Créer un site internet

Chapitre 3

Le Fantôme Sauveur

Bonjour tout le monde !

Après une looongue pause, bien trop longue à mon avis, je trouve enfin du temps à consacrer à cette fic qui me tient pourtant à cœur.

Mais entre mon boulot, mes idées d'OS et mon autre fic, je n'ai déjà pas beaucoup de temps à me consacrer, alors à cette fic…

Désolée ! TT_TT

Mais pour me rattraper, un chapitre super long ! X3 J'espère que vous apprécierez !

Merci à toutes les personnes qui ont pris la peine de mettre un commentaire, j'adore toujours autant les lire et y répondre. Quand c'est possible, je ne peux malheureusement pas répondre aux anonymes, mais leurs commentaires restent très plaisants ! ^w^

Et merci de continuer de me dire ce que vous penser de cette fic ! XD

Bonne lecture !


Gokudera se leva à la première sonnerie de son réveil, qu'il éteignit comme tous les matins en l'envoyant valser sur le mur d'en face. Après ça, il se dépêcha de faire sa toilette, de s'habiller, et d'aller prendre son petit déjeuner. Il prit à peine le temps de manger proprement, n'attendant même pas que sa sœur se lève.

Il attrapa son sac de cours et sortit en tornade en claquant la porte. Il descendit les escaliers qui menaient à son appartement en coup de vent et partit tout aussi vite en direction de l'école. Il ne s'était pas passé vingt minutes depuis son réveil, et le soleil était à peine levé. Aussi ne vit-il pas une paire d'yeux le regarder partir.

- Hayato…

Bianchi, réveillée comme tous les matins par la nouvelle habitude de son frère, le regarda partir avec empressement vers l'école. Elle soupira en secouant la tête. Son frère grandissait. Car quoi d'autre qu'un jeune amour pouvait le motiver de se lever aux aurores pour aller à l'école alors que quelques jours auparavant, il fallait l'obliger à assister aux cours ?

Elle fronça alors des sourcils. Le changement était tout de même très impressionnant. Presque effrayant. Mais il semblait tellement heureux… Bianchi espéra que son petit frère lui présente rapidement cette jeune fille pour pouvoir la juger. Elle soupira une dernière fois avant de s'étirer et de prendre à son tour son repas du matin.

Gokudera était toujours en train de courir tranquillement à l'école. Oui, il était pressé d'arrivé, mais certainement pas pour les raisons que Bianchi imaginaient… Merci bien. Il voulait simplement passer le plus de temps possible avec le petit fantôme de son collège, et comme il n'avait pas le droit de rester sur place après les cours (Maudit Hibari !), la seule solution qu'il avait de pouvoir discuter tranquillement et longuement avec son nouvel ami était d'arriver au collège à peine les portes ouvertes.

Le génie fronça ses sourcils. La solution la plus simple eu été que ce fantôme vienne habiter chez lui, mais il semblerait qu'il ne puisse pas sortir de l'école, pour une raison encore inconnue. Mais Gokudera était bien décidé à résoudre ce mystère de plus ! Et puis se lever tôt n'était pas un problème pour lui. En plus, ça lui épargnait le combat matinal d'essayer de manger le repas préparer par sa sœur sans mourir.

Il frissonna en imaginant les horreurs que lui préparait sa sœur chaque matin. Le petit déjeuner de l'amour fraternel, qu'elle osait appeler ce… Cette chose fumante et certainement pas comestible. Mais des années de tortures semblables lui avait donné un estomac de fer, aussi était-il un des rares à supporter cette nourriture, si ça pouvait encore porter ce nom… Mais lui et son estomac étaient plus que ravis d'échapper à cette torture !

Il tourna dans une allé pour prendre le chemin le plus court, et enfin aperçu les porte de l'école. Invariablement, un grand sourire s'épanouit sur son visage. Et il se fit la réflexion amusée que si on lui avait dit, il y avait encore une semaine qu'un jour il serait aussi heureux de venir à l'école aussi tôt, il aurait prit cette personne pour un fou. À juste raison. Il n'était pas heureux d'aller à l'école proprement, mais simplement ravi de pouvoir voir son fantôme.

Il ralentit le rythme et son regard s'assombrit en voyant l'éternel préfet qui contrôlait les portes du collège. Ce dernier lui répondit par un regard glacial.

- Gokudera Hayato. Encore en avance.

- Et alors ? Aboya l'argenté. C'est pas interdit, non ?

- … Non, admit bien malgré lui le chef du comité de discipline.

- Alors t'as rien à me dire.

Gokudera passa alors son ainé avec indifférence, tandis que ce dernier dardait sur lui un regard meurtrier. Qu'il aurait aimé le mordre à mort ! Mais il avait raison. Ce n'était pas contre les règles d'arriver tôt. Du moment que les portes de l'école étaient ouvertes.

Hibari soupira, mécontent. Autant il pouvait comprendre pourquoi les personnes inscrit dans un club, ou les bons élèves aimaient venir tôt, autant il n'arrivait pas à deviner la raison qui poussait le délinquant à faire la même chose. Il aurait aimé le suivre pour savoir ce qu'il préparait dans son école, mais il devait surveiller l'entrée, et l'arrivée des élèves. C'était son devoir, et Hibari était un homme d'honneur.


Gokudera était en train de pester intérieurement. Qu'il détestait ce type et ces règles débiles ! Il aurait bien aimé l'exploser, mais il savait que ça déclencherait une bataille qui l'emmènerait à l'infirmerie s'il avait de la chance. Et il était hors de question d'être alité en ce moment.

Il continua de courir en direction des terrains de sports. En passant un bâtiment, il sentit sa colère disparaitre, et un sourire fit son apparition. Il était presque arrivé. Il évita soigneusement les terrains de sports où s'entrainait en hurlant les équipes de sports de son collège et se rendit directement sur la petite colline à l'extrémité du campus. Il n'y avait personne, mais ça ne l'étonna pas.

Arrivé au niveau de l'unique arbre de cette colline, il ralentit le rythme, seulement que très légèrement essoufflé, et il regarda autour de lui avec impatience.

- Juudaime ? Juudaime, vous êtes là ?

Il n'eut pas à attendre trois seconde avant qu'une voix presque humaine ne lui répondit, faussement mécontente.

- Gokudera-kun ! Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça…

Gokudera eu un sourire contrit que démentait ses yeux étincelant de joie alors que Tsuna se rendait le plus visible possible. Ce dernier soupira en secouant la tête. Son ami avait prit l'habitude de l'appeler ainsi après avoir déclaré qu'il était le Dixième Fantôme qu'il chassait. Et il était plus que décidé à le nommer de cette manière. Que pouvait faire notre pauvre petit Tsuna face à tant de détermination ?

- Et puis, rajouta le petit fantôme, tu sais, tu n'es pas obligé de venir aussi tôt pour me voir.

- Vous plaisantez ! S'insurgea l'expert en explosif. Je ne vais pas vous laisser tout seul alors que je peux être à vos côtés !

Tsuna eu un petit rire, mais était franchement reconnaissant. Il ne dormait pas, ou très rarement, passant son temps à errer dans les couloirs, ou a essayer de mieux contrôler ses pouvoirs. Aussi la compagnie de Gokudera était vraiment très agréable.

