Part 3

Retour à la normal?

Une dizaine de minutes plus tard. Les ambulanciers débarquèrent chez Nicolas. Ils emportèrent Karen. Kelvian et Nicolas les suivaient en voiture. Tous deux travaillés par la suite des évènements. En effet, Kelvian l’avait agressée et Nicolas voulait la tuer. Ils étaient tous deux complices dans cette sombre affaire. 

Plus tard dans la soirée, après avoir rempli la paperasse administrative Nicolas rejoignit Kelvian emplâtré dans sa chambre. 

         -Ils t’ont plâtré !? Fit donc Nicolas surpris. 

         -Ouais… Faisait Kelvian dépité. 

         -Tu t’étais vraiment fait mal ! Ils auraient pu te couper le bras si on ne t’avait pas soigné !! 

         -Mais ce n’est pas le cas. Heureusement que vous étiez là ! 

         -Tu prends toute cette histoire un peu trop à la légère ! Rappelle-toi que tu as même pété un câble. Arrête de rigoler de la situation comme si de rien n’était… 

         -Tu as raison. Comment va-t-elle ? 

         -Karen ? Elle est dans le coma… 

         -Sérieux !!? 

         -Elle a eu une commotion cérébrale à cause de sa « chute dans les escaliers » et il s’en est suivi une hémoragie interne… Je t’avais dit qu’elle était en train de crever… 

         -Faut que j’aille me… 

         -Hop hop hop toi tu  fermes ta gueule et tu m’écoutes ! 

Les yeux tout ronds, Kelvian le regardait. 

         -Nous nous sommes embarqués dans cette histoire et je ne veux pas d’ennuis. Donc si elle est dans le coma et que tout le monde gobe cette histoire de "chute d’escalier" on va être tranquille pour un moment. 

         -T’y crois pas un peu trop là dis-moi ? Elle est infirmière… Ils vont tous se demander pourquoi elle a… 

         -On verra quand on y sera. Et ce n’est pas le cas. Et puis elle n’était pas très bien appréciée de son service à cause de ses sales manies alors les autres s’en fichent un peu. 

         -Elle n’est pas encore morte Nico. 

         -Ne me fais pas la morale, enflure. Explique-moi plutôt ce qui t’a pris ! 

Kelvian pris une mine attristée avant de détourner le regard, sans un mot. 

         - Hey Kelvian tu ne vas pas faire ton timide là ! D’habitude c’est toi qui me dévisages alors continue comme ça !! 

         -Mon timide ? Bah j’ai vu rouge Nico, là quand j’y pense à tête reposée, je ne sais pas ce qui m’a pris. Au départ quand elle nous a vu dans le lit, j’ai voulu lui faire croire que tu me réconfortais, ce qui était vraiment le cas, mais en tant qu’ami, et rien de plus. Elle ne me croyait pas, elle disait que je te pervertissais, elle disait que je faisais tout ça pour découvrir de nouvelles sensations, comme les gens riches et aisés ont l’habitude de faire. Elle m’a dit que je ne méritais pas de trainer avec un mec comme toi. Voilà ce qu’elle m’a dit, j’ai vu rouge. Plus ça allait plus elle me provoquait, voilà ce qui s’est passé. Et quand elle se faisait passer pour une sainte à ton réveil elle m’a mis hors de moi et je ne me suis pas… HUMPH 

Nicolas avait posé sa main sur sa bouche. 

         -Ok, Ok. D’accord, je comprends le motif. Elle l’a bien cherché cette chouette mais bon, frapper aussi fort, il faut que tu te contrôles un peu aussi, merde! Si un jour je te fais un truc qui te contrarie, tu serais capable de me battre comme ça aussi ? 

         -Il n’y a pas de raison que ce genre de choses nous arrive voyons, depuis le temps qu’on se connait… 

         -Bah justement ! Depuis le temps que je te connais, je ne t’avais jamais vu faire une chose pareille !! 

         -Je reconnais que… 

         -Tu es comme ça depuis que je t’ai avoué mes sentiments avoues, tu es maladroit, comme un gosse, c’est flippant sérieux ! 

         -Et c’est toi qui me dis ça ? Nan mais tu t’es regardé dans un miroir ? 

         -Quoi ? Comment ça ? 

         - Regarde-moi ! Provoquait donc Kelvian. 

         -Pardon ? 

         - Regarde-moi, je te dis ! 

         -Heu… Je te regarde depuis tout à l’heure, dit-il en fixant son cou. 

         - Regarde-moi dans les yeux, imbécile, pas le torse. Je sais que tu aimes mes pectoraux mais tout de même. 

         -Mais qu’est-ce que tu racontes comme conneries dans un hôpital toi !!!! Chuchota Nicolas bruyamment, dans tous ses états et rouge comme une pivoine tout en lui posant la main sur la bouche. 

