Chapitre 4

Chapitre 4 : Souffrances intérieures

Quelques jours après le drame survenu à la ferme Apple. Une énorme averse tombe sur la ferme, qui semble vidée de ses habitants. Et pour cause. Dans une clairière, dans les profondeurs de l’énorme champ de pommiers, se déroule une cérémonie des plus funestes : l’enterrement des victimes de ce terrible meurtre. Sous cette pluie battante, nous retrouvons quelques habitants de Ponyville, tous réunis devant une grande pierre tombale, décorée avec des motifs de pomme, avec inscrit dessus le nom des poneys qui ont été sauvagement assassinés.  Parmi les poneys invités, nous retrouvons bien sûr les meilleurs amis d’Applejack. Twilight tient son parapluie noir avec sa magie, Rainbow et Fluttershy avec leur aile, Rarity, elle, a carrément ramené la panoplie d’enterrement : grand chapeau et robe noirs. Et Pinkie Pie ? Ben… elle n’est pas là ! Il y a aussi les deux autres  Cutie Mark Crusaders.  Et dans la rangée de devant, il y a bien sûr la famille Apple. La vielle Granny Smith  prend par le bras gauche sa petite fille Applebloom, qui pleure toutes les larmes de son corps tout comme sa cousine Babs seed, seule survivante du massacre. Applejack et Bic Mac, côte à côte, ont une mine déterrée, surtout Applejack, culpabilisant toujours. Et on trouve aussi…leurs parents, qui ont échappés de justesse à ce massacre ! Le père ressemble à son fils, mais avec une moustache, a la robe rouge pâle  et un chapeau de cow-boy, avec un lasso comme Cutie Mark. La mère, quand à elle, est le portait craché de sa fille ainée, mais avec la crinière rouge, les yeux bleus et deux pommes vertes comme cutie mark. Le poney qui préside la cérémonie devant ses semblables n’est autre que la maire de la ville.

-Mes chers poneys. Nous sommes tous réunis ici, afin de rendre hommage aux victimes de cet horrible massacre. Dot-elle comme introduction à la cérémonie. Ces poneys, membres de l’honorable famille Apple qui a beaucoup apportée à  Ponyville. Ils auraient pu continuer à vivre en paix. Mais…le destin en a décidé autrement.

Tous les autres poneys écoutent le discours du maire avec un air grave, Applejack les larmes aux yeux.

-Maintenant, je vais laisser la parole à ceux qui subissent le plus cette tristesse. Conclut la maire.

Elle quitte le podium, et laisse la place à Applejack. La ponette, face à ses semblables, ne trouve pas les mots pour exprimer ce qu’elle ressent.

-Euh… j-je…

Que peut-elle dire ? Qu’elle se sent coupable de leur mort ? Quoi qu’elle pense, elle sent que ce serait irrespectueux envers leur âme. Ne supportant plus toute cette pression, la fermière fond en larmes devant tous les autres.

-Excusez-moi, c’est que…c’est trop dur ! Leur dit-elle, le bras droit sur ses yeux.

Plus loin à l’abri des regards, nous retrouvons Pinkie Pie en mode Pinkamena, observant la scène avec délectation. Voir Applejack souffrir  la fait sourire de manière sadique, les yeux écarquillés.

-Ouiiiii, Applejack… souffre autant que moi je souffre ! Dit-elle d’un ton effrayant.

Deux jours plus tard, à la ferme Apple. Dans la grange, Applejack est assise en plein milieu de la scène du crime, nettoyée. Toujours abattue par ce qui s’est passée, la ponette se morfond tête baissée, tournant son sabot avant droit sur la paille fraîche. Depuis ce terrible évènement, elle n’a pas quitté l’enceinte de la ferme. Après qu’elle ai poussée un soupir, elle entend la porte de la grange s’ouvrir. En y jetant un regard, elle voit que Twilight et Futtershy viennent vers elle pour avoir de ses nouvelles.

-Ah, c’est vous…Leur dit-elle avec lassitude.

-Alors, tu vas mieux, Applejack ? Lui demande la licorne.

-Ben, comme tu le vois… non. Lui répond la fermière.

La licorne et le pégase ne supportent pas de voir leur amie dans un tel état de dépression.

