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Part 12

Comble de la méfiance

On était un vendredi soir, il s’était concentré sur son travail toute la semaine. Il ressentit toute la fatigue lui tomber dessus d’un seul coup. Pourtant, il se disait qu’il avait le devoir de s’occuper un peu d’Hélène, surtout qu’elle ne lui avait pas adressé la parole directement depuis le week-end dernier. Il se dit alors qu’il pourrait l’emmener au restaurant, puis aller à un bar dansant, sachant pertinemment que cette dernière n’aimait pas danser. Il lui lança tout d’abord un message pour lui demander son avis. Mais elle n’y répondit pas. « Peut-être une autre de ses ennuyeuses réunions » se dit-il alors. « Bah je la prendrai à court quand elle rentrera, si elle ne m’envoie pas bouler avant… » Finit-il alors par conclure.

Il lui sembla que l’air était devenu lourd, comme si on orage s’annonçait. Il était vrai qu’il avait fait beau et surtout très chaud, et dans ces pays au climat continental, il fallait s’attendre à tout. Il se pressa donc à rentrer. Une fois qu’il arriva à l’entrée principale du domaine. La voiture d’Hélène était garée là, celle de son père non loin, mais ce qu’il lui a semblé le plus étrange, c’est la présence d’une autre voiture aux vitres teintées, il ne l’avait jamais vue :

                        -Qui ça peut bien être ? Papa ne reçoit personne le vendredi normalement.

Il arriva donc à la porte d’entrée du manoir et entra sans être accueilli par Sébastian. Il y avait comme un malaise. Sur le coup, Kelvian fut effrayé, pensant que sa mère aurait pu faire une autre crise. Il se précipita donc dans ses appartements et la découvrit endormie, paisible. Rassuré il alla donc dans le bureau de son père, là où ce dernier passait le plus clair de son temps, lorsqu’il n’était pas à l’hôpital. Il y découvrit Hélène, son père, Sébastian et un invité qui lui donnait le dos dans le sofa.

                        -Ah bah bonsoir ! C’est donc là que vous vous cachiez tous ?

Personne ne réagit. Sur le coup Kelvian sentit comme un malaise. C’était bien la première fois qu’il était accueilli aussi froidement, et ce, de toute son existence !

                        -Heu, il s’est passé quelque chose ?

Hélène ne l’avait toujours pas regardé. Sébastian gardait la tête baissée. L’étranger lui donnait toujours son dos et c’est alors que son père commença :

                        -Bonsoir Kelvian. On vient juste d’apprendre quelque chose de bouleversant.

                        -De quoi s’agit-il ? Ça m’a l’air d’être bien grave vu les têtes d’enterrement que vous faites tous…

                        -Je ne sais trop que te dire non plus mon fils, regardes donc par toi-même, fit-il donc en lui montrant des photos sur son bureau, la télécommande à la main.

Kelvian sentait que l’ambiance était à son comble, il voulait savoir de quoi il en retournait mais pourtant son instinct lui sommait le contraire.

                        -Bah alors Kelvian ?

                        -Ça m’a l’air d’être grave ton histoire là…

                        -Grave… Je ne sais pas…

Kelvian fut pris de torpeur pendant une fraction de seconde. Il  connaissait son père mieux que quiconque. Ce dernier n’avait pas la tête de quelqu’un s’attendant à n’importe quelle réaction. Il fit donc un pas en arrière quand son père reprit :

                        -Tu ne viens pas voir ?

                        -Heu, je préfère aller me changer avant, je risque de ne pas m’en remettre si vous faites de telles têtes, hé, hé…

                        -Kelvian, tu peux me dire ce que c’est ?