         -Bah quoi, c’est vrai, regarde. Fit donc Kelvian en posant son autre main sur son torse. 

         -Qu’est-ce que tu insinues par là !? Moi aussi j’en ai !! Ça ne veut rien dire ! 

         -Oui c’est vrai que toi aussi t’en as mais ce n’est pas pareil regarde, fit-il alors en lui pinçant le téton gauche. 

         -HAA !! 

Nicolas fit un saut en arrière. Il ne s’attendait pas à ce que Kelvian le touche aussi librement. Il était rouge de honte d’avoir poussé un tel cri. Kelvian gloussait de rire sous ses draps. 

         -Kel… Kelvian tu es un ENF- 

         -C’est pas bientôt fini tout ce raffut !? Fit donc une infirmière en entrant brutalement dans la pièce. 

Nicolas se retourna stupéfait, manquant de se tordre le cou. Kelvian faisait le mort, mort de rire. 

         -Je… Je suis vraiment désolé !! 

         -Non vous ne l’êtes pas ! Même pour vous excuser vous gueulez ! Heu criez pardon… 

         -Je… Pardon, faisait donc Nicolas encore plus rouge de honte. 

         -Désolé gente dame, c’est de ma faute, je l’ai taquiné. Fit donc Kelvian en pleurs à force d’avoir trop ri, le sourire jusqu’aux oreilles. Je ne recommencerai plus. 

         -Vous êtes bien en forme pour quelqu’un d’hospitalisé. Je compte sur vous, il y a des malades agonisant à cette étage, faites plus attention je vous prie. 

         -Très bien madame.  

Deux minutes plus tard.  

         -T’es vraiment un enfoiré tu le sais ça ? 

         -À chaque fois tu te fais avoir c’est trop drôle !! Ha ! Ha ! 

         -Et en plus tu te moques de moi ! Grr tu m’énerves ! Je me tire, dit-il donc en tournant les talons. 

Kelvian avait juste assez de portée pour lui effleurer les doigts. Nicolas l’évita et se dirigea de plus belle vers la sortie. Un pas. Deux pas. Au troisième il se retourna pour jeter un regard furtif à l’être aimé. Kelvian lui sourit tendrement en donnant l’impression de lui dire quelque chose. Aucun son ne sortit de sa bouche. Dans un premier temps, Nicolas fut surpris par cette réaction. Et plus Kelvian mimait, plus il plissait des yeux, tentant de déchiffrer ce qu’il disait en lisant sur ses lèvres. Ses lèvres un peu abîmées par sa virée sous les pluies diluviennes mais toujours aussi attirantes. Qu’est-ce qu’il aurait aimé les effleurer. Les mordiller. À un point que ça se lisait sur son visage. Kelvian lui fit donc signe de se rapprocher. Nicolas n’en fit rien, en reprenant sa moue méfiante. Puis Kelvian insistait, encore, encore un peu, encore toujours. Finalement Nicolas lui annonça comme se méfiant de lui comme la peste : 

         -Tu n’as pas besoin de chuchoter aussi faiblement pour ne pas faire de bruit Kelvian. Arrête tes simagrées ! 

Mais ce dernier n’en fit rien. Il continuait à lui faire des signes de la main lui demandant de se rapprocher de lui. Il allait faire quelque chose. Mais quoi !? Nicolas ne pouvait pas ne pas y aller, c’était plus fort que lui. Il savait que Kelvian le taquinait de plus en plus ces derniers temps. C’était nouveau pour lui. Mais il aimait ça. Comme un animal à la fois heureux et apeuré il s’avança à petit pas faisant mine de ne pas vraiment le vouloir. Une fois arrivé dans son champ de mouvement. Il lui dit : 

         -Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? D’une voix peureuse mais atrocement attirante. 

Kelvian lui sourit alors envieusement, lui demandant de se rapprocher afin qu’il lui parle à l’oreille. Nicolas se demanda alors ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Il semblait bien calme. Une fois à sa hauteur. Kelvian lui chuchota alors : 

         -Merci d’être là pour moi. 

Surpris par cette réponse  inattendue, Nicolas se redressa et le dévisagea. Il était heureux. Mais ce souffle doux susurrant au coin de son oreille avait provoqué « quelque chose » d’inattendu également. 

         -Bah de rien, lui dit-il en reculant timidement. Depuis le temps qu’on se connait !! Rouge comme une pivoine. 

Il s’apprêtait à s’en aller quand Kelvian le retint. Le tirant brusquement à lui. Très en forme pour un homme avec une épaule déboitée. 

         -Que ? 

Kelvian lui lécha le lobe de l’oreille doucement, puis langoureusement. Nicolas posa alors sa main sur sa bouche pour retenir le moindre petit gloussement qui pourrait sortir malgré lui. Avant de regarder envieusement Kelvian du coin de l’œil. Il état déjà dans cet « état » mais il ne voulait surtout pas le lui montrer, ils étaient dans un hôpital tout de même. 