-Applejack, ça fait deux jours que tu n’es pas venue nous voir à Ponyville. Lui dit la violette.

-On s’inquiète beaucoup pour toi. Rajoute Fluttershy.

-Ouais, ben allez dire ça à Pinkie ! Grommelle l’orange, rancunière envers la rose, de n’être même pas venue aux funérailles.

Justement, quand on parle du loup, voilà que Pinkie Pie débarque dans la grange en sautant gaiement de la pointe des sabots.

-Salut la compagnie ! S’exclame-elle joyeusement.

La fofolle remarque qu’Applejack lui jette un regard froid.

-T’en fais une tête ! Qu’est-ce que t’as ? Lui demande Pinkie d’un air naïf.

-A ton avis ? Lui demande AJ d’un air froid. Pourquoi t’es pas venue à l’enterrement ?

Elle ne va tout de même pas dire qu’elle s’en contrefout que sa famille soit morte, vu que c’est elle qui les a supprimés. Alors elle trouve une excuse bidon digne de Pinkie Pie !

-Bof, les enterrements, c’est triste, et je n’aime pas ce qui est triste ! Logique, non ?

En entendant cette excuse ridicule, Applejack prend la mouche et se redresse, vexée par les dires de la rose.

-Tu t’entends !? C’est comme si tu t’en fichais royalement, que ma famille soit morte ! Crie AJ, énervée.

-Allons, vois le bon côté des choses ! Au moins t’auras moins de noms à retenir ! Dit Pinkie en rigolant.

Là, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Comment ose-t-elle en rigoler comme si ce n’était pas grave ? Pour la remettre à sa place, sans aucune hésitation, la fermière colle un crochet du sabot droit à Pinkie en pleine joue qui, avec une telle force de frappe, est éjectée contre le mur. Twilight et Fluttershy sont effarées par ce que vient de faire leur amie, qui est d’ordinaire si calme. Cette dernière garde son sabot tendu, le regard rempli de colère, serrant les dents tout en respirant fort. Contre le mur de la grange, la rose se remet du coup qu’elle vient de recevoir. Mais alors qu’elle se frotte sa joue endolorie, AJ la prend par les épaules et la plaque violemment contre le mur.

-Ça te fait rire, hein ? Dit Applejack, les yeux ombrés par son chapeau, tête baissée. La souffrance des autres t’amuse ?

-M-mais non, je… Répond Pinkie Pie, essayant de calmer les ardeurs de l’orange.

-Sais-tu ce que ça fait ?

Libérant sa colère, Applejack relève la tête, le visage haineux et embués de larmes.

-Sais-tu ce que ça fait de perdre les gens qui te sont le plus proches, hein !?

Ne sachant quoi répondre, la rose baisse les yeux, la crinière ombrant ses yeux. Face à cette réaction assez lâche, AJ prend la mouche.

-Ah mais oui, j’oubliais ! Pour madame, le monde est toujours rose, la bonne humeur est partout, hein Pinkie Pie !? Crie-elle en levant le sabot droit.

Sentant que leur amie peut s’apprêter à être plus violente, Twilight et Fluttershy galopent pour l’arrêter dans son élan.

-Arrête, Applejack ! Lui dit la licorne en retenant son bras avec sa magie.

-Ça ne te ressemble pas ! Rajoute la pégase d’un air inquiet.

-Et toi ? Se fait entendre la rose.

Les trois poneys regardent alors leur amie. Elle a alors la crinière lisse, les couleurs plus sombres, et les regarde avec un regard noir mais rempli de tristesse.

-Sais-tu ce que l’on ressent, quand quelqu’un qui nous est cher, est entre la vie et la mort ? Demande-elle à l’orange sur un ton sombre.

En croisant le regard de la rose, Applejack ressent un immense malaise. Comme si… Pinkie était remplie de haine. Elle en transpire un peu.

-E-et bien…  bégaie l’orange, très mal à l’aise.

Voyant qu’elle n’est même pas capable de répondre à cette question, Pinkamena, agacée par tout cela.

-Hmpf ! Pousse-elle en enlevant le sabot gauche d’AJ de son épaule.

Le poney rose se dirige vers la porte, sans prêter attention à ses amies. Partie de la grange, Applejack reste encore perturbée par l’expression de Pinkie Pie.