Comme une musique bien orchestrée, ils s'assirent sous l'arbre à proximité pour profiter d'un rare instant de tranquillité. Bientôt, il faudra que Gokudera aille en cours, et si le petit fantôme l'accompagnait désormais, il refusait de lui parler trop souvent, pour ne pas déranger l'adolescent dans ses études. Mais Tsuna avait vite remarqué que l'argenté ne suivait de toutes les manières pas en cours…

Gokudera profitait des cours pour essayer de trouver des hypothèses expliquant la présence du petit fantôme ici. Même s'il adorait littéralement la présence de ce petit être à ses côtés, c'était son devoir de l'aider à passer dans l'autre monde. Il se fichait des cours, et n'avait honnêtement pas besoin de suivre pour comprendre. Il était un génie, après tout.

Mais pour l'instant, il était ni génie, ni délinquant, ni même chercheur. Ce n'était qu'un adolescent des plus normaux, bien qu'un peu spécial, discutant avec enthousiasme avec un ami. Et que cet ami soit un fantôme ne changeait rien pour lui. C'était un endroit idéal, à l'abri des regards indiscrets. On pouvait voir le monde arriver de loin, et Tsuna pouvait donc disparaitre sans laisser de trace, et recréer de nouveau une polémique. De plus, c'était le meilleur endroit pour profiter du lever du soleil

Pris dans leur discussion, ils ne virent pas une balle de baseball atterrir derrière eux.


- Oh non… Gémit un joueur.

- Pas encore ! S'exclama un autre

- Ahahah ! Désolé, les gars, répondit une autre personne, penaude, en se grattant le derrière de la tête.

L'entraineur soupira mais avait le sourire. C'était agréable un joueur aussi motivé, même le matin.

- C'est très bien Yamamoto. Je ne peux jamais dire non à un home-run. Mais on n'est qu'à l'entrainement, et c'est inutile de frapper avec autant de force.

- Désolé, coach ! Répondit Yamamoto avec un grand sourire.

- Ouais, ouais. Bon, va chercher cette balle, et revient vite. Les autres ! Au boulot ! Un peu de niaque, bon dieu ! Remuez-moi ces bras !

- Oui, coach ! Crièrent à l'unisson les autres membres de l'équipe, occupés à faire des swings. Yamamoto posa sa batte, et en courant tranquillement sortit du terrain. Le sourire qu'il affichait tomba légèrement. Il ne savait pas ce qu'il avait en ce moment, mais il se sentait étrangement mou. Il avait dû mal à faire ce qu'il voulait. Parfois, comme là, il arrivait à faire des merveilles, mais d'autre fois, il n'arrivait même pas à toucher la balle. C'était frustrant.

Il continua de courir dans ses sombres pensées quand il entendit un rire cristallin. Surprit, il releva la tête et regarda autour de lui. Il repéra facilement l'élève qui avait dû rire. Il était en dessous de l'arbre, et malgré l'ombre, ses cheveux argentés étaient facile à cerner. Ces cheveux argenté lui dirent quelque chose, et la solution lui sauta aux yeux. C'était Gokudera Hayato, un élève de sa classe. Mais ce rire n'allait pas du tout avec l'image du rude et insolent jeune homme, toujours en colère contre quelque chose, ou quelqu'un.

Il remarqua alors qu'il semblait être en train de parler à quelqu'un, mais il n'arrivait pas à voir cette personne, elle était caché par le tronc. Il s'avança alors doucement, pour ne pas les déranger, et légèrement curieux de la raison pour laquelle ces deux élèves étaient là.

Mais il ne dû pas être assez discret. Soudainement, l'élève aux cheveux argentés se figea avant de se retourner vivement, fixant Yamamoto dans les yeux, avec sa colère visible sur son visage. Maladroitement, Yamamoto leva la main, prêt à saluer l'élève rebelle. Ce dernier ne lui en laissa cependant pas le temps. Il se leva, passa négligemment son sac dans son dos et partit avec un "Tch !" agacé.

Yamamoto cligna des yeux, surprit par la mauvaise humeur de son collègue. Être ainsi aussi tôt le matin… N'était-il jamais de bonne humeur ? Et puis il remarqua autre chose. Il était partit seul. Pour s'assurer de ne pas avoir rêvé, il s'approcha de l'arbre. Personne. Il en fit même le tour, et regarda dans les branches. Toujours personne.

Il se frotta le derrière du crâne, la tête penché et une main sur sa hanche. Il était pourtant persuadé que l'argenté était bien en train de parler avec quelqu'un… Mais l'herbe avait gardé la trace que d'une seule personne, pas deux. Était-il au téléphone ? Il ne l'avait pas vu raccroché…

Il essaya de trouver une solution à ce problème, en vain. Il finit par récupérer sa balle en entendant le hurlement de son entraineur.


- Tch ! Mais qu'est-ce qu'il faisait là, cet abruti de sportif ? L'avait besoin de nous déranger ?

"Gokudera-kun… Ton langage… "

- Désolé, Juudaime. Mais il me porte sur les nerfs, ce crétin insouciant !

"Gokudera-kun !"

Tsuna secoua la tête, amusé. Il avait reprit son invisibilité et sa voix était de nouveau voilée. Il ne fallait pas qu'il visible dans les couloirs, pour ne pas se faire remarquer des rares personnes capable de le voir. Il ne voulait pas parler à Gokudera alors qu'ils étaient en public. Si le jeune homme arrivait à deviner sa présence, le petit fantôme savait qu'il avait l'air stupide à parler tout seul dans les couloirs.

- Tch ! Dire que l'on est dans la même classe, c'est insupportable.

Mais apparemment, le jeune homme ne semblait pas s'en faire. Il n'y avait heureusement pas grand monde dans les couloirs. Seulement de rares élèves qui savaient déjà qu'il fallait éviter le tempétueux élève. Tsuna le suivait de prêt, juste derrière lui, pour être sûr de ne passer à travers aucune personne. Ça lui était arrivé parfois, et il en avait gardé un très mauvais souvenir.

Il remarqua une chose étrange. Ce devait être une fille de première année, vu son uniforme. Elle observait Gokudera de son unique œil, l'œil droit étant masqué par un bandeau avec un crâne dessus. Tsuna se sentit mal à l'aise, car elle ne quittait pas des yeux son ami. Même quand ils passèrent à côté d'elle. Ça devait être encore une de ces drôles de fan… Tsuna tourna son visage vers Gokudera, mais ce dernier ne semblait pas s'être rendu compte de la présence de son admiratrice.

Prit d'un doute, Tsuna se retourna. Mais la fille n'était plus là. Il resta immobile un moment et secoua la tête. Non. Ce n'était pas possible qu'elle puisse le voir. Quand il était aussi transparent, personne ne pouvait le voir.

- Juudaime ?

Gokudera, qui était rentré dans sa salle de classe et avait attendu une réponse à une question qu'il avait posé, et il avait été surprit de l'absence de son fantôme. Il était alors ressortit, et regardait de tout les côtés du couloir à la recherche du fantôme. Ça prouvait une chose à l'esprit. Il était vraiment invisible. Souhaitant éviter une crise de panique chez son ami, il s'approcha et lui murmura :

"Je suis là."

Il vit aussitôt la tension dans les épaules de l'humain disparaitre.

- Où étiez-vous ?

Tsuna grimaça. L'élève n'avait pas prit la peine de baisser le ton de sa voix, et il s'était attiré quelques regards amusés.