Il voulait se dépêtrer de cette étreinte invisible qui le retenait malgré lui à Kelvian qui continuait à lui baiser et lui lécher le cou. Mais en vain. Finalement ses jambes refusèrent de le porter plus longtemps. Il perdit l’équilibre, promettant de s’effondrer sur ses genoux. Mais Kelvian le retint fermement, de son bras valide, se léchant les babines et adressant des regards désireux envers son meilleur ami qui était vraisemblablement devenu son amant. 

Nicolas, essoufflé comme s’il avait couru un marathon reprenait son souffle dans ses bras, n’ayant pas la force de soutenir son regard, il plongea sa tête dans les draps blancs immaculés de la chambre d’hôpital. Il murmurait quelque chose : 

         -Kelvian, tu exagères~ 

         -Ah bon ? Dit donc ce dernier d’un air amusé. 

         -Si, si je t’assure… Tu espères quoi en me faisant un truc pareil ici ? 

         -Te voir désabusé ? 

Cette réponse l’énerva sur le coup. Il se retourna donc vers lui, le regard froid, afin de lui cracher quelque chose de méchant au visage quand Kelvian lui saisit le menton pour lui donner un tendre baiser. 

         -Bah qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour que tu me regardes dans les yeux, hein ? Comment ne pas te taquiner Nico ? 

Ils rigolèrent en cœur silencieusement pendant un moment avant que Nicolas ne se décida à aller se « calmer ». 

         -Bon, je vais au chevet de Karen pour voir comment ça se passe. Je te laisse, ne fais pas de bêtises… Avec les infirmières… Fit-il en s’enfuyant avant que Kelvian ne lui dise quoique ce soit. 

         -Quoi !? Mais … Je m’amuse plus en te taquinant toi que les infirmières voyons… Dit-il en s’installant dans son lit. 

Tous ses tracas disparaissaient quand Nicolas était là pour captiver son attention. Toutefois, quand ce dernier n’était plus là, il se remémorait tous les évènements. Il voulait parler à a sœur. Il fallait qu’il soit franc avec elle, son dernier rempart, avant d’être complètement dépassé par les évènements. Hélène, William Borel, son père, Karen. Tous ces éléments en travers de son chemin. Il se disait que les sbires de son père de tarderaient pas à le retrouver étant donné qu’il avait été hospitalisé. Il ne pouvait pas non plus découcher trop longtemps, de peur d’inquiéter sa mère au cœur fragile. Tout ça mis bout à bout le dérangeait au plus haut point. 

Tout à coup, quelqu’un frappa à la porte. 

Kelvian regarda dans la direction de la porte de la chambre. Cette personne qui frappait à la porte, ne frappait pas aussi doucement que les infirmières, Nicolas, lui, ne frappait pas pour rentrer. Vraisemblablement, une personne étrangère à son environnement amical pointait le bout de son nez. Dans un premier temps il voulait singer une fausse sieste. Puis il se résolut à rester droit dans son lit. Fixant cette porte beige aux verrous presque rouillés. Guettant le moindre mouvement. 

         -Bon bah je rentre quand même, c’est juste pour des… Oh ! 

En fait il s’agissait d’un livreur avec un énorme bouquet de fleurs, les bras remplis de cadeaux pour notre malade. Ne s’attendant pas à ce que Kelvian soit éveillé après avoir frappé, il resta là, un instant, dans l’encadrement de la porte,  à regarder Kelvian qui le fixait d’un regard acéré. Mais il devait toutefois faire son travail. 

         -Heu, bonjour, je viens de la part de M. Kinine. Il me fait vous porter ces cadeaux en guise de souhaits de bon rétablissement… Désolé de vous avoir dérangé… 

Kelvian,  le regard froid, le fixait avant de poser son regard sur ce que le transporteur lui ramenait. 

         -Et si je les refuse ? Rétorqua alors glacialement Kelvian. 

         -Heu ? Je… Je n’ai jamais rencontré ce genre de cas de figure… Je… Je ne sais pas… Vous ne voulez pas de ces présents ? 

         -Est-ce que j’ai l’air d’en vouloir ? 

         -Je suis désolé, je… Je vais les ramener à l’expéditeur. 

         -Ça ne sera pas nécessaire, vous risquez d’avoir des ennuis si vous n’accomplissez pas votre tâche, n’est-ce pas ? Annonça-t-il alors d’un regard plein de compassion. 

         -Heu… Oui. 

         -Et bien gardez-les pour vous, je vous les offres. 

         -Par… Pardon !? 

         -Vous ne comprenez pas ce que je vous dis ? Je vous fais don d’un présent. 

Incongru, le jeune homme semblait bien embêté par la tournure que prenait sa livraison. Il regardait à gauche à droite, croisait le regard de Kelvian avant de baisser la tête. 

         -C’est bon vous pouvez disposer. Je vous remercie. 

