Chapitre 2

Flash-Back : Kaoru est enfin arrivée à son école, et y a vécu les premières péripéties. Elle découvre aussi le nom du mystérieux individu, Shô Hosizoku.

Boum.

MAIS QUEL…

Ce bruit, c’était moi et ma chaise qui étions tombés. J’étais tranquillement en train de rêver et il m'arrive un truc pareil ! Quelle abrutie. Bref, je me relevais doucement alors que la classe entière pleurait de rire. Tous se moquaient de moi dès le premier jour… Quelle honte…

Du moins, tous, sauf un. Shô. Bizarrement, il ne rigolait pas, lui. Il me regardait avec son air de merlan frit qui vient d’être pêché. Mais bizarrement, il me fixait très étrangement.

Kaoru : Hum... Oui ?

Shô : T’as le soutif qui ressort de ton décolleté.

Kaoru :… *Fout une énorme baffe à Shô et remonte son petit haut.* La ferme…

Shô : C’est bon, ils ont rien vu les autres, ils se marrent juste de ta chute.

Kaoru : Ce n’est pas une raison !

Shô : *Se masse sa joue toute rouge.* T’as quand même une sacrée droite, pas mal.

Kaoru : J’m’en fiche.

Shô : T’es drôlement froide, si on peut plus rigoler.

Kaoru : Madame Shizua nous a dit qu’on ne devait pas rester avec toi, donc je ne te parle pas. Tain, pourquoi faut-il que tu viennes à côté de moi ! T’as une place tout au fond ou à côté de la blonde aux gros seins là-bas !

Shô : Cette bonne vielle Albara ! Toujours à dire des choses comme ça, elle m’en veut depuis que j’lui ai fait croire que j’étais dans son cours avec une poupée et qu’en fait j’étais parti me battre avec des mecs.

Kaoru : J’comprends pourquoi…

Shô : Et si j’suis venu à côté de toi, c’est parce que…

Boum. Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Il venait de recevoir une craie en plein entre les deux yeux.

Shizua : Shô tu ne vas pas commencer dès le premier jour à perturber les élèves !!! Masaki échange de place avec ce crétin !

Masaki : Bien Madame.

Shô : Tss, que de remerciement après ce que j’ai fait pour toi Albara. *Tourne la tête vers Kaoru.* On reprendra notre conversation plus tard ma p’tite. *Prend son sac et s’en va tout au fond, échangeant sa place avec Masaki.*

La prof beuglait encore qu’elle s’appelait Shizua, et lui il s’en foutait. Mais quel débile profond. Je ne l’aime vraiment pas ce mec. Enfin bref.

Euuuuh, pourquoi toutes les meufs me regardent avec des yeux genre « j’vais te buter » ?? Vous voulez ma photo bande de salopes ??

Soudain je compris. Masaki, mon nouveau camarade de table. C’était…

Oh putain mais ce mec est beau comme un dieu !!!! Ah ça change de l’autre débile.

Yeux et cheveux noirs. Chemise blanche qui laissait entrevoir son corps assez musclé. Cravate pour le côté chic. Un jean qui moulait bien ses fesses. Le mec dont toutes les filles rêvent. Et il était à côté de moi !!!

Mouhahahaha j’ai trop de chance !

Le cours se suivait sans trop d’accident. Je compris vite les places de chacun au sein de la classe. Natsuko, la rousse discrète, jolie et d’apparence douce mais super intelligente. Eligo, le mec aux cheveux violets hyperactif qui répondait toujours à côté. Leiko, la meuf blonde aux gros seins complètement débile qui sert à rien excepté chauffer les mecs. Kumiko et Orino, les deux suiveuses de la miss pot de peinture. Sanzo, un peu débile mais gentil, même s'il ne pense qu’au sport. Shijo, cheveux coupés au raz, avec des boutons partout et des lunettes rondes. Et enfin, le beau gosse ultime de la classe, le ténébreux Masaki. C’était à peu près les grosses pointures de la classe. Ah non, pardon. J’l’avais oublié celui-là. Le débile profond, celui qui dort en cours ou qui joue avec une boule de papier ou autre. Shô.

J’me demande qu’est-ce qu’il fait là, lui.

Le cours se terminait et on allait déjeuner au self. C’était un grand self tout blanc, tellement nettoyé qu’on se voyait dedans.  Impressionnant. Mais moi, j’attendais dans le couloir, je n’avais personne avec qui manger et la flemme d’aller m’acheter quelque chose au petit magasin du coin. Et puis, fallait que je maigrisse.