"Désolé, j'étais prit dans mes pensées. Mais baisse ta voix, on va te prendre pour un fou."

En réponse, Gokudera se mit à fusiller du regard quiconque le regardait. Très rapidement, tout les élèves reprirent leurs activités en attendant l'arrivé du prof. Gokudera s'assit sur sa chaise et sortit ses affaires. On aurait pu croire de l'extérieur qu'il s'était transformé en un élève modèle. Mais si quelqu'un l'observait de plus près, on l'aurait prit une nouvelle fois pour un fou. Il venait d'écrire au crayon de bois :

Juudaime, n'hésitez pas à me parler si vous avez des problèmes.

Tsuna mit un moment à comprendre. Il sourit, reconnaissant avant de se murmurer :

"Ne t'inquiète pas, Gokudera-kun. Ce n'était vraiment rien."

Gokudera écouta avec attention avant d'effacer son message et de réécrire :

Vous êtes sûr ?

Tsuna hocha la tête avant de se rappeler que son ami ne pouvait pas le voir.

"Oui, ne t'inquiète pas. Tu vas écoutez les cours, aujourd'hui ?"

Gokudera retint un éclat de rire railleur. Il pouvait facilement deviner Tsuna derrière lui en train de secouer la tête. Le fantôme l'encourageait toujours à bien se comporter pendant les cours, même s'il n'en avait absolument pas besoin. Mais c'était comme un petit rituel entre eux, et c'était plaisant. Le fantôme n'essayait pas, comme les autres, à l'obliger de suivre. Il lui demandait simplement s'il le ferait. Et honnêtement, si c'était lui qui le lui demandait, Gokudera aurait fait l'effort de le faire. Mais seulement parce que c'était lui.

Remarquant soudainement que Gokudera avait de nouveau écrit quelque chose, Tsuna regarda au dessus de son épaule.

Je préfère largement plus discuter avec vous qu'écouter ces profs.

De nouveau, Tsuna soupira, ce qui fit apparaitre un sourire penaud sur le visage de Gokudera. Il était simplement franc, mais ça mettais mal-à-l'aise Tsuna, qui avait peur que son ami s'attire des problèmes.

Alors qu'il allait répondre, Tsuna fut interrompu par le prof qui ouvrit la porte. Surprit, il sursauta.

- Tout le monde à vos places, dit automatiquement l'enseignant. Il resta debout devant son pupitre, attendant que ses élèves soient installés. Il ouvrit alors comme tous les matins la liste des élèves présents.

La plupart était là. Mais alors qu'il s'apprêtait à appeler un élève particulier, il remarqua une note à côté du nom.

Absent jusqu'à une date indéterminée.

Il haussa un sourcil, mais ne s'en soucia pas plus. Il prit juste le temps de surligner le nom de Sawada Tsunayoshi pour s'en souvenir.

Avant de continuer tranquillement son appel.


Tsuna était en train d'essayer de comprendre ce que le prof disait. C'était une occupation comme une autre. Mais il avait beau se creuser la tête, il semblerait que sa transparence empêchait jusqu'aux paroles de s'inscrire dans son cerveau. Il secoua la tête avant de se tourner vers son ami. Il écarquilla les yeux. Ce dernier semblait être en train de prendre des notes ! Écoutait-il vraiment les cours ?

Curieux, il regarda ce qui passionnait autant le génie. Il se sentit transpirer quand il vit non pas des notes sur ce que le prof essayait de leur enseigner, mais une suite de signes étranges. Il mit sa main sur son visage. C'était le code secret de Gokudera. Il avait essayé de le lui apprendre. Vainement. Mais ce n'était pas comme si ça le surprenait. Et puis… Il était incapable de l'utiliser. C'était un code écrit, et il avait déjà du mal à contrôler sa transparence, alors se saisir d'objet…

Tsuna soupira en regardant sa main. Même en étant invisible, il arrivait à se voir, et réussissait vaguement à apercevoir quelque chose à travers ses propres mains. C'était troublant. Il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'il était un fantôme. Il la ferma et la rouvrit sans bruit. C'était les seules parties de son corps qu'il arrivait à rendre à peu près palpable. Ce n'était pas assez pour vraiment tenir quelque chose, et ça demandait beaucoup de concentration. Ça l'épuisait, et il en résultait qu'il devait "dormir" longtemps pour s'en remettre.

La seule fois où il avait réussi à le faire sans vraiment en subir le contre coup, c'était la fois où il avait remercié Gokudera pour l'avoir défendu. Il avait été remplit de reconnaissance, et ça lui avait donné la force de l'enlacer. Mais il n'avait jamais réussi à le refaire.

Il releva brusquement la tête, un soupir ayant attiré son attention. Il était différent de tous les autres soupirs qui retentissaient continuellement dans la classe. Il était… Mélancolique. Il se tourna vers l'origine de ce bruit. Cela venait d'un élève qui était à quelques rangs derrière Gokudera. Tsuna mit quelques secondes à le reconnaitre, mais se souvint soudain qu'il avait déjà vu cette tête là. C'était l'élève qui était venu les voir ce matin.

Tsuna pencha la tête sur le côté. Ce n'était pas normal. Cet élève avait vraiment un air étrange sur son visage. Ce n'était pas seulement de la mélancolie. C'était une profonde tristesse, presque… Du désespoir ? Tsuna fronça des sourcils. Pourquoi du désespoir ? Il savait le cours ennuyeux, mais tout de même… Il s'approcha doucement.

Yamamoto repoussa un soupir à fendre l'âme. L'âme du baseball. Mais que lui arrivait-il ? Il n'arrivait pas à comprendre. C'était étrange, comme si le baseball lui échappait alors qu'il essayait désespérément de s'accrocher à lui. Comme si son corps n'arrivait plus à être à la hauteur de sa passion. Comme s'il lui manquait quelque chose. Mais il n'avait absolument aucune idée de quoi ça pouvait être.

Il se secoua. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Il devait se concentrer sur le cours, ou le prof pourrait le punir, et il n'avait pas le temps d'être coincé dans l'école après les cours. Il devait mieux s'entrainer pour-

Ses pensées s'arrêtèrent alors qu'il se retournait pour faire face au tableau noir. Enfin, essayait de voir le tableau noir. Il y avait quelqu'un devant lui. Quelqu'un qu'il avait déjà vu, mais qu'il avait oublié, trop préoccupé par ses ennuis. Mais il reconnu immédiatement les yeux lumineux de ce jeune homme, et il n'y avait pas deux crinière aussi sauvage. C'était la personne qu'il avait aperçue lors de ce match si important pour son équipe.

Ils étaient immobiles, figés dans leur surprise. Dans la tête de Tsuna ne tournait qu'une seule phrase. Il ne pouvait pas le voir. N'est-ce pas ? Dans celle de Yamamoto, son esprit essayait furieusement de comprendre comment cet élève c'était déplacé jusqu'à son bureau sans que personne ne s'en rende compte. Et pourquoi il était si transparent.

Transparent ? Yamamoto cligna plusieurs fois des yeux. Mais l'apparition ne voulait pas disparaitre. Ni reprendre de son opacité. Il blêmit violement.