Il n’avait pas besoin de se rappeler de ce qu’il aurait pu faire. Le regard triste de son père en disait déjà trop. Hélène qui ne l’avait toujours pas regardé semblait être en larme. Il était pied au mur. Son père ne sembla pas s’impatienter mais il ne voulait pas prendre le risque d’en arriver jusque là. Il s’approcha donc d’un pas décidé du bureau pour y découvrir quelque chose d’insolite. En effet, sur le bureau fleurissait des photos de Kelvian avec le petit William Borel. Sur le coup il s’arrêta, comme si son temps s’était glacé par la surprise. Mais dans ce laps de temps qui pouvait sembler être une éternité, moult et moult questions lui avaient traversé l’esprit : « Qu’est-ce que c’est que ça ? » « Qui s’est permis de prendre ça ? » « Comment ? » « À quel moment ? » « Pourquoi surtout » Il y avait des photos qui semblaient être truquées car au moment où Kelvian et William s’échangèrent ce baiser interdit, Kelvian était sûr d’être rebuté par ce dernier, alors que là il semblait engager le baiser. C’est donc surpris comme mille hommes qu’il regardait ces photos, la bouche béante, estomaqué par ce coup monté.

                        -C’est quoi ça ? Finit-il donc par dire.

                        -Tu te moques de nous en plus ?! Fit donc Hélène qui s’énerva.

                        -J’ai la tête de quelqu’un qui se moque de son père là ?  Annonça-t-il d’un regard vide.

                        -Hum, je vois que tu es aussi estomaqué que nous, se satisfaisait donc son père.

                        -Non mais sérieusement… D’où ça vient ? 

                        -De moi, fit donc une voix qui semblait singulière.

Kelvian se retourna donc en direction de cette personne, vert de rage.

                        -Et vous êtes qu… s’interrompit donc ce dernier.

Les photos qu’il tenait jusqu’alors dans ses mains s’étalèrent sur le sol comme une coulée de lave qui détruirait tout sur son passage. Devant Kelvian se tenait William Borel, se parant d’un autre visage, en costard noir, lunette de soleil, les jambes croisées.

                        -V… Vous n’êtes pas William Borel ? Un employé de ma société ?

                        -C’est ma couverture, en réalité je suis l’agent KM, je suis détective privé, j’ai été engagé pour vous suivre de près.

                        -Me… Me suivre de près !? S’étonna alors Kelvian en se retournant vers son père. Vous vouliez me surveiller ? J’ai fait quelque chose qui mérite un tel traitement ?! 

Un silence pesant s’installa alors dans la pièce. Comme si on pouvait le couper au couteau. Monsieur Kinine le père regarda un instant Hélène qui ne cessait de sangloter avant d’annoncer :

                        -C’est moi qui t’ai fait suivre, je pensais qu’encore à ton âge tu fréquentais des jeunes femmes alors que tu étais fiancé.

                        -Et ça là, vous vous attendiez à ce genre de chose ? Vous me reconnaissez sur ces photos ? Ce mec là, présent devant vous s’est permis de me sauter dessus à mon insu, et il truc ses prises pour que je perde tout crédit devant vous ? Ça vous satisfait ?

                        -Je n’ai jamais cru en ces photos, Kelvian. Ta réaction me réconforte dans…

                        -Papa…

                        -Oui ?

                        -Je prend congé, je vais soigner mon épaule.

                        -Comment ? Que t’es-tu fais à l’épaule ?

                        -Je me suis blessé pour cet individu présent juste là, et voir qu'il me poignarde ainsi dans le dos me rend un peu amer, alors je vais prendre congé…

                        -S’il faut te soigner je suis là pour…

                        -Non merci, je vais aller quelque part loin de vous un petit moment.

                        -Pardon ?

                        -Je ne peux plus rester là comme ça en face de toi, alors que tu avais un regard plein de déception en me regardant. Hélène non plus ne m’a jamais regardé, je dois bien vous dégouter. Je ne me présenterai plus devant vous tant que je me sentirai aussi mal, je suis désolé.

En réalité, le regard du père de Kelvian et l’intonation dans la voix d’Hélène prouvaient qu’elle était celle qui était cachée derrière tout ça. Ce sentiment de suspicion le dégoutait au point où il ne pouvait le supporter d’avantage. Il se sentait épié par le fait qu’elle cherchait certainement à découvrir s’il y avait eu quelque chose entre lui et Nicolas et tout exposer à son père. Sachant qu’il avait également ses tords dans l’histoire, il ne pouvait les regarder fièrement dans les yeux. C’est donc ainsi qu’il prit une décision. 

