Part 7

Plus tard, Kelvian arriva au domaine familial, le majordome s’occupa de la voiture laissant Kelvian entrer par l’entrée principale. Il y croisa sa grande sœur.

-          Katy ?? Mais qu’est ce que tu fais là ? Enfin je veux dire depuis quand es-tu rentrée ?

La jeune femme d’une extrême beauté le regarda avec un air de lassitude  avant  de rétorquer :

-          C’est comme ça que tu salues ta grande sœur toi ?

-          Ah !!? Pardon, désolé j’étais surpris de te voir, on ne m’en avait rien dit ha ! Ha ! Comment vas-tu !!? Ça fait plus de 4 mois qu’on ne t’avait vue, pas vrai ?

-          C’est vrai, je suis restée en Australie plus longtemps que prévu, je me devais de mettre  en place des bases solides pour notre marché là bas. Sinon je vais très bien je te remercie, par contre toi tu n’as pas la grande forme, tu es sorti hier soir ? C’est à présent que tu rentres ? Un homme fiancé ne devrait pas découcher vilain garçon.

-          Mais heu, j’ai passé la nuit avec mon meilleur pote, tu ne vas pas me blâmer pour ça hein ? Je ne batifole plus, ça ne m’intéresse plus tu sais, déclara-t-il alors comme un enfant essayant de justifier ses mauvais actes.

-          Bah  ce que j’en pense hein, juste que je voulais voir mon adorable petit frère à mon arrivée et on me dit que tu es sorti, j’ai attendu que tu rentres quoi, du coup je ne dois pas me plaindre ? Fit-elle alors boudeuse.

-          Heu… Tu n’avais qu’à prévenir en avance, je ne pouvais pas devi… tentait de souligner Kelvian. 

Il s’interrompit en voyant le regard  aiguisé de sa sœur. Ils restèrent un moment à se fixer sans un mouvement, quand Kelvian se sentit mal à l’aise :

-          Heu… J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ?

-          Bah j’attends toujours  un accueil chaleureux de ta part et tu ne fais que te plaindre, tu m’exaspères, fit-elle en tournant les talons, bref je  m’en vais, frère indigne.

-          Ah ? Non, non !! Attends !! Fit-il en la rattrapant.

Il l’accueillit donc avec une embrassade fraternelle comme quand ils étaient enfants, en fait sa sœur ne réagissait ainsi qu’avec lui, sinon c’était quelqu’un de très froid.

-          Bienvenue à la maison grande sœur, lui fit-il alors en lui  souriant tendrement, ça  fait toujours plaisir de te revoir, désolé, j’ai la tête dans le guidon aujourd’hui.

-          Pff c’est pas une excuse, lâche moi, il est trop tard à présent imbécile.

-          Mais nan rooh, pourquoi tu es comme ça ? On s’est pas vu depuis si longtemps…

-          Hey! C’est à moi de dire ça.

-          Bon bah tu l’auras voulu, fit-il par annoncer.

-          Hein ?

Il commença à chatouiller Katy qui y était très sensible. C’est donc dans une ambiance amusée que la mère apparut :

-          Et bien et bien, à vous voir on ne dirait pas des jeune gens d’une trentaine d’année, j’envie votre jeunesse…

-          Maman !! Fit alors Kelvian en se précipitant vers elle pour lui dire bonjour. Comment ça va? Bien dormi ? Et ton dos ?

-          Ça va, ça va Kelvian je prends mes médicaments ne t’inquiètes pas pour ça, répondit alors cette dernière un peu embêtée.

-          Ah ? Tu ne m’avais pas dit que ton état s’était aggravé maman, dit alors Katy surprise.

-          Que veux-tu c’est l’âge qui veut ça, je ne vais tout de même pas tout le temps me plaindre !!

-          Oui mais on a le droit de s’inquiéter maman, marmonna Kelvian.

-          Mais oui, mais oui, comme vous êtes tous les deux là, à 17h nous prendrons le thé, ça vous va ?