Gokudera sursauta comme le reste de la classe quand une chaise fut brutalement et bruyamment repoussée en arrière. Il se retourna pour fixer l'abruti qui avait fait tant de raffut pour découvrir le crétin de joueur de baseball debout et regardant frénétiquement autour de lui. Il était particulièrement pâle, se fit-il la remarque, intrigué.

- Yamamoto, qu'est-ce que tu fais ? Demanda le prof, agacé.

Yamamoto sursauta, ayant totalement oublié où il était. Il était en train de fixer quelqu'un, et la seconde d'après, cette personne n'était plus là… Ni devant lui, ni dans la salle. Pourtant, la porte ne s'était pas ouverte, et il n'avait pas pu sauter par la fenêtre, elles étaient toutes fermées. Et ils étaient au deuxième étage ! Peut-être était-il par terre en train de se cacher ?

Il était sur le point de vérifier sa théorie complètement stupide quand le prof le rappela, cette fois un peu plus inquiet pour cet élève.

- Yamamoto ? Tout va bien ?

C'est alors qu'il se rendit vraiment compte que tous les regards de la classe étaient posés sur lui. Il fit la première chose qui lui vint en tête. Avec sa main derrière le crâne, il rigola de manière penaude.

- Ahahah… Désolé, Sensei…

L'enseignant soupira.

- Concentre-toi sur le cours, Yamamoto. Et si tu ne te sens pas bien, va à l'infirmerie.

Le sportif réfléchit à cette proposition, et finit par secouer la tête.

- Merci, Sensei. Mais ça ira.

Il s'inclina pour s'excuser avant de se rassoir. Il ne pu s'empêcher de regarder par terre une dernière fois avant de se frapper mentalement. Ce n'était pas possible qu'un élève se dissimule sur le sol sans que personne ne s'en rende compte.


Tsuna n'était pas au sol. Bien au contraire. Il était collé au plafond, avec ce qui lui servait de cœur qui battait la chamade dans ce qui lui servait de poitrine. Il avait à peine eu le temps de s'envoler quand cet élève c'était levé précipitamment. Il avait essayé de redevenir complètement translucide, mais sa panique l'en empêchait. Et quand tout son être se concentrait sur le fait de disparaitre, jamais il ne lui vint à l'idée que sortir de la pièce était la meilleur solution.

Au contraire, il fixait l'élève, et ne manqua pas le coup d'œil qu'il jeta au sol. Il remercia tous les dieux au monde de l'avoir empêcher de regarder au plafond. Il l'aurait alors sûrement vu. Doucement, il se glissa derrière tous les élèves. Il devait se reposer. S'il était redevenu visible sans même s'en rendre compte, c'est qu'il devait être fatigué. Mais pour ça, il devait prévenir Gokudera, ou ce dernier s'inquièterait pour lui. Il l'avait fait qu'une fois, et le lendemain, Gokudera lui avait sauté dessus (et passé à travers) en lui demandant où il était passé…

C'était comme ça qu'il avait vraiment comprit la sur-protectivité de Gokudera à son encontre. Qu'il ne comprenait pas. Il était déjà mort. Que pouvait-il lui arriver de pire ?

Il se concentra, et nerveusement passa sa main devant le visage de Yamamoto. Ce dernier garda son air perturbé mais ne réagit pas. Tsuna poussa un soupir de soulagement. Yamamoto sursauta et se retourna. Tsuna se figea, une main devant sa bouche. Il l'avait entendu !

Le petit esprit utilisa toute sa concentration pour ne pas redevenir visible. Il vit les yeux du sportif se balader derrière lui. Il finit par soupirer et par frotter son front en murmurant :

- Je dois vraiment être fatigué…

Tsuna fit bien attention à ne pas faire le moindre bruit. Arrivé à la droite de Gokudera, il se dissimula aux yeux de Yamamoto, ayant toujours peur de se rendre visible par erreur. Il effleura le bras de Gokudera, qui frémit. Le contact avec l'esprit n'était pas du tout comme avec un humain. C'était comme si de l'eau glacé coulait le long de son bras. Mais ce n'était pas désagréable. Seulement surprenant. Il se redressa et griffonna :

Oui, Juudaime ?

"Je suis un peu fatigué, Gokudera. Je crois que je ferais bien de me reposer un peu…"

Un air inquiet passa rapidement sur le visage de l'argenté.

Vous être sûr que ça va aller ?

Tsuna souria invariablement.

"Ne t'inquiète pas. Je serais sûrement réveillé d'ici demain."

Un air triste remplaça l'inquiétude, puis fut suivit par de la compréhension. Tsuna était sûr que Gokudera se serait incliné s'il avait pu.

Dormez bien, Juudaime.

"Merci. À demain, Gokudera-kun."

L'argenté hocha la tête, les yeux fermés. Il sentit le départ de Tsuna, sa discrète, mais douce et chaleureuse présence se fanant alors que sa conscience se diluait dans un monde que Gokudera ne pouvait pas imaginer. La disparition du petit fantôme le fit soupirer. Cette journée sera longue sans la compagnie de l'esprit.


La journée, pour longue qu'elle était, avait bien sûr finit par se terminer. Gokudera était rentré chez lui, mécontent à cause de tous ces profs qui essayaient de lui enseigner des choses qu'il n'avait pas besoin d'apprendre. Il les comprenait déjà. Et il avait autre chose à faire que se soucier de ce que les profs disaient. Il cherchait toujours des solutions pour aider son fantôme.

Yamamoto était toujours sur les terrains du collège. Il avait obtenu de son entraineur de rester après l'entrainement du soir pour se changer des idées. Il ne connaissait rien de mieux que de faire quelques swings pour se vider la tête. Il avait bien sûr reçu la visite d'Hibari au début, lui demandant la raison de sa présence ici. Il avait pu s'en sortir en justifiant sa présence par l'autorisation du professeur. Yamamoto était sûr que le préfet était allé vérifier ses dires, mais comme il avait dit la vérité, il n'avait rien à craindre. Il était resté, et avait continué ses swings.

Mais aujourd'hui, sa méthode ne semblait pas vraiment fonctionner. Cela faisait plus d'une heure qu'il s'entrainait seul. Il avait arrêté de compter le nombre de fois où sa batte lui avait échappé cause de la sueur qui rendait ses mains moites. Il avait le souffle court, et il n'y avait pas que ses pains qui étaient humides. De la sueur salée lui coulait dans les yeux, le brûlant, et il était aussi trempé que s'il était resté sous la pluie lors d'un orage. Et il ne s'arrêtait toujours pas, même pas pour prendre le temps d'essuyer son front.

Sa frustration continuait d'augmenter à chacun de ses mouvements. Il n'arrivait pas à retrouver cette pulsion, cet élan qui lui permettait de passer tout les obstacles. Pourquoi ? Pourquoi ne prenait-il plus de plaisir à jouer à son sport ? Son sport était tout ce qu'il avait dans la vie. Sans lui, il n'était plus rien. Plus rien.

Il ne remarqua pas la mauvaise position que prit son corps, dû à la fatigue et au surmenage, il ne prit pas attention à la force qu'il mit dans son coup. Tout ce qu'il sentit ce fut l'onde de choc qui retentit dans son corps comme dans un glas, et le bruit abject d'un os qui se brise. Il ne se rendit même pas compte qu'il tombait par terre. Silencieusement malgré l'intense douleur qui le paralysait, il attira son bras contre lui. Il n'arrivait pas à comprendre ce qui venait de lui arriver.

