Chapitre 3

Flash – Back : Kaoru a rencontré ses petits camarades, et surtout le beau Masaki. Cependant, à la suite d’évènements farfelus, Masaki et Shô commencent un combat…

Un coup de poing, un coup d’épaule, de genoux, une poussée, un saut, une esquive. C’était un combat magnifique, deux garçons, non. Deux hommes se battaient comme on en voit si peu. Masaki semblait cependant avoir le dessus. Il donna un coup dans le ventre de Shô, puis attrape sa cheville pour le faire tomber et placer son pied sur son ventre.

Masaki : Alors, tu t’avoues vaincu petit déchet ?

Shô : La ferme !

Shô attrape la jambe de Masaki et le retourna d’une seule main. Il se releva pour ensuite lui donner un coup de coude dans le dos pile entre les reins et un coup de poing entre les deux poumons ce qui lui bloqua la respiration, le sonna et lui fit cracher du sang. Les filles commencèrent à crier à la vue de ce liquide rouge et de la tête de Masaki quand il reprit ses esprits. Il était choqué de voir jusqu’où allait Shô, c’était la première fois qu’il le faisait saigner. Il leva les yeux puis vit le regard de Shô qui était un regard de bête sauvage prête à sauter sur sa proie afin de la dévorer à coup de mâchoire.

Masaki : H-hey Shô… Du calme mon vieux… On va pas se tu..

Trop tard. Un coup de pied venait de lui fuser dans la mâchoire. Il tomba au sol en crachant encore un peu de sang et en se tenant à peine à quatre pattes. Il ne l’avait pas remarqué, mais les coups que lui avait infligé Shô étaient tous fixés sur des points vitaux et d’une force assez insoupçonnée.

Masaki : Hey mec… C’est bon arrête j’abandonne…

Shô : *Lui donne un coup de pied dans le ventre pour le faire hurler.* Cela faisait si longtemps…
Masaki : …Heuk… De… De quoi… ?

Shô : Si longtemps que je voulais me venger… *Il sortit un couteau et le rapprocha rapidement de Masaki*
Kaoru : NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!

J’avais fermé les yeux en hurlant. Quand je les rouvrit, Sanzo avait ceinturé Shô par dérière et le soulevait de par sa grande taille tandis qu’Eligo avait récupéré le couteau.

Sanzo : Mais qu’es ce que tu fou Bro !!

Eligo : T’allais quand même pas le planter !!!

Shô : Fermez-là et lâchez moi que je puisse en fi…
… : HUM HUM 

Tout le monde s’était retourné, et vit le directeur les mains dans le dos, un regard grave qui se voyait à travers ses petites lunettes rondes. Il était entouré par deux gros surveillants musclés comme des compétiteurs. Ils bousculèrent Sanz et Elio pour attraper chacun une main de Shô et appuyer sur son coude afin de le faire s’agenouiller au sol. Le directeur arriva, regarda Shô, puis Masaki, et souleva la tête de Shô. Il soupira tout d’un coup. Maintenant qu’il était quelque peu calmé, on voyait son visage plein de coupures et ses bras étaient brulés. Le doyen attrapa alors le tee-shirt du concernés pour le lui arracher. Toutes les filles crièrent, les garçons détournèrent le regard, et même les deux gorilles lâchèrent Shô tellement ils étaient horrifiés. Seul le grand patron de l’établissement réussi à regarder le torse et le ventre de Shô, complètement recouvert de cicatrices ouvertes, de balafres à demi fermées, et de brulures récentes.

Directeur : *Souffle* Tu as recommencé…
Shô : Qu’est-ce que ça peut te foutre !

Directeur : Tu as effrayé les élèves et failli tuer mon fils, je vais avoir du mal à fermer les yeux cette fois…

Shô : Fais c’que tu veux j’men fou…

Directeur : Ce n’est pas parce que tes parents… 

Boum. Le directeur était tombé, et ses lunettes avaient volé à quelques centimètres sur le côté. Shô s’était relevé en un saut et en avait profité pour frapper l’homme au visage.

Shô : NE PARLE PAS DE ÇA OU J’TE BUTTE !!! T’AS BIEN VU TON FILS ! À SE FOUTRE DE MA GUEULE IL EST EN AU SOL EN TRAIN DE CHIALER ALORS CONTINUE ET TU FINIS À LA MORGUE ESPECE DE PETITE MERDE !

Directeur :… Amenez le dans la salle prévue. 

Les deux gorilles assommèrent Shô et le trainèrent au sol comme un sac à patate de mauvaise qualité. Le directeur se releva, remit ses lunettes et de l’ordre dans son costume pour ensuite se retourner vers les autres élèves. 

Directeur : Vos cours de cet après-midi sont annulés, vous reviendrez demain matin. Cet aprèm, repos ! 

Il leur afficha un tendre sourire avant de ramasser Masaki qu’on avait oublié, en train de gémir et de pleurer sur l’herbe tachetée de sang.

En attendant, on était tous pétrifiés. Tout le monde était très mal à l’aise, Cléa pleurait et le son de ses larmes accentuait le silence lourd et pesant de ce moment. Quelques minutes plus tard, on rompit le silence et on décida de tous aller chez Sanzo et Cléa comme leurs parents étaient en voyage. On arriva dans un quartier assez banal, avec de petites et simples maisons de personnes âgées. Quand soudain, je failli tomber à la renverse. Un grand immeuble d’au moins une quinzaine d’étage était planté entre une petite maison et la poste. Cléa fit le code et nous rentrions tous dans ce bel édifice fièrement dressé. Nous montions au 7eme étage et rentrions dans le 5^ème appartement. 

Kaoru : Ho putain !