-Qu’il y a-t-il, Applejack ? demande la licorne.

-Ce regard, c’est  comme si…

Mais elle se résigne à cette impression, pensant qu’elle a trop d’imagination.

-Non, rien. Mais je vois à qui elle faisait allusion, tout à l’heure.

- Moi, aussi… Dit l’amie des animaux avec une triste expression.

Contrairement à ses deux amies, Twilight ne voit pas du tout de quoi elles parlent.

-Mais… de quoi vous parlez ? Leur demande-elle.

-Tu ne peux pas savoir ; c’est arrivé avant ta venue à Ponyville. Lui dit la fermière.

-C’est vrai que…ça fait déjà 2 ans… rajoute Fluttershy.

-Mais arrêtez de tourner autour du pot et dites-moi ce qui s’est passé !? Leur crie la mauve, agacée.

Applejack a bien conscience que son amie a le droit de savoir, pour ne pas qu’elle reste indéfiniment dans l’ignorance. Après avoir poussé un soupir, elle commence.

-Pinkie a deux sœurs, Blinkie Pie et Inkie Pie. Commence l’orange.

-Mais il y a deux ans de cela, Inkie a eu un accident, et…Dit Fluttershy, qui hésitent encore à dire le dénouement.

-Et ? Demande la licorne, impatient d’entendre la fin du récit.

Le poney terrestre et la pégase s’échangent un regard attristé, montrant que cet évènement est encore gravé dans leur mémoire.

-Elle est dans le coma. Disent-elles en même temps.

Face à cette annonce, la licorne est très surprise, ne s’attendant pas à ce qu’un tel évènement  soit arrivé.

-Dans… le coma ? Demande Twilight, déconcertée.

-Oui. Lui confirme Applejack d’un air triste. Après cela, Pinkie est devenue dépressive, on ne la voyait presque plus.

-Elle est tombée dans la dépression ? Demande la violette, ayant du mal à imaginer la rose dans cet état.

-Oui, je ne l’avais jamais dans une telle tristesse. Se souvient Fluttershy avec amertume.

C’est alors qu’Applejack se rappelle d’un détail de cette époque.

-Pendant que j’y pense…elle avait la crinière lisse, exactement comme aujourd’hui !

-Oui, tu as raison ! Confirme Shy, se remémorant de cela.

-Même si elle le cache… elle doit encore en souffrir. Se dit Applejack d’un air anxieux.

À l’autre bout de la ville, à l’hôpital de Ponyville. Dans les couloirs du bâtiment, nous retrouvons Pinkie Pie, toujours dans son état de tristesse, la crinière lisse, tête baissée. Au bout d’un moment, elle s’arrête  devant la porte d’une chambre numérotée 1011. Elle pose son sabot droit dessus puis la pousse, afin de pouvoir entrer. Dans la pièce, qui ne comporte qu’il lit, la rose s’avance vers celui-ci. Il semble qu’il y ait pas mal d’appareils autour du lit. Arrivée à la gauche du lit, Pinkie regarde avec tristesse la personne qui l’occupe.

-Salut, Inkie.

Il s’agit bien d’Inkie Pie, sa sœur, qui est effectivement dans le coma. A gauche, près du mur, un énorme appareil respiratoire qui, raccordé par un tuyau rentrant dans sa bouche, lui permet de respirer. Dans la chambre, le silence règne, seul le bip  de l’appareil mesurant ses fonctions cardiaque et la pompe de respiration artificielle résonnent dans la pièce. En voyant sa chère sœur dans un tel état depuis 2 ans, Pinkie ne cesse d’espérer qu’un jour, elle rouvrira les yeux, et ainsi, avec Blinkie, elles rigoleront toutes les trois, comme au bon vieux temps. Après le soir du massacre, elle a un gros poids sur le cœur, et vu qu’elle ne peut se permettre d’avouer ses crimes, elle ne peut se confesser à personne, sauf à sa sœur, inconsciente. Poussant un gros soupir, elle se rapproche de sa sœur et se met au bord du lit en croisant, les bras, avec un air mélancolique.

-Inkie, j’ai… recommencé. Commence-elle à dire en chuchotant, pour ne pas qu’on l’entende. A chaque fois que je le fais, j’en ressens un énorme soulagement, comme si… ça me déstressait. Et depuis que mes meilleures amies m’ont délaissée, c’est pire. Je sais que c’est mal, mais… c’est devenu une addiction.

