiration, et se calma. Il fallait agir vite, et bien. Il était peut-être encore dans l'enceinte de l'école, et le meilleur pour savoir ça, c'était…

- Il faut aller voir Hibari pour le prévenir.

Gokudera acquiesça machinalement. Il tremblait légèrement, tant de peur que de colère. Il se tourna vers Yamamoto, remarqua qu'il était un peu pâle, et lui dit :

- Fais ça, tu veux ? Moi, je vais faire le tour des bâtiments. Ce n'est pas possible qu'il lui soit arrivé quelque chose et qu'il n'est pas pu se défendre. Il y a peut-être une trace de son passage quelque part.

- Préviens Sasagawa-sempai. Plus on sera, mieux ça vaudra. Rejoignez-nous dans la salle du comité. On se répartira mieux les tâche, comme ça.

Gokudera hocha la tête et se précipita sans un mot de plus vers la salle de classe des troisième années, à l'étage supérieur. Yamamoto ne perdit pas un instant non plus et se dirigea vers le lieu qui servait de repère au carnivore de Namimori. Le leader du comité de Discipline, Hibari Kyoya.


 

Ryohei s'ennuyait. Même plus. Il mourrait d'ennuie sur sa chaise. Il lâcha un long soupir, affalé sur son bureau, les bras ballant. Il s'attira les regards amusés de ses camarades de classes et celui réprobateur du prof. Il n'y pouvait rien ! Il s'ennuyait. Ce cours n'était pas assez EXTRÊME pour lui. Après les aventures qu'il avait vécues, les batailles qu'il avait livrées, rester assit sur cette chaise pendant des heures était comme de la torture.

Soudain la porte s'ouvrit à la volée, le faisant sursauter, comme tout le monde dans la classe. Naturellement il se tourna vers la porte, mais se glaça en reconnaissant un Gokudera presque aussi blême que ses cheveux argentés. Avant même de savoir ce qu'il se passait, Ryohei sentit son estomac se retourner.

Sans se soucier des élèves muets, et du prof qui était sur le point de lui parler, il s'adressa directement à Sasagawa.

- Debout, tête de pelouse. On a un problème.

Cette simple phrase suffit pour faire retrouver toute son EXTRÊME énergie à Ryohei, qui se leva et suivit le Gardien de la Tempête dehors. Il ne prit pas le temps de s'excuser auprès de l'enseignant, le ton de Gokudera étant vraiment trop alarmant.

À peine l'avait-il rejoint que Gokudera, sans un mot de plus, repartit aussitôt dans la direction qu'avait prit Yamamoto.

 

-v-°°°

Oui, merci de me le demander, je suis très contente de moi. XD

En espérant franchement que vous avez aimé ! Et que vous prendrez le temps de me laisser un petit commentaire ! Siouplait ! OvO

À ce propos ! Je remercie vivement ceux qui en ont laissé ! Merci, merci mille fois ! C'est toujours agréable de savoir que son travail est apprécié, et au moins, on sait que l'on ne fait pas ça pour rien ! XD

À bientôt pour le prochain chapitre !

Chapitre 1 La Raison  Chapitre 3 


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Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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