La nuit était tombée. C’est un ciel dégagé et sans une étoile visible qui surplombait la cité. En ce vendredi soir, les allées et venues étaient causées par les citadins en route pour des festivités de fin de semaine. Les lumières de la nuit semblaient être des étoiles filantes et haletantes pour les soirées nocturnes, enjouant l’ambiance en cette fin de week-end. Pourtant, là, avançait un homme dont le cœur était en plein orage, recherchant à fuir cette fausse réalité jusqu’à renier sa propre existence. Kelvian était complètement désappointé. Il partit en trombe sans prendre un sac, une chaussure, une chaussette, rien de rien. C’est donc les bras ballants qu’il avançait indécis, recherchant désespérément l’endroit où il avait bien pu garer son bolide. Mais il eut semblé que la nuit déposait un voile qui lui masquait son sens de l’orientation. En réalité, il était tellement perdu intérieurement qu’il ne pouvait en aucun cas se retrouver, se réorienter. Au bout d’un moment, il avançait tout droit, ne pensant plus à rien, ni au lieu qu’il venait de quitter, ni à la destination de sa marche. Rien de tout cela.

Nicolas se réveilla enfin de sa sieste pour le moins inhabituelle. Il refusait de croire qu’il s’était vraiment endormi dans un endroit pareil. Et comme on aurait pu s’y attendre, il prit un coup de froid et se décida enfin à rentrer chez lui avant de se prendre les pieds dans le fameux saule pleureur  en fleur qui le cachait jusqu’alors. Il tomba lamentablement sur le sol avant de débouler la petite pente sur laquelle il se situait.

Kelvian abandonna l’idée de retrouver sa voiture et s’engagea donc dans un parc afin de s’y assoir et réfléchir à ce qu’il devrait faire. Il ne pourrait pas rester dans cet état pour toujours n’est-il pas ?

C’est ainsi que Nicolas déboula aux pieds de Kelvian, qui fut passablement surpris de ce qui se passait sous ses yeux. Nicolas se releva aussi vite qu’il put, il s’inclina tout en s’excusant avant de fuir le regard de celui qu’il n’avait vraisemblablement toujours pas reconnu afin d’aller récupérer ses affaires. Kelvian l’avait lui reconnu mais pensa sur l’instant que Nicolas le fuyait, et donc avait feinté de ne pas l’avoir vu. Sur l’instant il en eut le cœur serré, comme quand on a le sentiment d’avoir perdu quelque chose de très précieux.

                        -Nicolas ?

Sur le coup Nicolas qui enlevait la saleté de son costume s’arrêta net. Sur le moment, il se dit qu’il s’était humilié ouvertement devant l’une de ses connaissances, et donc ne comptait pas se retourner ; puis quand il se rendit compte qu’il s’agissait de la voix de Kelvian il se retourna si vite qu’il faillit se tordre le cou.

                        -Kel… Kelvian !!? Mais qu’est-ce que tu fais là ?

Kelvian arborait une nouvelle expression tant il était heureux de s’être trompé sur les intentions de Nicolas. C’est avec tendresse et soulagement qu’il regardait Nicolas paniquer sous ses yeux. Nicolas qui se rapprochait de lui après avoir ramassé ses affaires fut également attendri par une telle expression. Kelvian, redevenait un homme normal quand il était avec Nicolas, c’était un fait.

                        -Qu’est-ce… qu’est-ce qu’il y a ? Fit donc Nicolas rouge jusqu’aux oreilles. Fort heureusement, il faisait sombre, cela ne se voyait pas tant que ça.

                        -Bah, pourquoi tu déboules comme ça aux pieds des gens à cette heure tardive de la nuit ? Fit donc Kelvian amusé.

Nicolas lui tourna donc le dos, rouge de honte. Il aurait pu s’humilier devant n’importe qui mais pas devant celui qu’il aimait.