La dernière chose qu'il vit avant de perdre connaissance fut le visage paniqué de son apparition.


Tsuna s'était réveillé sur le toit. C'était toujours là qu'il se réveillait toujours quand il s'endormait. Enfin, ce qu'il appelait s'endormir. Il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait, il ne perdait pas vraiment connaissance, mais sa conscience disparaissait presque complètement pour fondre avec celle de l'école. Il savait alors tout ce qui se passait sur le collège, toutes les émotions des différents élèves. Mais il observait tout ça d'un œil très détaché, et n'avait pas ou très peu de souvenir de ce qu'il avait ressentit.

Pourtant, quelque chose d'assez puissant venait de le tirer de son sommeil. Il ne savait pas quoi. Encore groggy il regarda les alentours. Il n'y avait plus aucun bruit. L'école était affreusement silencieuse. Tsuna soupira. Il devra encore passer toute une nuit à errer et à attendre le petit matin. Voilà pourquoi il préférait dormir la nuit plutôt que le jour. Mais il ne contrôlait pas ses changement d'énergie. Il s'approcha du bord et regarda. Les portes de l'école étaient toujours ouvertes, il ne devait pas être si tard.

Un bruit étrange arriva à ses oreilles. Comme du vent qui sifflait. Il se tourna vers l'origine de ce bruit et fut surprit de voir l'élève qui énervait tellement son ami en train de continuer de s'entrainer. Il balaya le terrain, mais remarqua facilement qu'il était seul. Tsuna hésita, et décida d'aller voir de plus près. Cette personne l'intriguait. Il était capable de paraitre complètement joyeux, souriant largement, et la seconde d'après, ses yeux noisette perdaient de leur luminosités, voilés par des soucis.

Mais quand Tsuna s'approcha, il se renfrogna. Le jeune homme était trempé, et ce n'était pas à cause d'une douche. Il n'aimait pas non plus l'air sur ce visage qui s'assombrissait à chaque coup de batte. Un mélange de frustration, d'angoisse et de désespoir. Tsuna se demanda s'il devait intervenir. L'élève était visiblement épuisé, et c'était dangereux de continuer ainsi. Mais avait-il le droit de faire quelque chose ? Et que pouvait-il bien faire ? Ce n'était pas comme si il pouvait l'arrêter physiquement…

Ces réflexions furent interrompu par un craquement sourd, suivit d'un glapissement de surprise et de souffrance qui lui fit se re-concentrer sur l'élève. Tsuna sentit son estomac se retourner. L'élève était recroquevillé sur le sol, son bras contre lui, et le visage crispé par une intense douleur. Paniqué, il se précipita. Il vit les yeux vitreux s'agrandirent avant de se fermer complètement et que son corps ne se détende. Le fantôme su alors que le joueur l'avais vu avant qu'il de perdre connaissance.

Tsuna était dans une panique totale. Il ne pouvait pas crier à l'aide, personne ne l'entendrait. Et même s'il y avait des personnes capables de l'entendre, il n'y avait plus personne au collège à cette heure-ci !…

Tsuna se figea. Si. Il devait rester quelqu'un. Quelqu'un de violent, dont il avait du mal à supporter les ondes de fureurs, une personne effrayante et puissante. Une personne vivante, qui saura quoi faire. Qui pourra faire quelque chose, contrairement à lui. Tsuna fila rapidement en direction de la salle de réception, antre du Carnivore.


Hibari était là. Il venait d'effectuer sa ronde et était en train d'utiliser le peu de temps libre qu'il avait à traquer une des rares proies qui lui avaient échappée. Il avait à peine eu le temps de consulter une cinquantaine de fiches pendant ces derniers jours. C'était une raison de plus pour détester ces herbivores stupides et faibles, qui en plus de désobéir aux règles établies lui faisait perdre son temps.

Il lâcha un sourd grondement, et referma violement le dossier qu'il consultait. Ce n'était pas le bon. Il en ouvrit un autre, et se remit à grogner. Tous les dossiers étaient mal rangés, le ralentissant dans sa recherche. Il avait juste besoin de leur photo pour savoir si c'était le bon élève. Mais encore fallait-il qu'il trouve cette photo. Avec des gestes experts, il remit rapidement de l'ordre dans le dossier avant de le fermer encore plus violemment que le précédent. Toujours pas bon.

Tsuna choisit ce moment là pour rentrer, et fut frapper de plein fouet par la vague de colère enragée qui émanait du préfet. Il se mit à trembler, et essaya de garder son calme en s'entourant de ses bras. Il était très sensible aux fortes émotions, et les émotions violentes, comme cette colère le blessait. Littéralement.

Serrant les dents et supportant la douleur, il s'approcha encore. Il devait trouver un moyen de l'attirer dehors. Mais comment ? Il n'avait vraiment aucune envi de se rendre visible devant cette personne si effrayante. Même si ce n'était pas grand-chose, il tenait à ce qui lui restait de vie !

Un pépiement soudain le surpris, et il se tourna vers la boule de plume jaune, pour se figer. La boule de plume le regardait. Elle le regardait lui, et pas à côté. Il eu l'impression de pâlir, ce qui était impossible, car il n'avait plus de sang. Mais bon sang, ce que son esprit pouvait encore se souvenir des réactions normales de son corps ! Il se mit même à trembler en craignant une fois de plus de s'être rendu visible par erreur. Il tourna vite sa tête vers le préfet. Qui l'ignorait.

Hibari avait les yeux froncés, le regard fixé sur Hibird. Il n'y avait aucune raison pour que son animal ne parle. Il ne prenait la parole que lorsque qu'il était d'accord avec le préfet, ou quand il avait envie de chanter l'hymne de Namimori. Et puis, que fixait-il ainsi ? Il n'y avait strictement rien. Avec un sourire moqueur, il le poussa légèrement du doigt.

- Qu'est-ce que t'arrives encore, toi ?

Hibird pépia alors de mécontentement. Il n'aimait pas que son maitre se moque de lui. Et puis, ne le sentait-il pas ? Il y avait un herbivore dans la salle ! Il fallait qu'il prévienne son maitre, si ce dernier ne s'en rendait pas compte de lui-même.

- Herbivore ! Herbivore !

Hibari reprit tout son sérieux. Son animal avait-il sentit un herbivore dans l'école ? Cela l'étonnait, car il l'aurait sentit lui aussi. Mais soudainement Hibird s'envola et se mit à tourner en rond juste devant le bureau.

- Herbivore ! Herbivore !

Hibari haussa un sourcil. Et puis poussa un soupir. Après tout, sortir simplement pour prendre l'air ne serait pas un mal, il était déjà assez mécontent du travail du personnel de l'administration sur leurs dossiers. Il faudra penser les mordre à mort, plus tard. En installant sa jacket sur ses épaules, il demanda :

- Montre-moi.

Hibrid eu l'envie de picorer son maitre. Mais il était là ! Juste devant lui ! Ah ! Il pépia de colère alors que l'herbivore étrange s'enfuyait par la porte. En passant à travers ! Mais tout le monde ouvrait les portes avant de sortir d'une salle. Est-ce qu'il venait de désobéir à une règle ? Et pourquoi son maitre ne se précipitait pas comme d'habitude pour punir l'herbivore ? Pourquoi le regardait-il de cette manière ?