         -Heu… !! Il me faut votre signature, monsieur !! Monsieur Kelvian Kinine ! 

À l'écoute de son nom, Kelvian devint sombre. Il y avait anguille sous roche. Depuis l’incident avec William Borel, qui l’avait lamentablement piégé, il se méfiait comme la peste des gens qu’il ne connaissait pas. Et encore plus des gens qu’il connaissait. Il ne voulait pas laisser ce jeune homme l’approcher. Si quelque chose devait se produire, il n’était pas dans une position favorable. Il  fit donc appeler une infirmière. Quand elle arriva : 

         -M. Kinine ? Un problème ? 

         -Et bien gente dame, il était repassé en mode Don Juan, il semblerait que je vienne tout juste de recevoir des cadeaux  pour mon bon rétablissement. Il y en a beaucoup, c’est pourquoi je n’aimerais pas les garder, pourriez-vous les prendre pour les distribuer à d’autres patients dans cet hôpital ? 

         -Heu ? Vous n’en voulez pas ? Et bien on jette tout alors ! Ne me donnez pas plus de travail que ce que j’ai à faire déjà. Vous là ! Fit-elle est s’adressant au transporteur, passez moi ça, je vous signe votre papelard et vous déguerpissez avec tout ce bric à brac, partez avec chez vous, ce que vous voulez mais je veux que ça disparaisse !! 

         -Très… Très bien madame !!  

Ils partirent tous les deux, la porte entrebâillée. Kelvian n’était pas tranquille donc il la fixait toujours avec méfiance. La porte s’ouvrit, mais très peu. On pouvait apercevoir des mocassins noirs dans le couloir qui menait à la chambre. S’il devait se faire agresser, il n’avait aucun moyen de se défendre, alors Kelvian saisit son oreiller de malade aussi fort qu’il ait pu.  Aux aguets. 

         -M. Kinine, je suis ravi de voir que vous vous portez bien. 

Kelvian connaissait cette voix. Cette voix manipulatrice. Cette voix vile et mesquine. Il s’agissait du soit disant « William Borel ». À l’écoute de cette voix, Kelvian sentit une indescriptible colère monter en lui. 

         -Qu’est-ce que vous voulez ? Fit donc ce dernier, sombre. 

         -Et bien je suis chargé de garder un œil sur vous, je vous avais perdu de vue vendredi à cause de ce qu’il s’était passé… Je m’inquiétais. 

         -Je n’en ai rien à faire que vous vous inquiétiez pour moi, retournez à vos affaires, je ne veux plus rien avoir à faire avec vous. 

         -Allons, allons, je ne… 

         -La ferme ! Je ne veux plus rien avoir à voir avec vous, vous dis-je. 

Un silence pesant se fit sentir. Mais il n’était pas encore parti, il était encore là. 

         -Votre famille s’inquiète vraiment pour vous, vous savez ? 

         -Et qu’est-ce que ça peut vous faire ? S’ils s’inquiètent c’est bien à cause des saloperies que vous leur avez montré, je ne veux plus entendre parler de vous, déguerpissez et plus vite que ça ! 

         -Très bien. Sachez que je ne fais que ce qu’on me demande, ne dirigez pas toute cette rancoeur vers moi, je vous prie. 

         -Quoi !? À ces mots Kelvian ne fit qu’un bond se dirigeant vers la porte de la chambre. 

On entendit des bruits de pas qui s’éclipsaient. Quand il ouvrit la porte William avait disparu. Ou presque. Il l’apercevait au loin, s’apprêtant à entrer dans l’ascenseur. Il était peut-être blessé mais pas estropié. Il se lança donc à sa poursuite et réussit in extremis à entrer dans l’ascenseur. 

Nicolas qui avait feint d’être allé au chevet de Karen, les aperçut et fut stupéfait. Il voulait le suivre, mais ça promettait d’être difficile. Il resta donc dans le couloir, tentant de retenir à quel étage allait s’arrêter l’ascenseur pour y rejoindre Kelvian. 

Ce dernier se trouvait nez à nez avec Borel, toujours aussi petit, aussi fin, avec un regard assuré, de ses yeux bleu clair. 

Kelvian reprit très rapidement son souffle : 

         -Qu’est-ce que ça signifie ? 

         -De quoi voulez vous parlez ? Êtes-vous sûr de pouvoir courir à ce point alors que vous êtes en pleine convalescence ? 

         -On s’en branle !! Dit alors Kelvian en frappant de son bras valide le coin de l’ascenseur derrière Borel. Il l’avait bloqué. 

         -Du calme, M. Kinine. 

         -Plus tu me demandes d’être calme, moins je le suis alors crache le morceau ! Tu m’as fait comprendre que les montages n’étaient pas de toi ?? Qu’est-ce que ça signifie !? On t’a demandé de le faire !? Qui !!? 