-          Aah… je préférerais aller me reposer après la soirée que j’ai eu, maman… Le thé je ne suis pas trop… s’interrompit-il en croisant le regard de sa sœur. M’enfin je dis ça mais je serai là, ha ! ha ! ha…

-          Bien, je me demandais ce que tu allais dire vilain garçon, d’ailleurs vous n’avez pas fait trop de bêtises hier soir avec Nicolas ? Il aime t’entraîner dans des histoires loufoques ce petit.

-          Non, non, ne t’inquiètes pas, on a juste bu comme des trous.

-          Bah c’est pas mieux Kelvian… dit alors Katy.

-          Hum, je sais… Mais ce n’est pas si souvent ! Ça faisait 2 semaines qu’on ne s’était pas vu, sinon ça ne se passe pas comme ça, ha ! Ha !

-          Puisque tu le dis. Bon je vous dis à 17h mes petits, je vais prendre congé.

-          Très bien maman, répondirent-ils en coeur. 

Quand elle disparut :

-          Kelvian, je sais que t’es fatigué mais je vais te monopoliser ce week-end, ha !! Ha!

-          Ha ?

-          Je repars lundi pour l’Espagne.

-          C’est vrai ? Tu te reposes jamais ?? Dit alors Kelvian inquiet.

-          Si dans les trajets.

-          Il faut qu’ils pensent à te donner un poste plus stable, tu passes tout ton temps à travailler.

-          C’est mon choix, ça ne me dérange pas, allez viens, j’ai besoin d’un massage pour me détendre.

-          Hein ?? Pourquoi ne pas aller au SPA ?

-          Si je ne veux pas tu feras quoi ? fit-elle donc d’un regard cruel.

-          Je… je ferais tout ce que tu voudras !! Ha !! Ha !! Finit-il par répondre en se grattant la tête.

-          Bien, bien, tu me fais économiser ma salive.

-          Katy, faudrait vraiment que tu cesses d’être aussi effrayante, tu trouveras jamais de gars dignes de ce nom sinon… 

Un silence pesa alors pendant le trajet qu’ils prirent pour aller à la chambre de Katy. En effet c’était un sujet assez tendu et difficile pour Katy. Se dévouant entièrement à son travail, elle n’accordait aucune importance à ce genre de relation, dès qu’elle avait sa famille à ses côtés elle pouvait tout affronter. Elle avait un fiancé à une certaine époque, mais ne pouvant faire d’enfant et se dévouant à son travail ils finirent par ne jamais se marier, depuis cette époque elle travailla de plus belle, Kelvian s’était toujours inquiété à ce sujet pour sa sœur.

Plus tard…

-          Alors ? Entama donc Kelvian.

-          Hum ?

-          Qu’est ce que tu vas faire en Espagne ?

-          Je vais traiter avec la chaîne hôtelière de notre groupe. C’est bien d’avoir des chiffres mais je veux me rendre compte de mes yeux l’état de notre business là bas. Apparemment ça marche bien, à l’issue je leur dirai si oui ou nom ils peuvent étendre un peu plus l’étendue de notre marché. Ils veulent monter en grade, il va falloir mettre des moyens financiers sur la table, il faut évaluer tout ça.

-          C’est chiant ça, comment tu fais pour faire ça tout le temps ?

-          Non, ce n’est pas chiant, vu que notre groupe couvre un très large domaine d’application, les missions ne se ressemblent pas du tout, alors ça  ne me dérange pas, fit donc Katy sûre d'elle.

-          Et tu as déjà pensé à donner cette tâche à d’autres ?

-          Ah là, là, tu parles encore de ça…

-          Bah, moi je m’inquiète pour ta santé, te surmener tout le temps comme ça, ça n’a rien de bon. À 40 ans tu ressembleras à une vieille, aïe, aïe !! Dit-il alors en se tordant de douleur.

Katy lui avait donné un coup sur la tête après cette réplique.

-          De quoi je me mêle ?

-          Mais…

-          Kelvian…

-          Oui ?

-          Si je m’arrête…

-          Hum ?

-          Si je m’arrête, qu’est-ce qu’il me restera ? Lui dit-elle donc avec un regard triste.