Elle regarde sa sœur, qui évidemment, ne peut répondre.

-Tu penserais que c’est mal, n’est-ce pas ? Demande Pinkamena à sa sœur, sachant qu’elle ne lui répondra pas.

La ponette fait une bise sur le front d’Inkie, puis se dirige vers la porte. Avant de sortir, elle jette un dernier regard vers sa sœur endormie.

-Ne t’en fais pas. Un jour tu te réveilleras. J’en suis certaine. Conclut-elle.

Elle ouvre la porte avec son sabot avant droit, puis sort de la pièce, laissant sa très chère sœur dans son sommeil éternel.

A l’école primaire de Ponyville, le cours de Mademoiselle Cherilee bat son plein. Tandis qu’elle fait son cours aux poulains, ces derniers suivent avec attention. Tous ? Non. A la 3e place du 2e rang, nous retrouvons Applebloom, broyant du noir après tout ce qui s’est passé. Il faut dire qu’un tel drame, ça doit peser lourd, pour une petite pouliche. Alors qu’elle continue de parler, Cherilee remarque qu’Applebloom ne semble pas suivre le cours.

-Applebloom ! Dit-elle en haussant la voix.

La pouliche sursaute alors qu’on l’appelle. Tous ses camarades se tournent vers elle.

-Tu écoutes, au moins ? Lui demande la maîtresse.

-Ah, désolée, mademoiselle Cherilee, j’ai la tête ailleurs. Explique la pouliche d’un air triste.

L’institutrice, en voyant son élève dans un tel état, ressent une profonde compassion. C’est alors que la sonne de l’école cloche. Tous les petits poulains se ruent vers la sortie, pouvant enfin sortir de cet enfer. Tous sauf Applebloom qui, après un gros soupir, descend de sa chaise et se dirige tristement vers la sortie, Ne restant qu’elle et Cherilee, cette dernière veut vraiment la réconforter.

-Applebloom ?

-Oui, mademoiselle Cherilee ? Demande la rousse, voyant sa maîtresse assise sur l’estrade.

-Viens par ici. Lui dit-elle en tapant le bois de l’estrade avec son sabot gauche avec un air tendre.

Sentant qu’elle va peut-être se faire gronder pour son inattention en cours, la petite ponette vient vers elle en poussant un gros soupir. Elle se met aux côté de Cherilee.

-Applebloom, qu’est-ce qui ne va pas ? Lui demande-elle.

-Vous savez très bien, mademoiselle Cherilee. Lui répond Applebloom, vu que ça paraît évident.

- Je comprends à quel point tu dois être triste après ce qui vient de se passer, mais essaie de te ressaisir.

La petite Apple est vexée par ce qu’elle vient de dire.

-Me ressaisir ?

Puis elle regarde sa maîtresse les sourcils froncés, énervée.

-Comment vous pouvez me comprendre, ce n’est pas vous qui avez perdu presque toute ta famille ! Lui crie-elle, les yeux en larmes.

L’institutrice, voyant son élève en larmes, se sent mal à l’aise, de l’avoir mise dans cet état.

-Oui, c’est vrai que je suis assez mal placée pour te dire ça. Tente-elle de se rattraper. Mais je comprends ce que tu ressens. Je peux te dire un secret ?

La pouliche hoche timidement la tête ; voyant qu’elle ne dire rien, Cherilee se lance.

-Tu vois, quand j’avais ton âge, mon père est mort de maladie.

Applebloom est surprise par ce que raconte sa maîtresse.

-D-désolée… Dit la petite, gênée par ce qui est arrivée au papa de sa maîtresse.

-Tout comme toi, je n’arrivais pas à m’y faire, savoir qu’il ne serait plus là me pinçait le cœur. Continue-elle.  Mais heureusement, ma mère m’a dit que ceux qui nous ont quittés seront toujours auprès de nous.

Le poney violet pose son sabot gauche sur la poitrine de son élève.

-Dans notre cœur. Dit-elle d’un air chaleureux.

 Après qu’elle ai retiré son sabot, Applebloom pose à son tour son sabot  au même endroit.