Cléa : Oui ?

Eligo : Héhé ça choque toujours de venir chez eux, j’me suis chié dessus quand j’suis venu pour la première fois HAHAHAHAHAHAHAHA.

Un palace cet appart ! Trois fois ma maison ! Hyper beau, bien décoré, et en plus c’était lumineux avec plein de fenêtres et on sentait une bonne odeur de fleur. Un palace !

Enfin bref, comme n’importe quel mec de base, les garçons partirent sur… La console. Sanz, Elio et Shiji sont allé se faire une bonne partie de jeu de guerre bien sanglant avec des explosions et des tirs partout… Le jeu parfait quoi. Malheureusement les filles m’ont amené dans la cuisine discuter un peu. Et oui, entre fille on parle Garçon ! 

Natsuko : Alors Kaoru, c’était comment quand il t’a embrassé ??

Kaoru : Euh bah… *Rougit doucement* Rien du tout quoi, un baiser tout simple.

Cléa : C’était ton tout premier ?

Kaoru : Euh bah… Bien sûr que non ! J’ai eu plein de copains avant !

Cléa : Ho la chance… Moi j’ai jamais eu de petit ami, grand frère tabassait toujours les garçons qui s’approchaient de moi.

Natsuko : Et moi à ce qu’il parait je suis trop violente. Pas ma faute si ces débiles n’aiment pas les films où les gens se font casser la gueule et fouetter.

Kaoru : Je vois… En fait j’en ai jamais eu non plus…

Cléa : Ha bah, premier baiser par un vrai beau gosse, la chance !

Kaoru : Oui mais bon… Il s’en fou de moi donc bon…

Cléa : Dis pas ça ! Tu verras dans quelques jours !

Eligo : *Apparait dans la cuisine* Hey les filles, filez nous à bouffer on a la dalle ! Et venez jouer au lieu de parler !!

Natsuko : J’vais vous exploser vous allez rien piger !

Sanzo : RAMÈNE TA FACE DE TRUITE AU LIEU DE PARLER !!

Natsuko : *Saute sur Sanzo et lui fou son poing dans la tronche* DONNE UNE MANETTE PETITE KEKETTE QUE J’TE MONTRE C’EST QUI L’MAITRE !!

Eligo : ACTIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

On prit alors tous une manette. Score final : Cléa première avec 125 tués et 0 mort, Natsuko et Sanzo execo avec 74 tués et 37 morts, Shijo avec 42 tués 12 morts, moi avec 14 tués et 42 morts et enfin Eligo avec 0 tué et 86 morts. On a continué à jouer jusqu’à 19h et on décida de rentrer. Enfin, Shijo et Natsuko partaient ensemble et Eligo dormait chez Sanzo et Cléa. Je partis donc toute seule chez moi, je rentrais en racontant ma journée à ma mère et ma sœur, en oubliant évidement de raconter la baston, pour ensuite manger, me doucher, et enfin finir dans mon lit. Ha mon lit, tu m’as tant manqué, tu es si doux et avec des bras si protecteur. Ha que je t’aime tant, tu es le meilleur amour possible.

Crack Boom.

Kaoru : Hein ? C’était quoi ce bruit ?

Je sorti de mon amoureux de lit pour aller regarder à la fenêtre.

Kaoru : *Ouvre la fenêtre* Shô !?

Shô : *Tourne la tête* Tiens salut p’tite tête. Tu fais quoi là ?

Kaoru : Bah j’habite ici vois-tu…

Shô : Ha ok

Kaoru : Et toi ?

Shô : J’erre en cherchant un endroit où dormir

Kaoru : T’as pas de maison ?

Shô : Non, j’ai juste un sac et du fric avec moi.

Kaoru : Mais tu fais comment la nuit et tout ?

Shô : Les bancs, où les buissons, y’a des meufs même des fois qui m’hébergent chez elles pour la nuit. Et des fois j’me bats pour gagner un repas, ou un toit pour quelques jours.

Soudain, je compris pourquoi il était si mal. Il était vraiment seul pour se débrouiller. Je ne sais pas comment je ferais sans ma mère, ma sœur, mon lit, ma télé, mon ordi’, mon frigo, enfin tout le confort d’un chez soi. Le pauvre…

Kaoru : Tu veux venir dormir chez moi cette nuit ? Je te cacherai. Tu dormiras sur un matelas à côté.

Shô : *regarde Kaoru, la lèvre un peu amochée et du sang séché sur la joue* Okay, j’veut bien.

Shô rentra alors dans ma chambre et posa son sac. J’installai un petit matelas à coté de mon lit pendant qu’il se changeait. Je me tournais vers lui et… Je lui ai foutu une baffe.

Shô : Ho tu fou quoi !

Kaoru : T’es à poil !!! *Toute rouge*

Shô : Et ? J’dors comme ça quand j’ai des couvertures

Kaoru : *Soupire* Bon bon… Bonne nuit

Shô : *Un petit sourire en coin de lèvre* Le pire c’est que tu mattes mon kiki, mais mes cicatrices te dérangent pas, petite perverse..~

Kaoru : *Rebaffe* Mais ferme la !!!

Je m’installais dans mon lit pendant qu’il s’installait dans le sien. Au bout d’une dizaine de minutes, je rompis le silence.

Kaoru : Hey Shô… Tu veux pas me dire ce qu’il est arrivé à tes parents… ?

En disant cela, je m’étais tournée vers lui, entièrement emmitouflée dans mes couvertures pour qu’il ne puisse voir que mes yeux si tristes. 

Shô : *Géné*… Bon.

Kaoru : Hm… ?

Shô : Alors comme ça, on est curieuse, hein ? 

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