         -Je suis tenu au secret professionnel M. Kinine je ne peux… 

         -Non mais je crois que tu n’as pas compris un truc, il y a un coup monté à mon encontre, tu es au courant de quelque chose et tu crois que tu vas t’en tirer comme ça ? Donne-moi un nom tout de suite, fit donc Kelvian en lui retenant le menton violemment. 

Tout-à-coup « William Borel » haleta sensuellement, le regard brûlant. Kelvian ne comprenant pas cette réaction fronça un sourcil. « Il n’est pas sensé être terrifié là ? Même si je ne fais pas vraiment peur… C’est quoi cette putain de réaction ?? » Pensait alors très fort Kelvian. 

         -Il n’y a qu’un moyen pour me faire parler, je suis quelqu’un d’entraîné vous savez ? J’ai dû pallier à ma petite taille et mon manque de force. C’est un métier dangereux vous savez ? Fit-il en lui léchant le majeur. 

         -Mais tu es grave toi !!  Annonça donc Kelvian par dégoût dans un premier temps en reculant. 

Quand il se rendit compte que « William Borel » s’avançait vers lui il le plaqua contre la paroi de l’ascenseur, le tenant le plus éloigné possible. 

         -Tu comptes faire quoi là ? Lui demanda-t-il donc méfiant. 

         -Vous voulez des réponses ou pas ? 

         -Ouais j’en veux mais pas à n’importe quel prix, tu me prends pour qui, toi au juste ? Fit donc Kelvian méfiant. 

         -N’importe quel prix ? Fit donc « William Borel » en tirant sur l’arrêt d’urgence de l’ascenseur. 

Kelvian fut tellement surpris qu’il n’avait pas la force de s’énerver. Il se rendait compte que paniquer en face d’un type pareil, petite taille ou pas, revenait à partir perdant d’une guerre des nerfs. 

         -Nous avons à peu près 10 à 15 minutes devant nous M. Kinine, c’est le temps dont vous disposez pour me faire parler, lui annonça-t-il toujours le regard avide. 

Kelvian plissa les yeux, se demandant bien ce qu’il devrait faire pour le faire parler pendant 10 minutes. 

         -Et il te faut quoi pour parler ? À tout hasard. 

         -Vous ne devinez pas ? Disait-il en se tortillant dans tous les ses malgré la prise de Kelvian. 

         -Heu… Non je ne vois pas non. On dirait un « nymphomane »… Tu es vraiment un mec répugnant… lui balança donc Kelvian plein de mépris. 

         -Hum, laissez moi faire alors, voilà ce qu’il faut pour me faire parler. 

          -J’espère que tu blagues, là ? Non mais et puis quoi encore ? 

         -Je veux juste vous toucher, juste un peu~ 

Plus «William Borel » parlait, plus il le dégoutait. 

         -Si je te coupe en morceau, tu ne me diras toujours rien ? 

         -Rien. Encore faut-il que vous ayez le cran de faire une telle chose. Je vous observe depuis un certain temps déjà. J’ai accepté cette mission justement parce que c’était vous. 

         -Comment ça ? 

         -Tout d’abord allongez-vous je vais vous expliquer. 

         - Non mais ça ne va pas !? Tu es vraiment timbré ma parole !  

Puis quelqu’un frappa.  

         -Il y a quelqu’un ? 

Il s’agissait d’un agent de maintenance de l’ascenseur. Surpris, Kelvian baissa sa garde et hurla : 

         -Oui !! On est enfermé !! 

         -Que s’est-il passé ? On a vérifié tout le matériel juste hier ! 

« Non, sans blague » Pensait fort Kelvian. 

         -Bah il y a un psychopathe qui… MUPH ! 

« William Borel » le fit taire et le métrisa avant d’annoncer. 

         -Désolé, c’est de ma faute ! J’ai trébuché et j’ai tiré sur la sonnette d’alarme sans faire exprès !! 

         -Vraiment !? Ah là là vous nous causez du souci, monsieur. 

         -Je suis vraiment désolé ! 

         -T’as pas l’air désolé là… chuchotait Kelvian dans la douleur. 

En effet cette prise tirait énormément sur son épaule meurtrie. Il se trouva à présent à plat ventre, neutralisé et complètement à la merci de son malfaiteur. « William Bordel » lui chuchota donc à l’oreille : 

         -Habituellement, je suis mercenaire pour les plus offrants, à savoir les hommes hauts placés et fortunés. J’exécute les cibles qu’ils me présentent. Pourtant j’ai accepté de bosser en tant détective privé cette fois-ci et ce, juste parce qu’il s’agissait de vous. Vous comprenez à présent ? 

Sur l’instant, Kelvian fut pris de sueur froide. « Ce type ? Un tueur ? Il est sérieux là ? » Il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire. Et pourquoi avait-il attiré l’attention de ce psychopathe… 

         -Heu… Pourquoi je t’intéresse à ce point ? 