-Notre… cœur ?

-Oui. Malgré la distance qui te sépare d’eux, ta famille te regarderont d’en haut.

-V…vraiment ? Demande Applebloom.

-Oui. Confirme Cherilee d’un hochement de tête.

La petite pouliche, consolée, essuie ses yeux, embués de larmes.

-Alors, ça va mieux ? Demande l’institutrice en caressant la tête d’Applebloom.

-Oui… Dit cette dernière avec un léger sourire.

-Allez, va rejoindre les autres.

La petite pouliche, libérée de toute tristesse, descend de l’estrade et accourt vers la sortie pour rejoindre ses amies. Seule, Cherilee pousse un soupir de soulagement, rassurée que son élève va repartir du bon train. Mais avoir parler de tout cela fait ressurgir quelques réminiscences de la souffrance qu’elle a eue lors de la perte de son père. Elle en coule une larme par l’œil gauche.

Retour à la ferme Apple. Dans la chambre d’Applebloom, la petite babs seed broie du noir. Elle ne peut se retirer de sa tête ce qui s’est passé, cette affreuse nuit. Cachée dans une grosse botte de foin, elle a assisté, impuissante, au massacre de la tribu des Apples. A travers la paille elle voyait ; terrorisée, sa famille se faire tranchée par ce poney rose à la crinière lisse, qui semble jouir de cette violence. Mais l’image qui la traumatise le plus, c’est lorsque ce poney, dans un efflusion de sang, tourne violemment la tête vers la pouliche, les yeux injectés de sang et le sourire démoniaque. Elle le savait. Savait qu’elle était dans le foin. Alors pourquoi ? Pourquoi est-elle toujours en vie ? Rien que se rappeler de ce moment, cette expression, la fait trembler, les yeux embués de larmes, se tenant le haut de la tête. Elle ne se souvient pas de la suite, car elle s’est évanouie après cela. Mais c’est alors que l’on frappe à la porte, la faisant revenir dans le présent.

-Babs, c’est moi, Applebloom. Dit cette dernière derrière la porte. Je suis avec Scootaloo et Sweetie Belle, on peut entrer ?

-Oh, euh… oui. Leur répond la marron.

La porte de la chambre s’ouvre ; les Cutie Mark Crusaders rentre dans la pièce.

-Salut, Babs ! Salue le poulet en levant le sabot.

-Tu va mieux, depuis la dernière fois ? Lui demande la sœur de Rarity.

-Comme vous le voyez… pas du tout. Leur répond leur amie tristement.

Les trois autres poliches attristées de voir une de leur semblable broyer du noir. Elles se concertent en formant un cercle.

-On ne peut pas la laisser comme ça. Dit Applebloom.

-Oui,et imaginez qu’elle déprime ainsi pour toujours. Rajoute Sweetie, inquiète.

-Bon, Alors on l’invite à nos activités pour lui remonter le moral, ok ? Propose Scootaloo.

-OK ! Disent-elles en chœur.

Elles reviennent vers Babs seed et la tirent du lit par le sabot.

-M-mais que faites-vous ? Demande babs, interloquée.

-Ben on t’emmène avec nous pour trouver notre cutie mark ! Lui explique la fan de Rainbow Dash.

- Non, je ne suis vraiment pas d’humeur à…

Voyant sa réaction, les CMC arrêtent de la tirer. Applebloom s’approche de sa cousine.

-Babs. Moi aussi, je suis triste d’avoir perdu presque toute ma famille. Lui dit la petite fermière. Mais aujourd’hui, madame Cherilee m’a dit que ceux qui nous ont quitté seront toujours auprès de nous.

La citadine de Manehattan est surprise parceque lui raconte sa cousine.

-C-c’est vrai ?

-Oui, bien sûr. Approuve Applebloom.

-Et puis on est là pour te soutenir. Dit Sweetie Belle

-Ouais.On est tes amies, après tout. Rajoute Scoot avec un clin d’œil.

En voyant ses trois amies la regarder avec le sourire, la petite Babs comprend  qu’elle ne va broyer du noir toute sa vie. Elle essuie son œil gauche, puis leur adresse un léger sourire.

-Merci, les copines. Leur dit la cousine.

 

A suivre…

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Date de dernière mise à jour : 2021-07-02

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