                        -Je… Je m’étais endormi et j’ai trébuché parce que j’étais mal réveillé c’est tout !

                        -C’est trop mignon, c’est rare de te voir si maladroit ha, ha ! Fit alors Kelvian en l’enlaçant tendrement.

                        - !! Kelvian ? Qu’est-ce qu’il te prend ? Il s’est passé quelque chose ? Je pensais que tu rentrais chez toi…

À ces mots, Kelvian renforça son étreinte avant de lui chuchoter à l’oreille :

                        -Je te raconterai plus tard. Je peux passer la nuit chez toi ce soir ? Fit-il alors en posant sa tête contre l’oreille de Nico.

Sur le coup Nicolas ne tenait plus en place mais quelque chose l’interpella :

                        -Kelvian ?

                        -Oui ?

                        -Tu es sûr que ça va ?

                        -Oui, pourquoi donc ?

                        -C’est moi ou tu es pâle ? T’es malade ? Tout à l’heure quand je t’ai vu t’avais plus la pêche que ça ! Dis alors Nicolas en se retournant.

                        -Oh, non t’inquiète ! Alors je peux ?

                        -Si je refuse, il se passera quoi ?

                        -Je t’empêcherais de rentrer chez toi sans moi voyons !!

                        -Ok, Ok ! Donc je n’ai pas le choix alors pourquoi tu demandes…

                        -C’est la moindre des choses voyons, rétorqua donc ce dernier en ébouriffant les cheveux de Nicolas.

                        -Hey ! On est plus des gamins ! Ne me décoiffe pas comme ça ! Pas en public je veux dire…

Kelvian eut un sourire amusé à ces mots avant de répliquer :

                        -Parce que tu pensais qu’après cette roulade maladroite tu serais toujours coiffé ?

                        -Arrête de te moquer de moi, je suis suffisamment embarrassé comme ça à la fin… ! Rétorqua-t-il en lui donnant un coup à son épaule endolorie. 

Après une longue marche nocturne sous le ciel étoilé, ils arrivèrent devant l’appartement de Nicolas. Nerveux, Nicolas avait du mal à trouver ses clefs. Kelvian le remarquant, lui prit les clefs des mains et ouvrit la porte, l’aidant à y entrer doucement. C’est donc à cet instant que Nicolas ressentit un malaise.

                        -Heu, Kelvian, tu es sûr que ça va ?

                        -Oui ? Pourquoi ? Lui dit-il alors au ralenti.

                        -Tu es vraiment pâle, mec… Tu es en sueur et on dirait que tu as de la fi… Fit donc Nicolas et posant sa main sur le front de Kelvian. MAIS !! Tu es brûlant !!! Ça ne va pas ?! Tu fais comme si de rien n’était !! S’empressa-t-il alors en lui prenant la main droite.

Kelvian n’en gémit pas de douleur mais on pouvait le lire sur son visage. Cette épaule déboitée devait en effet être soignée se disait-il alors.

                        -Enlève ton costume je vais te prêter des vêtements, annonçait-il en farfouillant dans ses armoires. Il te faut des médicaments aussi. Tu ne sais pas ce que tu as ? Comment ton état a pu se détériorer à ce point en quelques heures ? Mais ? Qu’est-ce que tu fais ? Il s’était retourné vers Kelvian et constatait que ce dernier ne bougeait pas d’un poil, le fixant sans retenue. Qu… Quoi ? Annonça-t-il donc intimidé.

                        -J’aimerais bien que tu le fasses pour moi, Nico, fit-il alors tout sourire.

                        -Qu… Quoi ? Pourquoi ? Il ne tenait plus en place.

                        -Allez Nico~ Moi j’ai aucun mal à te changer quand tu es saoul, lui dit-il avec un regard provocateur.

                        -Ok, Ok ! J’ai compris, pas la peine de le prendre comme… Nicolas se figea sur l’instant.

                        -Hum ?

                        -Kelvian, tu t’es fait quoi à l’épaule ?

                        -Je me suis déboité l’épaule ce midi, pourquoi ?

                        -Tu t’es quoi ??! Hurla-t-il donc effaré.