Hibari était franchement amusé par le comportement inhabituel de son oiseau. Il soupira en secouant légèrement la tête. Hibird était en train de voleter juste à côté de la porte et le regardait. Il semblait étrangement en colère, mais la colère de quelque chose d'aussi adorable que sa boule de plume jaune était hilarante. Hibird avait les plumes gonflées, ce qui lui donnait encore plus de volume et plus de rondeur. Pas vraiment effrayant…

Il marcha tranquillement vers la porte et l'ouvrit. Il n'eut pas le temps de cligner des yeux qu'Hibird se précipita. Hibari se pencha à travers la porte et vit son oiseau visiblement en train de l'attendre au bout du couloir. Il l'entendit pépier impatiemment, et il soupira. Avant d'enfin se décider de le suivre d'un pas indifférent.


Tsuna ne savait pas comment il y était arrivé, mais il semblait qu'il attirait bien malgré lui l'oiseau du préfet, qui lui suivait son oiseau. Ce n'était pas ce qu'il avait en tête en allant cherche de l'aide, mais après tout… Il avait été surprit quand le petit animal s'était mis à tourner autour de sa tête, et il avait eu soudainement peur de perdre le contrôle de ses pouvoirs à cause de sa nervosité. Il était partit. Mais assez rapidement, Hibird l'avait retrouvé.

Avait ainsi commencé une course poursuite assez étrange. Hibird voulait à la fois ne pas perdre l'herbivore insolent des yeux, mais il avait le devoir aussi de guider son maitre qui ne semblait pas voir l'herbivore à punir. Mais son maitre prenait tout son temps !

Petit à petit, ils arrivèrent à sortir du bâtiment et à se diriger vers les terrains de sports. Hibari perdit toute sa nonchalance en remarquant un corps qui reposait immobile sur le terrain. Il accéléra le pas et dépassa Hibird, qui ne comprenait plus grand-chose. Il regarda avec suspicion l'herbivore transparent, l'accusant presque d'être la cause de tout ça. Tsuna leva les mains en l'air et secoua la tête, essayant de paraitre innocent. Ce ne fut que lorsqu'Hibird daigna lui accorder le bénéfice du doute qu'il se trouva stupide à essayer de se justifier devant un oiseau.

Il s'approcha du préfet, tout en restant à une distance raisonnable. Il était en train de téléphoner, appelant une ambulance. Son appel fait, il regarda autour de lui, et fronça des sourcils. Il n'y avait aucune traces de lutte, ni même d'autre empreinte que celles qui appartenaient à l'herbivore inconscient. S'il avait été agressé, les suicidaires qui avaient osé s'introduire dans son territoire s'étaient non seulement débrouillés pour ne pas attirer son attention, mais en plus pour ne pas laisser de trace. Il laissa passer un sourd grognement. Il faudra qu'il fasse son enquête.

En attendant, il appela son second, qui devait être quelque part dans l'école pour lui faire part de l'incident et en profita pour lui ordonner d'accompagner l'herbivore pour l'interroger dès qu'il serait réveillé. Lui chercherait des personnes suspectes dans l'école. Il raccrocha rapidement, sans même attendre une réponse quelconque. Il jeta un dernier coup d'œil à l'inconscient avant de l'ignorer et de repartir dans son école.

Tsuna fut choqué du comportement du préfet. Ne se souciait-il pas un peu plus de cet élève ? Hibird accompagna son maitre après un dernier regard à l'herbivore étrange. Il faudra le surveiller. Tsuna le fixa lui aussi, mal-à-l'aise. Il soupira avant de se baisser et de rester aux côtés de l'élève blessé. Il semblait souffrir même dans son inconscience. Tsuna sentit la culpabilité l'étouffer. Il promena une main transparente sur son visage, ne faisant que l'effleurer sans le toucher pour ne pas capter ses émotions ni l'indisposer sans le vouloir.

"Je suis désolé, dit-il doucement. J'aurais dû faire quelque chose pour t'arrêter. J'espère que tu te remettras rapidement."

Il continua de murmurer des encouragements sans se rendre compte que le visage crispé de l'adolescent s'était un peu détendu. Il continua ainsi jusqu'à ce que l'ambulance arrive quelques minutes plus tard. Il s'éloigna alors pour ne pas rentrer dans un des infirmiers qui allait s'occuper du jeune homme. Tsuna regarda le jeune homme être transporté dans une ambulance. Il aurait aimé pouvoir l'accompagner, mais n'arrivait pas à sortir de l'école.

Il soupira et leva les yeux au ciel. Il ne pouvait plus rien faire qu'attendre le lendemain.


Le lendemain, Yamamoto était absent. Tsuna raconta à Gokudera ce qui c'était passé, et seule la constante expression de culpabilité du petit fantôme l'empêcha de faire d'acides remarque sur cette personne qui osait inquiéter le Dixième Fantôme.

Les plus incontrôlables rumeurs circulaient sur l'absence de cette star du collège. Certain savaient qu'il s'était simplement cassé le bras, mais c'était tellement banal qu'ils n'étaient pas écouté. D'autres étaient persuadés qu'il avait reçu une offre incroyable d'un grand club de baseball, et qu'il était partit avec eux. Certaines filles pleurèrent, croyant que leur dieu ne reviendrait jamais.

Ce jour là, le fan club de Yamamoto fut en deuil. Gokudera leva les yeux au ciel.

Tsuna eu un petit sourire désolé, conscient de l'humeur massacrante de l'argenté. Déjà qu'il n'aimait pas particulièrement Yamamoto, mais entendre parler de lui toute la sainte journée était trop pour lui. Il était littéralement sur le point d'exploser. Ou de les exploser. Seul Tsuna l'en empêcha.

Le petit fantôme était impressionné par la vigueur qu'avaient les élèves pour répandre les bruits de couloirs. Même les profs n'étaient pas en reste, même si eux discutaient plutôt de l'avenir de ce grand joueur. Si la cassure était mauvaise, et qu'il ne se remettait pas bien, tout ça pouvait mettre une fin à sa jeune carrière.

En tout cas, tout ça eu un bon côté, de l'avis de Tsuna. Ils avaient complètement oublié la précédente histoire qui animait la morne vie des collégiens, soit l'existence possible d'un fantôme. On ne parlait plus de lui, était c'était très bien comme ça.

C'est ce qu'il croyait. Jusqu'à ce qu'il entende par hasard lors d'une pause quelque chose qui le fit se tendre. Gokudera, qui était en train d'écrire ratura toute sa page. Il lança un regard meurtrier et choqué en direction du groupe de quelques filles qui discutaient sans se rendre compte de la colère qu'elles venaient de provoquer.

- Maudit ?

- Bah, ouais. Ça parait logique, non ? Que quelqu'un comme Yamamoto-kun se casse le bras lors d'un entrainement, ce n'est pas du tout son genre.

- Attend, je croyais qu'il avait été appelé par une équipe de pro ?

- Ce ne sont que des bêtises, intervint une autre. Je suis allé voir l'entraineur, et lui m'a bien dit que Yamamoto-san était bien à l'hôpital, avec le bras cassé.

- Oh, le pauvre ! S'exclama une de ses filles.

- Oui, acquiesça la première. Surtout que c'est son bras de lanceur. Il aurait dû être très prudent.

- Oh… C'est pour ça que tu crois que le fantôme l'a maudit, en déduit la deuxième.