-          C’est justement ce que je te dis, pense à construire quelque chose en dehors du travail.

-          Une famille ?

-          Hein ? Heu, ouais pourquoi pas…

-          Je n’ai pas les épaules assez larges pour ça, je n’ai pas la patience non plus.

-          Mais tu sais si tu n’essaies pas tu…

-          J’ai déjà essayé Kelvian, ne me fais pas me rappeler de chose que j’essaie d’oublier s’il te plaît. Tant que je vous ai vous, maman, papa et toi, je pourrai tout affronter. Même quand les parents ne seront plus là, il y aura toujours toi, pas vrai ?

-          Heu, si on veut…

-          Tu es mon précieux petit frère, tu as tout  ce qu’il me manque, te voir t’épanouir me suffit amplement. Tu es la fierté de notre famille, tu le savais ça ?

-          Ne raconte pas n’importe quoi, personne n’a jamais porté le nom des Kinine aussi haut que tu l’as fait, rétorqua donc ce dernier gêné.

-          Peut importe, je suis pleine de défaut et si je m’accroche encore c’est bien grâce à toi. À l’époque où tout allait mal, où mon monde s’effondrait tu m’as toujours soutenue et c’est la seule chose  qui compte. Tu es notre fierté je te dis, car même sans te tuer à la tâche comme moi je le fais, les gens reconnaissent ta vraie valeur.

Ils restèrent silencieux un moment. Kelvian souriait gêné par les dires de sa sœur, jusqu’à ce qu’il ne sourît plus :

-          Je suis loin d’être celui que tu crois, grande sœur.

-          Hum ? Comment ça ?

-          Hum, comment dire, je vois tout ça plutôt comme une plaie que comme quelque chose de valeur.

-          Une plaie ? Fit donc Katy surprise.

-          Tu sais, on dit que plus on est haut, plus dure est la chute. Auquel cas, ceux qui sont en haut vivent dans la crainte d’une éventuelle chute, de telle façon qu’ils ne savent même plus distinguer le vrai du faux, ils ne savent plus s’ils sont des pantins où maîtres de leur propre notoriété.

-          C’est vrai.

-          Tu trouves aussi ?

-          Et bien j’ai déjà chuté je te le rappelle, c’est très douloureux. Il y a des gens qui disent que dans la vie, les riches deviennent plus riches et les pauvres encore plus pauvres. Les pauvres  envient et maudissent les riches, les riches méprisent les pauvres et donnent des priorités à des futilités, mais le cœur  de tout le monde  reste fondamentalement pareil surtout quand tout va mal.

-          Tu as sans doute raison.

-          C’est pourquoi depuis l’époque de cette fausse couche qui m’a détruite toute entière, je n’en ai cure de ce que les autres pensent, car ils ont beau dire ce qu’ils veulent ils ne sont pas si différents de nous, entrer dans ce petit cercle vicieux ne nous rendra pas  ce qu’on a perdu.

-          Et tu vis sans regrets ?

-          Bien sûr que j’ai des regrets imbécile de petit frère, mais et après ?

-          Comment ça ?

-          Les gens naissent pour vivre et pour ensuite mourir, peu importe à quel point tu aimes quelqu’un s’il te quitte tu te dois d’avancer, rester sur le passé à pleurer sur son sort ne soigne personne, n’aide personne, il faut continuer à avancer. Moi ce qui me tient debout c’est ma famille et mon travail, c’est pourquoi je m’investis autant, alors ne me demande pas d’arrêter ce que je fais, c’est mon choix, je l’ai fait en restant franche avec moi-même.

-          Même si à l’issue ça risque de te détruire ?

-          Et bien si ça me doit me détruire, que ça me détruise. C’est ma décision, quelqu’un de responsable se doit de vivre en respectant ses choix et ses valeurs

-          Je vois…

-          Pourquoi tu te poses autant de  questions ?

-          Je me demande si je vis actuellement en fonction de mes propres choix. Je suis ce que je suis grâce à mon entourage, à mon éducation, à ceux que j’aime, mais est ce que c’est ce que je souhaite vraiment ?