                        -Pourquoi hurles-tu à cette heure-ci ?

                        -Kelvian j’appelle une ambulance, tu as l’épaule BLEUE !! Comment tu peux faire comme si de rien n’était avec ce truc à ton épaule ?!

                        -Pourquoi tu paniques comme ça ?

                        -Je panique car tu ne sais pas le faire pour toi-même imbécile, dit-il en tapant le numéro des urgences.

                        -Tu fais quoi là, lui dit alors Kelvian en lui attrapant le bras.

                        -J’appelle les urgences, il faut vraiment que tu te fasses soigner ! C’est quoi l’intérêt d’avoir dans ta famille les meilleurs médecins de la région si tu n'en profites pas, depuis quand es-tu devenu aussi stupide ?

                        -Non…

                        -Hein ?

Une tonalité se fit alors entendre.

                        -Tu me raconteras tout ça après t’être soigné, oui allô ? Bonsoir, excusez moi c’est pour une urgen…

Kelvian lui pris le téléphone des mains et raccrocha. Ils restèrent figés tous les deux quand Nicolas reprit :

                        -Heu…Kelvian? Tu n’es vraiment pas bien là ? Non mais ça va pas ? Tu veux perdre ton bras ou quoi ? Nicolas, ne comprenant pas son comportement, s’énervait contre Kelvian.

                        -Non, si je vais à l’hôpital, ils vont savoir où je suis…

À ces mots, Nicolas fut pris de stupeur. « Ils vont savoir où je suis » pensait-il. Mille et un scénarios traversèrent son esprit. Quand il commença à paniquer Kelvian l’attrapa par la main tout en lui souriant avant de lui dire :

                        -De la pommade et des bandages seront suffisants pour l’instant, ne t’inquiète pas. C’est peut-être moche mais je ne souffre pas, démentit donc ce dernier.

                        -Tu… Tu me diras ce qui s’est passé, hein ?

                        -Oui, oui t’inquiète, je vais prendre une douche avant. J’espère que tu prendras soin de moi, hein ?

                        -Je te trouve trop détendu !!

                        -Je n’ai plus la force d’être tendu, je l’ai été toute la semaine, tu m’excuseras. 

Puis trou noir.

 

Part 11 Dérision Part 13

1 vote. Moyenne 5.00 sur 5.

Commentaires (11)

1. egyptian_chabine (site web) 2012-07-03

Les choses sérieuses commencent maintenant '-'
J'espère que le chapitre n'est pas trop court xD c'était soit il était court soit trop long '-'
Faut maintenir une dose de suspense quand même j'espère que vous me comprendrez^^
N'hésitez pas à donner votre avis

2. sabi 2012-07-04

excellent chapitre!!! (Quoiqu'un peu court, lol, masi c'est parce que c'est trop booooon! ;) )
Il est top!!! top!!!
Je veux la suite.

3. egyptian_chabine (site web) 2012-07-04

mdr

encore c'est réplique mdr

tant mieux si t aimes

4. Marimo_chan 2012-10-26

MOUHOUAHAHAH ! J'aimme cette phrase tellement ambigue :

"J'ai été tendu toute la semaine que je peu plus l'être"

*se tue*

5. egyptian_chabine (site web) 2012-10-26

ptdr mais LOOOOOOOOOOOOL XDDD

6. Jaya 2012-10-29

*met dans un fou géant Hélène la poufiasse et Borel la glaire de roumen* Crâmer tous bande de Pigniouf !!!
Kyaaaaaaa j'aime quand ils sont à 2 *w*

7. egyptian_chabine (site web) 2012-10-29

mdr xDDD

8. Kywi 2012-11-17

Ouh ! Ça promet ! :D Je file lire la suiiite ~~

9. egyptian_chabine (site web) 2012-11-20

mdr tu aimes courir toi on dirait xDDD

10. Kywi 2012-11-20

Oui, j'aime ça . *o*

11. egyptian_chabine (site web) 2012-11-21

j'avoue que moi aussi je suis pareil... '-'

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Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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