Chapitre 5

L'attirance du coeur pour la peine. (Intermédiaire)

"J'ère entre les ténèbres et la lumière,
en repensant à la couleur que je n'oublierais jamais."
Arwin

 

Chapitre 5. L'attirance du coeur pour la peine. (Intermédiaire) 

Jadis, quand les temps étaient propices à la joie et aux rires, Arwin, le grand créateur de la vie, regardait son œuvre depuis le royaume de l'éternité. Il vu les arbres grandir et prendre racine, les fleurs se réveiller lentement aux premières lueurs du jour, les petits Hommes évoluer... Il était enfin heureux.
Mais il était seul. Terriblement seul... Ne pouvant partager sa joie avec un être qu'il aurait pu chérir.
Un jour, alors qu'il regardait le monde, il vu les yeux argentés d'une de ses splendide créature. Son regard était si pure et si heureux qu'il ne pu s'empêcher de la regarder grandir.
Quand il comprit que la belle fleur commencer à se faner, il créa une porte. Un passage entre les deux monde qui lui permettrait de poser un pied sur cette terre qu'il aimait temps.
Une nuit, il descendit et atterri sur la terre des Hommes. Les Hommes l'avaient appelé Rivage.
En premier lieu, il admira la végétation abondante. Les arbres semblaient s'étreindre avec amour, leurs branchages croisés entre eux comme une main peut en enlacer une autre.
Il se détourna des belles choses de la nature, pour en rechercher une autre. Il a cherché cette créature pendant des jours, en vain.
C'est quand, une de ses larmes dorée avait touché le sol, qu'il se rendit compte de l'erreur qu'il faisait. S'éprendre d'une femme était destructeur et ne pas la voir le rendait terriblement anéanti.
Il s'apprêtait à franchir le passage pour le monde de l'éternité, mais il aperçu ses yeux écarquillés.
Cette jeune fille était stupéfaite devant tant de beauté. Le jeune homme avait de long cheveux blond, arrivant presque au sol. Et sa tunique nacrée et serti de petites pierres précieuses ne le rendait que plus magnifique encore.
Elle s'approcha de l'inconnu, lui, retint son souffle devant de tels yeux ensorcelant.
Ils s'étaient toisés sans dire un mot. Profitant de la beauté de l'être qui se tenait en face.
Arwin posa sa main sur la joue de la fille et dans un souffle qu'il avait retenu trop longtemps, il lui demanda son nom.
- Zélia. Fille de Nabou et de Lucy, avait-elle répondu sans détacher son regard du siens.
Il lui sourit tendrement. Ce nom était à la hauteur de sa beauté.
Les mois et les années passèrent. Sa belle fleur commençait à flétrir à cause de son œuvre. Il lui avait proposer l'immortalité qu'elle avait refusé maintes et maintes fois. Elle ne voulait que passer sa vie à ses coté, mais elle voulait profiter de la vie qu'il lui avait offerte. Car oui, Arwin lui avait révélé sa vrai nature.
Quand un beau jour de neige, il descendit sur la terre, la petite humaine était introuvable. Il l'a cherché pendant des semaines jusqu'à ce qu'il apprenne qu'elle était partie.
Il ne voulait pas insister, même si son cœur saignait. Elle devait avoir une excellente raison pour l'abandonner à son triste sort.
Il était retourné dans le royaume de l'éternité, ne regardant plus le monde que dans l'espoir de croiser un jour ces yeux argenté...

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Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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