- Ouais. Si ça se trouve, c'est ce fantôme qui a attaqué notre pauvre Yamamoto-kun.

- Quoi !

- Mais c'est horrible !

- Il faudrait faire quelque chose.

- Oui, mais quoi. Ce n'est qu'un fantôme.

- Il faudrait le capturer.

- C'n'est pas une mauvaise idée.

- Oui ! Enfermé dans une boite à jamais pour le punir d'avoir fait du mal à notre Yamamoto-sama !

- Et si c'était vous que j'enfermais ?

Les filles sursautèrent en entendant une voix furieuse et bien plus grave retentir derrière elles. Elles se retournèrent pour faire face à un Gokudera particulièrement enragé.

- Z'êtes débiles ou quoi ? Cet abruti c'est fait ça tout seul, et c'est bien fait pour ça gueule. Il n'avait qu'à être plus prudent !

Même effrayées, elles ne purent s'empêcher de s'insurger contre ces insultes envers leur idole.

- Gokudera ! C'est méchant ce que tu dis !

- Oui, t'exagère !

- C'est vous qui êtes insupportable avec vos conneries ! Répliqua l'argenté.

- Quoi, on ne faisait rien de mal !

- Vous êtes en train de prévoir de priver la liberté de quelqu'un pour quelque chose qu'il n'a pas fait, et ce n'est pas mal ? S'énerva le génie.

- Quoi ? Mais c'est juste un fantôme ! Et on n'est pas sûr qu'il existe !

- Oui, c'était juste pour s'amuser !

- Pour s'amuser ! ! ! Je vais vous enfermer dans un carton pour le reste du temps qui vous reste et on verra si c'est amusant ! ! Rugit-il.

L'argument continua sous les regards amusés des autres élèves, qui étaient habitués aux explosions du génie quand on parlait du fantôme. Ils ne savaient pas pourquoi, mais à chaque fois que l'on touchait de près ou de loin au sujet du fantôme on amorçait inévitablement la bombe qu'était Gokudera. Il n'était jamais violent, et tous savaient qu'il n'aurait jamais levé la main sur ces filles. Il était seulement très impulsif.

Ils ne remarquèrent pas la silhouette solitaire s'éloigner doucement en passant à travers le mur.


Tsuna soupira, les yeux fixant le bleu infini du ciel. Il était monté sur le toit pour se changer les idées. Il n'avait pas pu prévenir Gokudera, mais pour l'instant, il s'en fichait un peu. Il repensa aux paroles de ses filles. Elles lui firent mal, mais pas comme on pourrait l'imaginer. Ce n'était pas les paroles en elles-mêmes qui lui faisaient mal, mais l'effrayante possibilité qu'elles fussent vraies.

Il regarda de nouveau ses mains. Ses mains transparentes. Était-ce de sa faute si ce joueur avait été blessé ? C'est vrai qu'il était là… Avait-il pu apporter la malchance à cet élève ? Cette pensée lui fit peur. Il pourrait faire la même chose à n'importe qui ! À Gokudera même !

Il secoua la tête. Non, il n'était rien arrivé à Gokudera pendant les quelques jours où il avait été avec lui. Ce n'était qu'une coïncidence… Peut-être…

Alors qu'il remuait pour lui ces pensées chaotiques, il n'entendit pas la porte de l'escalier s'ouvrir. Il sursauta lorsqu'elle se referma en un coup de vent. Il se retourna d'un coup, et se figea. Qu'est-ce qu'il faisait là ?


Yamamoto balaya le toit de son regard. Il ne se détendit que lorsqu'il vit qu'il n'y avait personne. Il ne voulait pas être dérangé.

Il grimaça et posa son bras valide sur le plâtre qui entourait son autre bras. Il n'avait pas prit ses calmants en partant de l'hôpital, et chacun de ses mouvements étaient douloureux. Mais ça n'avait pas grande importance. Bientôt, ça n'en aurait même aucune. Il se dirigea naturellement vers la bordure du toit où l'on pouvait apercevoir les terrains de sports, plus particulièrement celui de baseball. Il passa prestement le garde-corps. Il n'avait aucune utilité pour lui.

Pendant un instant, il releva légèrement la tête et ferma les yeux. Goûtant une dernière fois à la caresse du vent. Son visage se détendit, oubliant la douleur dans son bras et dans son cœur. Il était prêt. Il n'avait plus le baseball, il n'y avait donc plus rien pour le retenir ici. Plus rien.

- ARRÊTE ! ! !

Yamamoto sursauta, et faillit tomber. Il se retint de justesse pour se retourner, surprit qu'il puisse avoir quelqu'un ici. Il n'avait entendu personne rentrer. Mais il se figea en voyant l'élève qui venait de l'arrêter. Sa mâchoire se décrocha alors qu'il balbutiait.

- T-Toi ! T-Tu es… À ce moment, le match… Et puis… La classe…

Et puis il cligna des yeux.

- Mais ! Tu es vraiment transparent !

- Euh… Oui…

Maintenant qu'il y faisait plus attention, sa voix aussi n'était pas humaine. Elle avait un drôle d'écho, qui donnait un charme certain à la voix. Il observa l'étrange apparition devant lui. C'était un élève de seconde année, vu l'uniforme. Un peu petit, il ne semblait pas avoir eu le temps de bien grandir. Yamamoto dit la première chose qui lui vint en tête.

- Tu es mort ?

De nouveau, cette affirmation eu le don de faire frissonner le petit esprit. Il n'aimait vraiment pas l'idée, et avait dû mal à s'y faire. Mais il ne pouvait la dénier. Ses épaules s'affaissèrent et il soupira.

- Oui… Il semblerait…

La surprise de Yamamoto augmenta de nouveau. C'était normal d'être aussi déprimé pour un fantôme ? Un fantôme.

- Tu es le fantôme dont on n'arrête pas de parler, c'est ça ?

La il vit ledit fantôme rougir légèrement et détourner la tête. Il se gratta la joue avant de répondre.

- Oui… Aussi…

Tsuna tourna son regard vers Yamamoto.

- Mais en ce moment, c'est plutôt toi qui es au milieu des conversations…

Le choc de Yamamoto se dissipa alors qu'il se souvenait de la raison pour laquelle il était sur le toit. Son visage s'assombrit de nouveau, et ses épaules s'affaissèrent. Tsuna sentit le changement d'atmosphère. C'était ce qui l'avait à se dévoiler espérant désespérément que Yamamato, puisse qu'il était capable de le voir pourrait aussi l'entendre cette fois-ci. Il avait observé l'élève et avait vite comprit ses attention, et ce fut l'expression de fatalité, d'acceptation de la mort qui s'était affiché calmement sur se visage qui l'avait poussé à essayer de faire quelque chose.

Yamamoto eu un triste sourire, un sourire qui ne lui allait pas.

- Je me doute… Cette école est la pire qui soit pour les rumeurs.

- Je suis désolé…

Yamamoto vit un vague geste de sa main valide.

- Ce n'est rien, ce n'est pas de ta faute.

Il ne remarqua pas l'éclair de douleur de Tsuna, qui doutait de cette affirmation de son côté. Yamamoto continua, le regard lointain.

- C'est sûrement un signe du dieu du baseball… Je dois arrêter.

- Mais ce n'est pas une raison pour sauter du toit ! Fit Tsuna, essayant de convaincre Yamamoto de ne pas abandonner une vie qui est si précieuse.