… : Hey Kaoru ! Tu veux manger avec nous ?

Koaru : *Tourne la tête vers les voix.* Hein de quoi ?

Cléa : Bah, tu restes ici et en plus seule, donc on te propose de venir manger avec nous !

Natsuko : Mais… Mais si tu ne veux pas on t’en.. On t’en voudra pas… *Tremble en parlant tellement elle est timide.*

Kaoru : *Souris* Bah c’est avec plaisir les filles !

Je me levai et j’allai en direction du self avec les deux élèves de ma classe. Mais ce que je ne soupçonnais pas, c’est qu’un regard animé de haine m’observait à l’autre bout du couloir, ses écouteurs noirs allumés.

Spaghettis boulette de viande. Un délice !!! Oh qu’est-ce que j’aime ça ! J’aurais pu en manger cinq tonnes ! Les filles en étaient choquées, elles n’avaient jamais vu quelqu’un manger autant et aussi vite en si peu de temps. On a bien rigolé et j’ai découvert qu’elles étaient assez sympas. Natsuko, quand elle connaît les personnes, elle devient une vrai sado-maso sur les bords. J’ai eu peur à des moments… Et Cléa est vraiment très pacifique, des fois même trop. Mais quand elle se reçoit quelque chose dans la tête de la part de son demi-frère Sanzo, elle devient une véritable guerrière. Et oui, on mangeait avec les garçons, c’était les seuls places de libre. Eligo ne connaissait que le cri pour s’exprimer pendant qu’il organisait son concours du plus gros mangeur avec Sanzo. De vrais fous ! Shijo lui riait en mangeant doucement, et j’ai découvert qu’il était très intelligent, encore plus que Natsuko ! Seulement, il était muet. À ce que m’a raconté Sanzo qui était son ami depuis l’enfance, il a perdu la parole quand ses parents sont morts tués par un gang. J’ai été tellement touchée par son histoire que je lui ai fais un petit bisou sur la joue, en évitant ses gros boutons. Mais celui à qui je voulais en faire, c’était Masaki. Il était assis en bout de table, tel un prince. Et il mangeait d’une façon si digne. J’en étais déjà folle de ce type. Il me fascinait.  Quand tout le monde eut fini, on sortit du self pour aller au stade puisque que Sanzo et Eligo voulaient faire un concours du plus rapide. Cléa me racontait qu’ils faisaient sans cesse des concours et que son frère, car elle considérait Sanzo comme son vrai frère, gagnait tout le temps. En même temps, c’était monsieur muscle !

Ho tiens, ça faisait longtemps. Voilà les trois pétasses de la classe. Leiko, Kumiko et Orino. Pots de peintures powaaaaa.

Hey mais !! Qu’es qu’elle fout cette grognasse ! Pourquoi elle saute au cou de MON Masaki !

En effet, Leiko venait de sauter sur Masaki, en lui mettant la tête dans ses gros seins. Technique de drague de pute.

Leiko : Masaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa~ Hanw~ *Petit bruit de chaudasse.*

Masaki : *Ne répond rien, sort juste sa tête de là* Oui ?

Leiko : Mais mon Masa-Chou ! Laisse-moi dans tes braaaas~

Kumiko : Vas-y Masàchiotte, t’es chiant avec elle.

Orino : Tu pourrais être plus sympa, sérieux.

Masaki : Non. J’ai d’autres choses à foutre que de faire attention à vous.

Leiko : Mais comme quoi ?

Masaki : Des choses plus importantes que toi.

Kumiko : Et comme quoi Masàchiotte ?

Masaki : *Attrape Kaoru et l’embrasse.* J’m’occupe des belles meufs.

Kaoru : *Deviens instantanément toute rouge et lâche un petit cri de stupeur* Qu-…

Soudain, une sorte de tornade arriva. Je fus propulsée en arrière et heureusement que Shijo me rattrapa. J’ouvris les yeux et je vis cet homme aux cheveux bleus, le poing dans la face de celui aux cheveux couleur corbeau.

Masaki : *Recule doucement et essuie le sang qui coule de sa lèvre* Tiens donc, te revoilà toi.

C’était Shô. Il venait d’apparaitre d’un seul coup et de foutre une droite à mon Masaki.

Kaoru : MAIS QU’ES CE QUE TU FOUS BORDEL DE MERDE !       

Shô : *Ne dit rien, fait craquer ses doigts*

Masaki : Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas battu, c’est pourquoi cette fois ?

Kaoru : Mais vous n’allez pas vous battre !!

Shô : Alors comme ça, on veut se taper les petites nouvelles connard, hein ?

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