         -À ce point ? Toutes les grandes personnalités de la région sont sur mes listes d’information. N’allez pas croire que vous soyez le seul. 

         -Mais tu m’as dit, que tu as accepté parce qu’il s’agissait de… HEY !! Tu fais quoi là !!!? 

Les mains de « William Borel » étaient plutôt baladeuses. 

         -Il ne nous reste que 7 min, vous voulez les informations ou pas ? 

         - Fous-toi de moi ! Tu ne me toucheras pas mec !! Faisait-il en tentant de se défaire de sa prise. 

         -Bon, je vais être clair, pour ne plus vous effrayer. 

         -Cl… Clair ? Effrayé ? Mais il te manque vraiment une case !! Lâche-moi ! Tu veux juste mon consentement pour faire des conneries, dégage !! 

         -Oui, c’est vrai. Mais je voulais juste que  vous me preniez et non le contraire. Si c’est ce qui vous effraie. 

La rudesse de cette phrase surpris tant Kelvian qu’il en resta sans voix. 

         -Non mais ça va p… 

En dépit de son corps tout frêle, « William Borel » retourna Kelvian, posant son dos face à la paroi et défit sa fermeture éclair en un clin d’œil. 

         -Je… Je crois que tu ne comprends pas quand je te parle… Fous-moi le camp !! 

         -Un homme aussi charismatique que vous… Vous voir perdre vos moyens comme ça, m’excite encore plus, arrêtez s’il vous plaît. 

Kelvian s’était fait tellement mal au bras qu’il était encore plus limité dans ses mouvements. Il s’était rendu compte que quoi qu’il lui dise, il ne s’arrêterait pas. Il voulait donc l’en empêcher par la force… En vain, il savait s’y prendre avec les prises. 

Tout en poussant des gémissements lubriques et en faisant des mouvements obscènes, il le maintenait à sa merci avec ses fins bras. Kelvian n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles, ni son corps !! Il commençait à avoir chaud. Suffisamment pour perdre quelques gouttes de sueur. Il avait déjà été émoustillé en taquinant Nicolas, mais se savoir si facile le dégoutait lui-même. 

Une minute, deux minutes. Il eut semblé qu’il eut joui plusieurs fois. «William Borel » savait comment s’y prendre. Afin de dissimuler toute preuve, il contint tout le liquide éperdu en lui afin de recracher ce dernier dans un mouchoir qui se cachera dans le fond de sa veste. 

         -Ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais mais je suis satisfait, annonça donc le détective. 

Kelvian n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles, ni son corps. Ce petit maigrichon avait réussi à abuser de lui. Mais il ne fallut pas que cela soit vain. 

         -Hey !! Vu que tu es sa-tis-fait, dis-moi ce que tu sais !! 

         -Ah ! Vous ne perdez pas le nord. 

         -Et ben encore heureux !! Espèce de psychopathe !! 

         -Pas la peine de hurler, c’est madame votre mère qui me l’a demandé, votre père et votre fiancée n’ont rien à voir là dedans. 

         -Quoi !?  

TING, l’ascenseur se remis en marche. 

         -Ah nous allons enfin sortir d’ici, j’espère que cette nouvelle vous ravit. 

         -Non, mais je m’en fous de ça, j’ai déjà été abusé… Ma mère ? Ma mère, tu dis ? Je ne comprends plus rien là. 

         -C’est ce que vous vouliez savoir, n’est-ce pas ? Si vous voulez plus d’information donnez moi plus et… 

         -Alors là toi t’es gonflé, vas te faire voir !! Ça t’amuse de jouer avec les gens ?  

         -Messieurs ! Ça va aller ? Les secours venaient tout juste d’ouvrir la porte. 

         -Ouais, ouais merci beaucoup, dit alors Kelvian soulagé.         

         -Kelvian !! 

Nicolas était au loin, l’air inquiet. 

         -Oh ! Nico~ 

« William » l’ayant aperçu à son tour promettait de s’éclipser, mais juste avant, il attrapa Kelvian par le col, le ramena à sa hauteur pour lui chuchoter à l’oreille : 

         -Hé ? Fit donc ce dernier surpris. 

         -Je n’avais pas prévu que vous vous blesseriez pour moi, j’étais vraiment inquiet. Je suis venu à l’hôpital de mon propre chef et non dans le cadre de ma mission. Je ne m’excuserai pas pour le reste mais pour votre blessure, je le suis sincèrement. 

Vu de loin, Nicolas cru qu’ils étaient en train de s’embrasser. Il en eut le cœur serré. Il s’arrêta un instant avant de se lancer, décidé, vers nos deux victimes de l’ascenseur. 

         -Que tu ais été vraiment inquiet pour moi ou non, c’est bien le cadet de mes soucis… J’espère ne plus rien avoir à faire avec toi à l’avenir. 