- Si je n'ai pas le baseball, qu'est-ce que je suis ? Je n'ai rien d'autre. Rien…

- Tu n'as pas de la famille qui t'attend ?

Yamamoto se refocalisa sur le petit fantôme. Il pensa soudainement à son père. Il n'y avait absolument pas pensé depuis qu'il s'était réveillé et que le docteur lui avait dit qu'il avait cassé son bras. Il savait ce que ce genre de blessure pouvait avoir comme conséquences pour un sportif. Il ne voulait pas y faire face. Il avait profité que son père ai dû repartir à son restaurant pour se glisser hors de l'hôpital. C'était encore tôt le matin, et il n'y avait personne dans les rues.

Il s'était arrêté sur le bord d'une rivière, et avait déprimé tout seul. Longue réflexion qui était aboutit à une seule possibilité. Une funeste solution qu'il était prêt à mettre en œuvre dans la seconde. Il avait hésité à se jeter dans la rivière, mais avait voulu une dernière fois être proche de sa passion. Une ultime fois, ressentir l'excitation que seul pouvait lui procurer un terrain de baseball.

Pas un seul instant il avait pensé à son père. Sûrement qu'à cette heure-ci, sa disparition avait été signalée. Le personnel médical avait dû appeler son père. Qu'avait-il pensé ? Que ressentait-il ?

Tsuna remarqua la légère hésitation qui passa sur le visage du soprtif. Il se détendit, heureux d'avoir pu l'attendre. Ce n'était pas gagné, mais c'était déjà un grand pas.

- Tu sais, tu ne devrais pas abandonner si rapidement. Ce n'est qu'un bras de cassé. Ce n'est pas comme si tu avais perdu la vu, ou que tu étais paralysé.

- Mais cette blessure peut peut-être m'empêcher de jouer chez les pros ! Fit désespérément Yamamoto. C'est mon rêve, et sans ça…

- Mais ce n'est pas sûr, insista Tsuna.

Il pouvait maintenant facilement voir la peur, non, la terreur de Yamamoto fasse à la précarité de sa situation. Ce n'était pas qu'une occupation qui était mise en danger. C'était son rêve. Sa vie. Tsuna n'était pas particulièrement courageux, et pouvait donc facilement comprendre cette envie de fuir.

- Tu devrais chérir un peu plus la vie, Yamamoto, dit doucement le petit fantôme. Avec un sourire désolé, il continua.

- Je donnerais n'importe quoi pour n'avoir qu'un bras de cassé…

Yamamoto comprit soudainement ce que l'esprit devant lui voulait lui dire. Il ferait n'importe quoi pour être de nouveau en vie. Et voilà que lui déprimait simplement pour un bras de cassé. Le fantôme avait raison. Ce n'était pas sûr qu'il ne puisse plus jouer. C'était seulement si la soudure se faisait mal, et s'il ne récupérait pas bien. C'était très petit comme chance.

Mais il s'était laissé aveugler par cette chance, aussi petite soit-elle. Il n'avait pensé qu'à ce qui arriverait s'il pouvait plus jouer à son jeu préféré. Jamais qu'il pourrait guérir. Bon sang ! Qu'il était bête de se lamenter sur quelque chose d'aussi stupide. Comment aurait-il pu mener son équipe à la victoire en partant perdant d'avance ?

Doucement, un grand sourire s'étala niaisement sur son visage, et enfin Tsuna se détendit complètement. Il avait dû y arriver. Maintenant…

- Euh… Yamamoto ?

- Oui ?

- Est-ce que tu pourrais… Revenir par ici ?

Yamamoto cligna des yeux, et regarda autour de lui. Il était toujours sur le bord du toit. Brusquement, le sol ne lui paraissait plus aussi tentant.

- Ah. Oui, bien sûr !

Il sauta avec autant de souplesse au dessus de la rambarde pour revenir en sécurité sur la terre ferme. Il sourit de toutes ses dents, se trouvant soudainement de bien meilleure humeur qu'il y avait quelques minutes.

- Tu n'as pas froid ? Demanda Tsuna en penchant la tête.

- Hu ?

- Tu portes toujours… Tes affaires d'hôpital, fit un Tsuna penaud en le désignant de la main.

Yamamoto regarda ses habits et effectivement, il portait bien la blouse verte de l'hôpital. Il étouffa un éclat de rire avant de laisser tomber. Son fou rire contamina Tsuna qui éclata de rire à son tour.


Derrière la porte de l'escalier, une silhouette eu un sourire mystérieux. Elle se redressa en murmurant :

- Kufufu~… Voilà qui est intéressant…


Voilà ! Un long chapitre, comme promit !

Alors, heureux ? X3

Le prochain chapitre sera un chapitre bonus ! J'espère qu'il sera publié plus rapidement que celui là.

Excusez-moi encore ! ^^'


~Omake~


Gokudera devait avoir une hallucination. Ce n'était pas possible.

- Yo !

- Euh… Gokudera-kun ?

Pas lui… Pas lui avec son fantôme.

- Suite à un… Incident, Yamamoto connait mon existence, et… Comment dire…

Ce n'est pas vrai…

- Je suis ami avec Tsuna, maintenant ! Alors on peut trainer ensemble ?

L'œil prit d'un tic violent, Gokudera rugit :

- Qu'est-ce que tu fous là, crétin de base-balleur ! ! !

Et ainsi naquit une belle amitié basée sur la haine. Et sur l'attachement de deux abrutis à un certain petit fantôme…


XD

J'adore KHR ! Les personnages sont trop fous !

Précédent Le fantôme de Namimori Suivant

 


 

1 vote. Moyenne 5.00 sur 5.

Commentaires (1)

1. egyptian_chabine (site web) 2013-02-03

Et bah dis donc!

Quel chapitre!! Il s'es passé tellement de chose que je ne sais même pas par quoi commencé mdr xD

J'ai eu beaucoup de mla à m'y mettre car en voyant la longueur du chapitre on a tendance à rechigner un peu...

Mais bon unr fois lancé, on s'arrête pas!!

Comme d'habitude, ta restitution des personnages de KHR est toujours aussi surprenante!! Même si j'ai trouvé Gokudera particulièrement adorable avec son exclusivité avec le petit Tsuna.

J'ai été particulièrement surprise par le désespoir de Takeshi o: (Yamamoto) parce qu'on ne le voit jamais aussi déprimé. Un suicide??? J'ai failli tomber de mon siège xD!

Hibari toujours égal à lui même, c'est vraiment croustillant surtout quand tu mets bien n avant sa relation avec Hibird, trop kawaii XD

J'ai vu plusieurs erreurs de frappe mais c'est tellement chiant de se co au manager~~

Quoi qu'il en soit, j'ai toujours du mal à imaginer un Tsunayoshi-kun MORT '-' On ne sait toujours pas ce qui s'est passé. Un moment le prof fait l'appel mais personne ne semble tilter. Encore plus étrange que Tsuna n'arrive pas à entendre des informations à son propos. Et pourquoi ne peut-il pas sortir de l'école, c'est encore plus mystérieux je me demande à quoi ça va aboutir XD

Big GG Lasckouille en tout cas ^^

Vous devez être connecté pour poster un commentaire

Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

Veuillez respecter le travail que nous effectuons à la sueur de notre front :D!

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site