-          Tu sais, il y a des gens qui disent : tu ne choisis pas où tu vas naître mais tu peux choisir où mourir, du coup  c’est à toi de voir.

-          Hum, c’est un peu extrême là, Katy, fit-il embarrassé.

-          Je ne sais pas ce qu’il en retourne réellement mais quoi qu’il advienne tu restes mon petit frère, et je te soutiendrai comme toi tu m’as soutenue, c’est ça une famille, lui dit elle en lui baisant  tendrement le front.

-          Tu sais te montrer  tendre quand tu veux Katy, il faudrait que tu... bwarf !! Il reçut un coup de poing dans le ventre.

-          Hum ? Qu’est-ce que tu allais dire ?

-          Rien… Rien du tout… ouille, dit-il la main sur le ventre endolori.

-          Aah, j’avais cru que… ouh là c’est l’heure du thé, ne faisons pas attendre maman.

-          Ah oui, c’est vrai, tiens ça me fait penser que je n’ai pas vu Hélène en arrivant, elle m’avait dit qu’elle arriverait avant moi, tu l’as vue ? Fit donc Kelvian inquiet.

-          Non, non pas du tout, répondit-elle sèchement.

-          C’est vrai ? Je devrais lui passer un coup de fil.

-          Sans doute, dit-elle toujours avec cet air méprisant. 

Ils passèrent donc la fin de l’après midi en famille autour d'une tasse de thé, à parler du bon vieux temps, des projets futurs. Même le père prit part à cette rencontre familiale. Hélène n’était toujours pas rentrée alors Kelvian commençait vraiment à s’inquiéter. C’est ainsi qu’à la fin il appela celle-ci sur son portable. Les deux premières fois elle ne répondit pas. La troisième fois :

-          Hélène ??

-          Allô ? Kelvian ?

-          Oui c’est moi, ça va ?

-          Oui, oui ça va pourquoi ? Dit-elle avec le même ton habituel.

-          Heu pourquoi ? Et bien on avait dit qu’on se rejoignait à la maison du coup j’ai attendu un peu mais comme tu ne rentrais pas et bien, je commençais à m’inquiéter.

-          Ah oui, c’est vrai désolée, j’ai eu un contre temps je te raconte ça plus tard, je raccroche.

-          Hein ? Ah ? Elle a vraiment raccroché ??

-          Que se passe-t-il ? Fit alors Katy.

-          Heu j’aimerais bien le savoir, il y a quelque chose de bizarre avec Hélène.

-          Bah laisse là, elle doit bouder, vu que tu as passé la nuit avec ton ami plutôt qu’avec elle.

-          Mais, elle était  en voyage d’affaire, je ne pouvais pas même si je le voulais, ouh là, je laisse tomber, elle m’a dit qu’elle me raconterait mais c’est bizarre ça.

-          Ça veut dire que je vais pouvoir te monopoliser oh ! Oh ! Oh ! Fit alors Katy.

-          Je vois que tu n’es pas plus affectée que ça…

-          Moi ? Jamais, je repars lundi donc je m’en fous un peu, après le dîner tu me fais sortir, je veux aller danser ce soir.

-          Ah ? Si je ressors elle  va me tuer !!?

-          Si elle dit quelque chose elle aura affaire à moi, fit-elle alors d’un regard quasi démoniaque. Bon je vais me reposer un peu avant le dîner, à tout à l’heure.

-          Ok... fit-il en s'attendant au pire si Hélène et Katy devaient se disputer.