         -Allons, allons, tant que je serai payé pour, vous risquez de me revoir. Au fait… 

         -Quoi encore ? Fit donc Kelvian d’un air las. 

         -Mon vrai prénom, c’est Emmanuel. 

Au départ Kelvian regardait dans la direction de Nicolas qui approchait mais à l’écoute de cette phrase, il plissa les yeux, regardant Emmanuel du coin de l’œil et semblait dire : « Mais qu’est-ce que ça peut bien me faire, de connaître ton vrai nom ? » 

Il s’éclipsa donc en trois pas après avoir fait un clin d’œil à Nicolas qui les dévisageait. 

         -Bon débarras, sale psychopathe, brr, j’en reviens pas… Nico~ 

Nicolas lui saisit l’oreille. 

         -Ah ? Aie, aie, aie, aie, aie, aie, aie, aie !!! Hurlait de douleur Kelvian qui se faisait trainer à sa chambre. 

Une fois dans la chambre, Nicolas croisa les bras et fixait Kelvian, lui demandant des explications par les yeux. D’une mine boudeuse Kelvian le regardait frottant son oreille endolorie. 

         -C’est comme ça que tu traites un malade, toi ? (Tu ne fais pas mieux qu’Hélène) voulait-il rajouter, mais les conséquences aurait pu être terribles… 

         -Qu’est-ce que tu foutais dans cet ascenseur !? 

Le ton autoritaire ne plut pas trop à Kelvian, qui n’y était pas habitué. Du coup il se renfrogna sur lui-même. 

         -Hey ! C’est à moi de bouder, là ! Je te laisse dans ta chambre et je te retrouve coincé dans un ascenseur avec un mec louche en plus. 

         -Ah c’est pour ça que tu es énervé ? Ouais il était SUPER louche, je ne veux plus jamais avoir affaire à lui, c’est un démon ce mec, disait Kelvian dépité. 

         -Tu peux me dire ce qu’il s’est passé ? 

Il ne voulait pas lui dire qu’il s’agissait de « William Borel » mais il ne voulait pas non plus lui mentir : 

         -Il était venu prendre de mes nouvelles. Après il a dit un truc qui m’a interpellé du coup je l’ai suivi dans l’ascenseur pensant pouvoir lui faire dire quelque chose… mais il est coriace pour sa petite taille. 

         -Quelque chose qui t’a interpellé ? Tu peux développer ? 

         -Il m’a dit qu’il avait fait les montages de photos sous les ordres de son client… 

         -Sérieux !? 

         -Ouais du coup je voulais un nom, mais ce bâtard nous a bloqués dans l’ascenseur !! 

         -Il l’a fait volontairement !? Mais pourquoi ? Demanda alors Nicolas stupéfait. 

         -Pour que je le fasse parler à priori… 

         -Heu… Il n’essayait pas de fuir… ? 

         -Pour ça que je t’ai dit que c’était un taré… 

         -Bah du coup, vous avez fait quoi là dedans? 

Il ne pouvait pas lui dire décemment qu’il avait été abusé, sa fierté avait déjà été assez amochée comme ça. 

         -Des prises de catch ! 

Nicolas le regarda avec dépit, l’air de dire : « Qu’est-ce que tu me racontes encore comme connerie, toi ? » 

         -Bah quoi ? Fit alors Kelvian d’un air innocent. 

         -Tu veux me dire que vous faisiez des prises de catch avec ton bras malade ? Tu ne prévois pas de guérir ? Tu veux rester estropié à vie ? 

         -Mais non, roh. Je n’avais pas le choix on était enfermé là dedans… 

         -Ouais, et du coup tu as pu en tirer quelque chose ou pas ? 

         -Ah tiens, tu me fais penser que cette histoire est encore plus bizarre que prévu… 

         -Hein ? Fit donc Nicolas interloqué. 

         -Il m’a dit que c’était ma mère qui l’avait engagé. Mon père et Hélène n’avaient rien à voir là-dedans…. 

         -QUOI !? Mais c’est quoi ce délire !? Toute ta famille est de mèche ou quoi ? 

         -Je ne comprends pas moi-même. En tout cas un entretien avec ma mère s’impose… 

         -Et il te chuchotait quoi à la fin ? Vous aviez l’air super proche ! Je pensais que tu lui collerais un bon coup pour en finir. 

         -Bah je ne peux pas trop avec mon bras tu comprends… 

         -Et tu as réussi à faire des prises de catch, disait-il avec un regard dépité. 

         -Ouais mais ce n’était pas pour de vrai !! 

         -Prends-moi pour une truffe, Kelvian. Bref, passons, à mon avis il faut que tu ailles voir ta famille ça craint là, toute cette machination. 

         -Je suis d’accord avec toi… 

         -Il te disait quoi alors à la fin ? Tu n’as pas répondu. 

         -Il était désolé pour mon bras, il n’avait pas prévu ça dans son plan. 

         -Tu me prends encore pour une truffe ? 

         -Mais non, c’est vrai cette fois-ci !! 

         -« Cette fois-ci ? » Hum. Kelvian, heureusement que je te connais par cœur. 

Kelvian se disait qu’il avait fait une boulette. Nicolas se rapprocha dangereusement de lui et de son lit de malade. Il  lui colla un coup de coude dans le ventre avant de lui dire à l’oreille : 

         -Depuis le temps que je te connais, tu peux bien faire ce que tu veux de ton corps, mais aujourd’hui ton cœur est à moi ! C’est tout ce que j’avais à te dire espèce de tête en l’air, fit-il en s’éloignant avant que Kelvian ne se rétablisse. 

         -Hey mais ça fait mal ! Disait-il en se tordant de douleur. 

         -Bah c’était le but, imbécile. 

         -Attends~ ! Pars pas !! Pars pas comme ça Nico~ 

         -Pardon ? Fit donc Nicolas interloqué. 

         -Tu me dis un truc aussi romantique et il n’y a même pas de bisou, annonça-t-il avec un air désespéré. 

Nicolas devint écarlate. Il ne s’attendait vraiment pas à ce que Kelvian lui dise une chose pareille. Il se dirigea vers la porte de la chambre avant de lui dire ; 

         -Si tu crois que tu m’auras à chaque fois, tu te trompes, je te laisse. 

         -Nico~ Quand je serai rétabli tu ne pourras pas me fuir tu sais ? Fit donc Kelvian armé de son regard de prédateur. 

Nicolas tressaillit de tout son être au point d’en perdre le souffle. 

         -On verra qui du chat ou de la souris vaincra, finit-il par dire. 

         -Ha, ha Nico tu vas perdre à ce jeu là… Kelvian s’interrompit subitement. 

         -Ah oui ? Pourquoi en es-tu aussi sûr… ? Qu’est-ce que t’as ? 

Kelvian regardait dans la direction de Nicolas qui se trouvait devant la porte d’entrée de la chambre. Ce dernier se retourna pour découvrir ce qui le rendit sans voix et tomba nez à nez avec Hélène. Une Hélène très calme.

Part 2 Dérision 2 Part 4

1 vote. Moyenne 5.00 sur 5.

Commentaires (17)

1. GrellSutcliff 2012-09-29

faut la suite la o.o

2. egyptian_chabine (site web) 2012-09-29

hein xD?

3. GrellSutcliff 2012-09-30

je veux la suite T.T

4. egyptian_chabine (site web) 2012-09-30

Ah heu xD

Je vais publié plein d'histoire ce soir mdr xDDD

5. GrellSutcliff 2012-10-02

ok mais ct pas derision hein T.T

6. egyptian_chabine (site web) 2012-10-04

Mdr nan xDD

Il était long ce chapitre dis donc <.>

Je susi à la bourre pour les publication <.<!!!!

7. GrellSutcliff 2012-10-05

oué mais je veut la suite hélènne qui arrive nyark nyark attender T.T

8. Marimo_chan 2012-10-26

"Un homme aussi charismatique que vous… Vous voir perdre vos moyens comme ça, m’excite encore plus, arrêtez s’il vous plaît."

'-' ... *se fait OS par cette phrase*

Le coup de l'ascenseur, tellement prévisible et stéréotypé que ca marche à tout les coup ! x'D

*pense au mouchoir est meurt sur le coup*

9. egyptian_chabine (site web) 2012-10-26

ptdr xDDDDD

Mais grave j'avoue que l’ascenseur ça marche toujours mdrrr::

10. Jaya 2012-10-29

Mais OMG je veux buter William Saurin il sert à rien '-'
Mais PTDRR la prise de catch m'a achever xDDD
Genre tlm fait ça dans des ascenseurs xDDDDDD
* Plonge hélène le père katy karen william saurin et la vieille mère dans de huile de friture et les fait roulé en nem *
chap suivant o/

11. egyptian_chabine (site web) 2012-10-29

mdrrrrrrrrrrrrr des nems mais loooooooooooool

Bah oui des prises de catch c banal nan xd *se tue*

12. Kywi 2012-11-18

OMG. Mais pendez la ! Et tuez le avec, cet "Emmanuel" de malheur ! >,<

Je file lire la suite ~~

13. egyptian_chabine (site web) 2012-11-20

mdr xD

bah quoi, il est mignon n'est-ce pas xDDD??

14. Kywi 2012-11-20

xDDD Ouais nan il ne l'est pas. '^'

15. egyptian_chabine (site web) 2012-11-21

ah oui??

Je trouve moi pourtant... xd

On dit bien que les gouts et les couleurs ne se discutent pas xddd

16. Kywi 2013-08-08

"les gouts et les couleurs" xD

17. egyptian_chabine (site web) 2013-08-11

Omg ce commentaire XDDDD

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Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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