Aux alentours de 23h, Kelvian et Katy partirent dans la direction d’un bar dansant d’excellente renommée. Katy se dévouant totalement à son travail ne prenait pas vraiment la peine de se faire plaisir, c’est pourquoi quand elle rentrait à la maison, elle sortait toujours avec Kelvian dans ce bar. Elle ne prenait pas la peine de s’ouvrir aux autres invités de la soirée. Avec leur statut, beaucoup de ceux qui tentaient d’approcher la famille Kinine n’étaient pas dignes de confiance. Elle  aimait danser, mais ne le faisait qu’avec des gens dont elle connaissait un tant soit peu le passé et les intentions. C’est ainsi que Kelvian et Katy dansèrent toute la nuit jusqu’au petit matin. Les deux ne tenaient pas bien les effets de l’alcool c’est pourquoi Kelvian fit un peu attention au cours de la soirée à ne pas trop boire, ce qui n’était pas vraiment le cas de Katy qui tenait à peine sur ses jambes. Le retour au manoir fut difficile car enchaîner deux nuits blanches commençait à faire effet. Le majordome aida Kelvian à ramener Katy dans sa chambre, une fois celle-ci dans son lit celui-ci s’écroula à son chevet.

Sebastian, le majordome faisait les cent pas depuis une bonne dizaine de minutes devant la porte de la chambre de Katy. N’osant ni frapper, ni entrer, ni tenter quoi que ce soit. En effet, mal réveillé, Kelvian pouvait être terrifiant, Katy encore plus. Mais c’était l’heure du déjeuner. Quand la famille est au complet au manoir, madame Kinine impose  la présence de ses enfants au repas, c’est pourquoi Sebastian était déchiré entre l’accomplissement de son devoir ou penser au bien-être des jeunes maître. Il resta donc pendant 20 minutes de plus devant la porte, ne sachant toujours pas quoi faire. La voix de madame Kinine se faisait entendre, c’est donc ainsi qu’il décida de frapper puis d’entrer dans la suite de Katy. Elle dormait à point fermé, Kelvian était quasi sans vie sur le tapis. Cette vision effraya le pauvre Sebastian qui se rua sur Kelvian, pensant qu’il avait fait un malaise, jusqu’à ce que celui-ci se réveille, sombre comme jamais.

-          Grml…gromela donc ce dernier.

-          Oh, bien… bien le bonjour maître  Kelvian !!

-          Sebastian ? Qu’est-ce que tu veux ? Toujours mal luné. 

-          Hum, veuillez m’excuser maître Kelvian, mais madame votre mère vous  attend pour le déjeuner.

-          Haaaaaaaan ??!! Fit-il alors d’un air effrayant.

-          Je suis désolé !! je vous présente mes sincères  excuses, je suis impardonnable, je…

-          La ferme !! Fit alors Katy à son tour réveillée. C’est quoi tout ce bruit  à mon réveil ??? J’ai pas l’air d’être crevée peut-être ??

-          Je, je ne veux pas mourir !!!

-          Qu’est-ce que tu veux Sebastian ? On est rentré tard je ne suis pas d’humeur, j’espère que tu as une bonne raison…

-          Madame  votre mère vous demande tous les deux pour le déjeuner. J’ai essayé de l’en dissuader mais…

-          Déjeuner ? Il est quelle heure ?

-          13h15 maîtresse Katy.

-          Aah c’est chiant, ça… Kelvian qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas encore prêt ?

-          Hein ? Non, je veux dormir encore un peu, et… qu’est-ce que je fais par terre moi d’abord ??

-          Bon le bain attendra, le déjeuner de maman c’est sacré… Allez viens, fit-elle en lui tirant l’oreille droite.

-          Aïe, aïe, aïe !! Mais qu’est-ce que tu…

-          Tu es trop lent allez plus vite !! Ah mon crâne…fit-elle en se tenant la tête de l'autre main.

-          Tu as une sale tête Katy va te laver le visage ha, ha, ha !!

-          Je dirais de même pour toi sale gosse !! Sebastian désolée pour tout à l’heure, dites à mère que nous arrivons de  suite.

-          Bien jeune maîtresse. 

Un peu plus tard monsieur Kinine fit appeler son fils dans son bureau. Il voulait  lui parler d’Hélène. En effet, celle-ci n’avait pas pris part au déjeuner familial et ce sans prévenir, pas comme à son habitude. Monsieur Kinine voulait donc savoir de quoi il en retournait réellement car Hélène était quelqu’un de droit qui ne manquerait pas le repas familial sans prévenir. Kelvian, n’avait pas de réponse à ses questions, c’est donc inquiets tous les deux qu’ils se quittèrent.